Negociations Sécu/Complémentaires/médecins : un accord a minima pour les depassements d'honoraires et sans réelle ambition pour les médecins généralistes

 

Malgré les critiques sur les modalités de discussions émises la semaine derniere par le SNJMG (et partagées par la plupart des autres syndicats médicaux), les négociations conventionnelles ont repris lundi soir pour une ultime séance.
Toutes les conditions étaient donc réunies pour que cette séance confine à une mascarade que le SNJMG ne pouvait pas cautionner.
Selon un scenario cousu de fil blanc, il y eu donc d'interminables palabres tout au long de la nuit émaillées de quelques claquements de portes et . Une fois de plus, les négociations en salle n'ont servies qu'à officialiser les discussions paralleles en tête à tête dans les couloirs entre quelques négociateurs ou au téléphone avec le ministere de la Santé (theoriquement étranger à ces négociatiions mais omniprésent en pratique). Et après 20 heures de discussions, la Sécurité Sociale et 4 des 5 syndicats médicaux annoncent mardi apres midi la signature d'un relevé de conclusion, préalable à un futur accord.
Ce texte pérennise le secteur 2 (et le privilège des chefs de clinique d'y acceder) alors que depuis sa création, le secteur 2 empoisonne le système de soins ambulatoire et bloque toute évolution pour la grande majorité des médecins : les médecins en secteur 1.
C'est un projet a minima pour l'encadrement des depassements d'honoraires avec un systeme de controle digne d'une usine à gaz.
C'est un texte qui n'affiche aucune ambition pour les médecins en secteur 1 et qui tente de séduire les médecins généralistes avec un forfait Médecin Traitant de 5 euro par personne de plus de 16 ans et par an (mesure bénéficiant prioritairement aux médecins à grosse patientèle, beaucoup moins aux jeunes installés et pas du tout aux remplaçants).
En tant que syndicat regroupant de jeunes médecins généralistes (internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés en Médecine Générale), le SNJMG estime que cet accord n'est pas à la hauteur des enjeux et qu'il présente de nombreux vices cachés : participation de l'Assurance Maladie à la privatisation du syteme de soins, consécration du secteur 1 comme secteur parking et jeunes médecins généralistes encore une fois lésés par rapport aux autres médecins.
Le SNJMG va consulter sa base pour définir la réponse à donner à ce projet d'accord conventionnel.

Une grève des internes de médecine : d'autres motivations à défendre !

 

A l'annonce d'un dépot de préavis de grève de l'ISNIH, syndicat des internes de spécialités, pour le 17 octobre 2012, le SNJMG, syndicat indépendant regroupant notamment des Internes de Médecine Générale, avait lancé une procédure pour son propre préavis de grève.

Tout en marquant son désaccord avec les motivations de l'ISNIH (opposition à toutes "mesures plafonnant les dépassements d’honoraires, ou limitant l’installation des jeunes médecins en secteur 2"), le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) souhaitait connaître la réponse du gouvernement à ses revendications concernant les conditions de travail des internes.

 

Devant l'absence de réponse concrète du gouvernement et l'absence d'avancée pour les médecins secteur 1 dans les négociations conventionnelles, le SNJMG maintient son préavis de grève sur la base des revendications suivantes :

- Alignement du temps de travail des internes sur celui des praticiens "senior"

- Revalorisation des rémunerations de base et des gardes 
- Liberté d'installation et convergence des deux secteurs conventionnels vers un secteur unique revalorisé.
 

 

Ces revendications sont en phase avec le mécontentement des internes concernant leurs conditions de travail et leurs perspectives professionnelles, comme il ressort des assemblées générales convoquées dans les différentes régions.

De plus, avec de telles revendications, la participation des Internes de Médecine Générale à la grève ne peut pas considérée comme un soutien à une revendication catégorielle ne concernant qu'une petite minorité de médecins alors que les difficultés financières d'accés aux soins s'accroissent pour les patients.

 

Le SNJMG ne désespère pas de trouver avec les internes et chefs de clinique de spécialités, et avec toutes les structures "junior", un programme commun de revendications au bénéfice de tous les jeunes médecins dans le cadre d'un système de santé solidaire.

