Le SNJMG soutient Sabrina Ali Benali face aux calomnies
Grippes, Urgences et Polémiques (Janvier 2017)
Revue Jeune-MG #15
Diffusion du numero d'hiver 2016-2017 du bulletin trimestriel des Jeunes Médecins Généralistes :
RAPPEL : Le bulletin "Jeune-MG" est envoyé gratuitement à tous les inscrits sur le site internet du SNJMG. Pour le recevoir chez vous, il suffit donc de s'incrire à ce site...
Facultés de médecine et industrie pharmaceutique : une indépendance à gagner !
Contacts presse :
Emilie Frelat Présidente du SNJMG president@snjmg.org
Assistants Universitaires de Médecine Générale en Ile de France
L'ARS Ile de France lance un l'appel à candidatures AUMG (Assistants Universitaires de Médecine Générale) de la quatrième vague : 2017-2019.
Ces postes sont partagés entre l'Université et une structure de soins partenaire du projet. Ils sont financés à 100 % par l'ARS pour la partie universitaire du poste.
Ce dispositif a pour objectifs de :
-Soutenir des projets professionnels cliniques/universitaires en permettant à de jeunes médecins de parfaire leur formation post-internat
-Soutenir la médecine de premier recours notamment dans des territoires fragiles
-Participer à l'encadrement d'internes et/ou d'externes
-Renforcer la filière Universitaire de Médecine Générale en soutenant les moyens dévolus aux Départements de Médecine Générale des Universités.
Vous trouverez sur le site Internet de l'ARS :
· Le cahier des charges du dispositif
· Les trois modes opératoires en fonction de votre profil (université, structure de soins, et AUMG)
· Une fiche métier précisant les fiches de poste des AUMG
· Et un lien vers l'application informatique de candidature.
La date limite du dépôt des candidatures est fixée au 31 mars 2017.
Afin de sélectionner les différents dossiers de candidatures, l'Agence met en place un jury de sélection spécifique qui se tiendra le 8 juin 2017.
Avenant conventionnel #1 instaurant la ROSP pour les enfants de moins de 16 ans
Communiqué de la Sécurité sociale (UNCAM) :
Le 30 décembre, l’avenant 1 à la convention médicale d’août 2016 organisant les rapports entre les médecins libéraux et l’Assurance Maladie, a été signé entre l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam) et les organisations syndicales MG France, la FMF et Le Bloc. Il définit les modalités de la mise en œuvre d’une rémunération sur objectif de santé publique (Rosp) pour les missions du médecin traitant des enfants de moins de 16 ans. Cet avenant à la convention médicale s’inscrit dans le cadre de la loi Santé promulguée le 26 janvier 20161 qui prévoit que tous les patients de moins de 16 ans - soit plus de 13 millions d’enfants et jeunes - pourront désormais disposer d'un médecin traitant2 . Il réaffirme l’importance de la prise en charge spécifique de cette population pour laquelle il convient notamment de renforcer la prévention.
Cette Rosp complète celle des adultes en confirmant le rôle clé du médecin traitant dans la prise en charge d’un patient en premier recours, à tous les niveaux : dépistage, prévention, diagnostic, traitement, suivi au long cours mais aussi orientation et accompagnement dans le parcours de soins avec centralisation des informations produites par tous les professionnels de santé, pour un même patient.
Elaborée selon des critères précis pour un total de 305 points, la Rosp du médecin traitant de l’enfant repose sur dix indicateurs définis conjointement entre l’Uncam et les syndicats de médecins : deux sur le suivi des pathologies chroniques et huit portant spécifiquement sur des indicateurs de prévention.