Les internes de médecine générale et la grève du 17 octobre 2012

 

Cette semaine, l'ISNIH, rejoint par l'INSCCA, a déposé un préavis de grève de 24h à compter du 17 octobre à 8h30 pour s'opposer à toutes "mesures plafonnant les dépassements d’honoraires, ou limitant l’installation des jeunes médecins en secteur II"

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) désapprouve cette action corporatiste. Elle est loin d'être représentative des attentes de la majorite des internes et jeunes médecins.

Les mauvaises conditions de travail, bien illustrées par le dossier publié cette semaine dans Le Monde, sont le terreau du mécontentement actuel des internes.  Toutefois, ce méconttentement general ne peut pas déboucher sur une action au seul bénéficie d'une petite minorité de médecins.

Le SNJMG regroupant des internes de médecine générale, des remplaçants et des jeunes médecins installés ou salariés veut traiter des vrais problèmes des internes et des jeunes médecins. 

Aussi, afin d'offrir au mecontentement des internes un cadre plus conforme aux aspiration de la grande majorite d'entre eux, le SNJMG reflechit a un appel a la greve nationale de 24h concernant les internes de Médecine Générale pour la même journée du 17 octobre sur la base des revendications suivantes '
- alignement du temps de travail des internes sur celui des praticiens senior

- revalorisation des remunerations de base et des gardes 
- Convergence des deux secteurs conventionnels vers un secteur unique revalorise.

Le SNJMG explicitera cette décison à l'occasion d'une conférence de presse qu'il tiendra lors des Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes ce samedi 13 octobre 2012 à la Villette. 

Lettre d'information du SNJMG #138

Bonjour

 

Comme il fallait s'y attendre, la pression monte sur la question de l'installation des médecins.

 

Hier, les internes de spécialités (ISNIH) ont déposé un préavis de grève pour la journée du 17 octobre 2012 en vue de s'opposer à des "mesures plafonnant les dépassements d’honoraires, ou limitant l’installation des jeunes médecins en secteur II".

 

Aujourd'hui, la ministre de la santé présente au conseil des ministres le PLFSS 2013 prévoyant, entre autres, la création de 200 postes de praticien local de Médecine Générale.

D'après les informations disponibles avant la présentation du PLFSS, il s'agit d'un statut hybride pseudo conventionné/pseudo salarié proposé aux jeunes médecins généralistes volontaires pour prendre le relai de medecins partant à la retraite en zone médicalement sous dotées. Cette mesure évoque la proposition du SNJMG de véritables postes salariés en zones déficitaires dont le principe est aussi soutenu, sous différentes variantes, par la Fédération Hospitalière de France (FHF), le Syndicat de la Médecine Générale (SMG) et le groupe des médecins blogueurs. Malheureusement, les ambiguités de cette mesure gouvernementale tant sur le statut que sur la rémunération font sérieusement douter de son interêt.

 

Et samedi 13 octobre, auront lieu à Paris les premières Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes (ANaJMG) où sera abordé la question de la démographie des médecins généralistes en matière d'installation et d'exercice ; deux thèmes que le SNJMG juge étroitement liés.

 

Outre la demographie médicale, les sujets de discussion lors des Assises ont éveillé un certain intérêt. C'est ainsi que nombre de responsables nationaux devraient intervenir lors des séances plénières : Mr Gérard VINCENT, Délégué Général de la Fédération Hospitalière de France (FHF), Mr Fabrice HENRY, Président de l’UNOCAM, Drs Jean-Marc BRASSEUR et Jacques LUCAS du CNOM, Dr Claude LEICHER, Président de MG-France, Dr Didier MENARD de la Fédération Française des maisons et pôles de santé (FFMPS), Docteur François-Charles CUISIGNIEZ, Président de la CSMF Jeune, Mr Emmanuel BAGOURD, Président de l’ISNAR-IMG, Dr Xavier VUILLAUME, Médecin Directeur du CMS d'Aubervilliers, Dr Jean-Michel CHABOT, Haute Autorité de Santé (HAS), Dr Bruno TOUSSAINT, Revue Prescrire, Dr Philippe FOUCRAS, Président du Formindep, Dr RENARD, Président du CNGE, Professeur Dominique PERROTIN, Président de la conférence des Doyens… mais aussi bien d’autres personnalités du monde de la santé comme le Dr Dominique Dupagne. La liste complète est disponible sur le site des ANaJMG.