Les indicateurs de suivi de pathologies chroniques
Prise en charge de l’asthme chronique persistant (70 points) :
A l’instar de la Rosp des patients adultes, un volet de la Rosp des moins de 16 ans concerne le suivi des pathologies chroniques. Il porte sur l’asthme persistant, maladie chronique la plus fréquente chez l’enfant (3). Afin de favoriser la qualité de la prise en charge de cette affection, deux indicateurs ont été définis, encourageant, d’une part, le traitement par corticoïdes inhalés et/ou anti leucotriènes pour les patients de 1 à 15 ans, et d’autre part, la réalisation au moins une fois par an d’une exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) chez les 6-15 ans. Afin de faciliter l’accès de ces derniers à cet examen de référence, l’Assurance Maladie s’engage à mettre en place un programme d’accompagnement des médecins traitants, dont le contenu scientifique et les modalités seront définis avec le Collège de médecine générale, la Société de pneumologie de langue française et l’Association française de pédiatrie ambulatoire. Dans ce cadre, des spiromètres seront mis à la disposition des médecins qui auront été formés à ce geste.
Les indicateurs de prévention
Repérage du risque d’obésité (20 points) :
La prévention du surpoids et de l’obésité représente un enjeu sanitaire majeur. Aussi, l’indicateur porte sur la surveillance régulière de la courbe de corpulence des patients de moins de 16 ans. Cette courbe, réalisée à partir de l’indice de masse corporelle (IMC), sera renseignée dans le dossier médical au moins une fois par an, avec une attention particulière portée aux enfants de moins de 6 ans de manière à dépister un rebond précoce d’adiposité.
Vaccination (70 points) :
Avec des taux respectifs de 77 % 4 et 70 % (5), la couverture nationale des vaccins ROR et antiméningocoque C est aujourd’hui jugée insuffisante et très en deçà de la plupart des pays européens. Deux indicateurs assignent donc des objectifs ambitieux sur ce terrain, avec une cible supérieure à 87 % pour la réalisation de deux doses du vaccin ROR chez les enfants de moins de 2 ans, et 90 % pour la réalisation du vaccin anti-méningocoque C chez les enfants de moins de 18 mois.
Lutte contre l’antibiorésistance (70 points) :
Tenant compte des spécificités de la prescription d’antibiotiques chez les enfants, les deux indicateurs retenus visent à limiter l’administration de céphalosporines de 3ème ou 4ème génération, à moins de 3 % chez les patients de moins de 4 ans et à moins de 2 % pour les enfants de 4 ans et plus, afin de limiter la consommation de classes d’antibiotiques facteurs de développement des résistances.
Dépistage des troubles sensoriels et des apprentissages (40 points) :
Pour repérer le plus tôt possible les troubles sensoriels et des apprentissages, les médecins traitants sont encouragés à pratiquer plus fréquemment un dépistage clinique des troubles visuels et auditifs réalisé pour les enfants de moins d’un an, ainsi qu’un dépistage de troubles du langage pour les enfants de 3 à 5 ans (test ERTL4 ou autre).
Suivi bucco-dentaire (35 points) :
L’indicateur fixe une cible supérieure à 86 % pour la réalisation d’un examen bucco-dentaire (EBD) chez les patients de moins de 16 ans visés par le programme M’T Dents, la santé bucco-dentaire des enfants, comme des adultes, étant un élément important de l’état de santé générale de la population.
Impact financier et calendrier
L’impact financier de cet avenant pour le médecin traitant de l’enfant - déjà intégré lors de la signature de la convention médicale le 25 août 2016 - est estimé à 20 millions d’euros en année pleine. Sa mise en place sera effective à compter du 1er janvier 2017 et son premier versement sera réalisé à la fin du premier trimestre 2018.
1 Article 76 de la Loi de modernisation de notre système de santé publié au JO le 26 janvier 2016
2 Article L. 162-5-3 du code de sécurité sociale.
3 Taux de prévalence de l’asthme infantile estimé en France entre 7 à 15 % selon l'âge (12,4 % chez les 12 -14 ans) Sources : Pearce N, AïtKhaled N, Beasley R, Mallol J, Keil U, Mitchell E, et al. Worldwide trends in the prevalence of asthma symptoms: phase III of the International Study of Asthma and Allergies in Childhood (ISAAC). Thorax. 2007;62:758-66 ; L’asthme en France : synthèse des données épidémiologiques descriptives MC Delmas C Fuhrman ; Revue des maladies respiratoires (2010) 27,151-159.
4 Couverture vaccinale rougeole, oreillons, rubéole "1 dose" et "2 doses" à l’âge de 24 mois, France, 1985-2014 (source : Drees, Remontées des services de PMI – Certificat de santé du 24ème mois. Traitement InVS).
5 Proportion de personnes vaccinées à 24 mois depuis janvier 2010 (source : EGB).
Commentaires du SNJMG :
Depuis le 28 novembre 2016, les médecins généralistes et les pédiatres peuvent signer les déclarations de médecin traitant pour les enfants de moins de 16 ans (Rappel : les pédiatres ou les médecins généralistes peuvent être indifféremment déclarés comme médecin traitant - MT).
NB : le parcours de soins et les pénalisations financières qui lui sont liées en cas de non respect chez l'adulte ne s’appliquent pas aux enfants de moins de 16 ans.
L'avenant permet l’extension du forfait MT aux enfants de moins de 16 ans à partir du 1er janvier 2018 (6€ par an pour les 0-6 ans, 5€ par an pour les 6-16 ans).
Il permet aussi la cotation des majorations de coordination pour les enfants ayant déclaré un MT (MCG pour les généralistes, 3€ jusqu’au 30/06/2017, puis 5€, C2 pour les pédiatres et les autres spécialistes pour avis ponctuel de consultant à la demande du MT : 46€, puis 48€, puis 50 €)
A partir du 1er janvier 2018, l'avenant permet de coter les majorations d’urgence : MUT de 5€ pour adressage au spécialiste de second recours qui reçoit dans les 48 heures pour le MT (et MCU de 15€ pour le spécialiste dans ce cas) et MRT de 15 € pour le MT qui reçoit dans la journée à la demande du 15 ou du 116 117 un de ses patients.
Poursuite de l'extension du tiers payant en MG
Avant le 31 décembre 2016 :
Voir notre info du 30 juin 2016 sur les situations (quelles soient obligatoires ou facultatives) de tiers payant (total ou partiel) et leurs modalités pratiques.
À compter du 31 décembre 2016 :
Les professionnels de santé ne peuvent plus refuser le tiers payant partiel (part des dépenses prise en charge par l'Assurance maladie) aux assurés atteints d'une affection de longue durée ainsi qu'aux patients qui bénéficient de l'assurance maternité.
À compter du 1er janvier 2017 :
Les professionnels de santé peuvent réglementairement appliquer le tiers payant partiel (part des dépenses prise en charge par l'Assurance maladie) à tous les assurés voire leur proposer le tiers payant total.
Rappel : Avant le 1er janvier 2017, l'Assurance Maladie permettait aux médecins traitants "d'accorder le tiers payant sur la part obligatoire (tiers payant partiel, ndlr) pour les patients qui en avaient le plus besoin, en particulier ceux qui étaient confrontés à des difficultés financières".
Remarque : Des conseillers spécialisés répondent depuis le 04 juillet 2016 aux questions et réclamations des médecins sur la facturation en tiers payant. Ils sont compétents quels que soient le régime d'affiliation de l'assuré et sa caisse de rattachement. À compter du 2 janvier 2017, ils sont joignables via un nouveau numéro unique, accessible du lundi au vendredi, de 8h à 17h et jusqu'à 20h les mercredis et jeudis : 09 72 72 72 50 (service gratuit + prix appel) ou via courriel à l'adresse : medecins@cesi.ameli.fr.
Lettre d'information du SNJMG #166
Une avancée pour les médecins "privés de thèse" !
La Commission mixte paritaire du 19 décembre 2016 a rendu dans son rapport hier soir, le texte proposé sur les dispositions restant en discussion du projet de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne.
Est adopté l’article :
« 25 ter (nouveau)
Un décret en Conseil d’État détermine les conditions et les modalités dans lesquelles les personnes ayant validé en France la formation pratique et théorique du résidanat de médecine et n’ayant pas soutenu, dans les délais prévus par la réglementation, la thèse mentionnée à l’article L. 632-4 du code de l’éducation, peuvent être autorisées à prendre une inscription universitaire en vue de soutenir leur thèse, après avis d’une commission placée auprès des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé. Ce décret précise que l'autorisation est conditionnée à l'engagement d'exercer en zone sous-dotée ».