 

Les Assises des Jeunes MG sont ouvertes à tous : médecins généralistes de tous âges, autres médecins et non médecins. L'entrée et la restauration sur place sont gratuites mais il faut s'inscrire sur le site Internet des ANAJMG afin de récupérer sur place l'indispensable badge d'entrée.

 

Attention, il ne reste que jusqu'à vendredi pour s'inscrire aux ANaJMG !


Autre information importante : les ANaJMG distribueront aux Internes de Médecine Générale participant aux ateliers pratiques une attestation en vue de la validation de points pour leur DES.

 

Une bonne occasion d'associer réflexion, formation et convivialité sans intervention de laboratoire pharmaceutique ni d'entreprise agro alimentaire !
 

A bientôt ! 
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Premières Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes le 13 octobre 2012 à Paris !

Bonjour

 

C'est ce samedi 13 octobre 2012 qu'auront lieu à la Cité des sciences et de l'Industrie de la Villette (Paris) les premières Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes (ANaJMG).

 

Cette journée combinera réunions plénieres de réflexion, pour médecins et non médecins, et ateliers pratiques concernant les jeunes médecins généralistes.  

 

 L'evenement n'est donc pas réservé aux seuls jeunes médecins généralistes : les plus agés, les autres spé et les non médecins peuvent y participer. Toutefois, les ateliers sont organisés sur des listes limitées de participants où les jeunes médecins généralistes ont la priorité.

 

 L'entrée aux Assises est gratuit (ainsi que la restauration sur place). Afin d'organiser au mieux l'affluence tant pour les réunions que pour la restauration, seules les personnes qui se seront préalablement inscrites sur le site Internet des ANaJMG  pourront récupérer le badge necessaire pour entrer aux Assises.

 

Structures oraganisatrices :

- Le SNJMG

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- le site Medecin-remplaçant.com

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- le réseau professionnel "ReseauProSante"

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- le réseau professionnel "Jeunes-MG"

 

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NB : les ANaJMG sont soutenues par le sité Remede.org

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Partenaires :

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Lettre d'information du SNJMG #137

Bonjour

 

 Le mois d'octobre commence avec la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2013 et dans une ambiance d'intenses discussions sur l'installation des médecins.

 

 Il y a d'abord les auditions du groupe de travail du Sénat, présidé par Mr Jean Luc Fichet, sur la présence médicale sur l'ensemble du territoire. Ce groupe de travail, qui entendra le SNJMG ce jeudi 3 octobre, a décidé d'intégrer dans ses travaux les contributions des médecins et des citoyens.

Adepte de la démocratie participative, le SNJMG invite les médecins à saisir cette opportunité d'expression directe en publiant leur contribution au débat sur le site Internet du Sénat.

 

 De même, elle les invite à participer le 13 octobre aux Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes dont la matinée sera consacrée à l'installation et aux modes d'exercice avec deux réunions plénières : l'une avec des institutionnels, l'autre avec des acteurs de terrain.

Ces débats se dérouleront le même jour que l'Assemblée Générale du Conseil National de l"Ordre des Médecins (CNOM) qui rendra un avis définitif sur ses recommandations de Mai 2012, rejetées par l'ensemble des organisations d'étudiants et de jeunes médecins.

 

Ces Assises aborderont ensuite l'independance de la formation (initiale et continue) des médecins généralistes et l'irruption d'Internet dans la pratique médicale quotidienne. Il y aura aussi des ateliers pratiques sur le remplacement, l'installation, la fiscalité et le DPC.

 

Les Assises des Jeunes MG sont ouvertes à tous : médecins généralistes de tous âges, autres médecins et non médecins. L'entrée et la restauration sur place sont gratuites mais il faut s'inscrire sur le site Internet des ANAJMG afin de récupérer sur place l'indispensable badge d'entrée.

 

Une bonne occasion d'associer réflexion, information et convivialité sans intervention de laboratoire pharmaceutique ni d'entreprise agro alimentaire !

 

A bientôt ! 
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ANaJMG : les jeunes médecins généralistes ont rendez vous à Paris le 13 octobre 2012 !