C’est une excellente nouvelle et une avancée pour les médecins anciens résidents dont le sort va se voir transformé.
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) lutte depuis 4 ans pour voir le statut de ces médecins rétablis.
Le SNJMG se félicite de voir ainsi favorisé l’accès égal aux soins, auquel contribuent ces amendements à la loi Montagne et qui peuvent s’appliquer à d’autres territoires sous dotés.
Il revient à présent aux ministères de tutelles d’ouvrir rapidement un groupe de travail en vue de la rédaction du décret d’application avec tous les acteurs concernés et compétents dans ce dossier, et auquel souhaite participer le SNJMG.
Le SNJMG continue de soutenir les internes de DES hors délais pour motif valable dans l’obtention de dérogations en vue de la soutenance de leur thèse, et souhaite qu’ils puissent être bénéficiaires autant que faire se peut de ces amendements.
Le SNJMG au nom du groupe des médecins privés de thèse souhaite remercier Madame Marisol TOURAINE ministre de la Santé pour sa décision et le gouvernement d’avoir pris l’initiative de déposer ces amendements, ainsi que Madame Patricia SCHILLINGER Sénatrice du Haut Rhin, et les parlementaires de sensibilités différentes ayant apporté leur soutien, en particulier :
- Madame Valérie FOURNEYRON - députée de la 1° circonscription de la Seine Maritime, Ancien ministre.
- Madame Eva SAS - députée de la 7e Circonscription de l'Essonne.
- Monsieur Gérard SEBAOUN - député de la 4e Circonscription du Val d'Oise.
- Monsieur Philippe VITEL - député de la 2e Circonscription du Var.
- Monsieur Claude STURNI - député de la 9e circonscription du Bas-Rhin.
- Monsieur Jean-François COPE -député de la 6e Circonscription de Seine et Marne, Maire de Maux, ancien ministre délégué.
- Monsieur Eric STRAUMANN -député de la 1ère Circonscription du Bas-Rhin.
Contacts presse :
Emilie Frelat Présidente du SNJMG president@snjmg.org
Arnaud Deloire Chargé de Mission SNJMG, Groupe ‘Privé(e)s de Thèse’, adeloire@wanadoo.fr
- Page 1
- Page 2
- Page 3
- Page 4
- Page 5
- Page 6
- Page 7
- Page 8
- Page 9
- Page 10
- Page 11
- Page 12
- Page 13
- Page 14
- Page 15
- Page 16
- Page 17
- Page 18
- Page 19
- Page 20
- Page 21
- Page 22
- Page 23
- Page 24
- Page 25
- Page 26
- Page 27
- Page 28
- Page 29
- Page 30
- Page 31
- Page 32
- Page 33
- Page 34
- Page 35
- Page 36
- Page 37
- Page 38
- Page 39
- Page 40
- Page 41
- Page 42
- Page 43
- Page 44
- Page 45
- Page 46
- Page 47
- Page 48
- Page 49
- Page 50
- Page 51
- Page 52
- Page 53
- Page 54
- Page 55
- Page 56
- Page 57
- Page 58
- Page 59
- Page 60
- Page 61
- Page 62
- Page 63
- Page 64
- Page 65
- Page 66
- Page 67
- Page 68
- Page 69
- Page 70
- Page 71
- Page 72
- Page 73
- Page 74
- Page 75
- Page 76
- Page 77
- Page 78
- Page 79
- Page 80
- Page 81
- Page 82
- Page 83
- Page 84
- Page 85
- Page 86
- Page 87
- Page 88
- Page 89
- Page 90
- Page 91
- Page 92
- Page 93
- Page 94
- Page 95
- Page 96
- Page 97
- Page 98
- Page 99
- Page 100
- Page 101
- Page 102
- Page 103
- Page 104
- Page 105
- Page 106
- Page 107
- Page 108
- Page 109
- Page 110
- Page 111