Médecins, patients et qualité de soins constituent la triade autour de laquelle s’organisent les premières Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes (ANaJMG), à Paris le 13 octobre 2012. Les ANaJMG ont pour but de réunir des jeunes médecins généralistes - internes, remplaçants et jeunes installés- autour d’experts du système de santé, d’institutions, et d’élus afin qu’ils confrontent leurs expériences, leurs interrogations et leurs propositions.

 

Les ANaJMG aborderont en séances plénières trois thèmes politiques forts : la liberté d’installation des jeunes médecins généralistes, la formation des étudiants et des médecins généralistes après « l’affaire du Médiator » et l’impact d’Internet sur l’exercice de la médecine générale.

Au cours de ces Assises, les ateliers pratiques informeront les jeunes médecins généralistes sur les différentes pratiques de la médecine générale (installation, remplacement et exercice).

Ces assises sont co organisées par le SNJMG, le site medecin-remplaçant.com et les réseaux professionnels "RéseauProSanté" et "Jeunes-MG". Elles bénéficient également du soutien du site Internet d'étudiants en médecine, remede.org.

 

Remarques :

L'evenement n'est pas réservé aux seuls jeunes médecins généralistes : les plus agés, les autres spé et les non médecins peuvent y participer. Toutefois, les ateliers sont organisés sur des listes limitées de participants où les jeunes médecins généralistes ont la priorité.

- L'entrée aux Assises est gratuit (ainsi que la restauration sur place). Afin d'organiser au mieux l'affluence tant pour les réunions que pour la restauration, seules les personnes qui se seront préalablement inscrites sur le site Internet des ANaJMG  pourront récupérer le badge necessaire pour entrer aux Assises.

Réunion d'accueil des nouveaux IMG de Paris - Ile de France (promotion 2012)

La réunion d'accueil des nouveaux IMG (ptromotion 2012) sera organisée par le SNJMG le 5 octobre 2012 à la Pitié.

Seront présents des généralistes enseignants et des membres de la désormais célèbre revue Prescrire ainsi que des représentants du Sou Médical/MACSF et de la Banque Populaire.

NB : Nous conseillons vivement aux nouveaux IMG de Paris - Ile de France de s'inscrire sur le site d'évaluations de stages commun aux trois syndicatss'internes parisiens : ils y disposeront des ressources d'informations utiles pour leur internat en Ile de France.

Les internes de médecine demandent des améliorations concrètes de leurs conditions de travail

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), syndicat indépendant d'internes, de remplaçants et de jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, apprécie l'envoi ce jour par Marisol Touraine d'une circulaire sur l’application stricte du repos de sécurité pour les internes.

 

La circulaire, adressée aux directeurs généraux des agences régionales de santé (ARS) et à tous les directeurs des établissements publics de santé, rappelle que les internes doivent bénéficier d’une plage de repos de 11 heures consécutives à l’issue de 24 heures de travail. Le document précise également que les internes doivent pouvoir consacrer deux demi-journées par semaine à leur formation universitaire.

 

Même s'il félicite la ministre pour sa prompte réponse aux données chiffrées révélées hier à partir d'une étude menée par l’Intersyndicat National des Internes des Hôpitaux (ISNIH), le SNJMG craint que ce document à faible valeur juridique n'ait pas plus d'impact pratique que les textes de loi qu'il est censé rappeler aux administrations sanitaires et hospitalières.

 

Et quand les hôpitaux ne bafouent pas la loi, ils sont nombreux à la contourner ! Ainsi, le SNJMG condamne la pratique de plus en plus fréquente de scinder les gardes en demi gardes pour obliger les internes à travailler le lendemain (car le cumul entre le travail de jour et la demi garde n'atteint plus les 24 heures déclanchant l'obligation du repos de sécurité).

Là dessus, se rajoutent des décisions contestables de facultés de médecine excluant l'utilisation par les internes des deux demi-journées hebdomadaires pour des formations universitaires qu'elles jugent non prioritaires...

 

C'est pourquoi, le SNJMG est disponible pour participer aux côtés de l'ISNIH à une mobilisation contre ces demi gardes et en faveur du respect de la limite horaire maximale de 48h de travail par semaine (dans ce but, le SNJMG demande de passer de 11 à 10 demi journées hebdomadaires pour les obligations de service des internes) ainsi que de l'alignement de la rémunération des gardes sur le SMIC horaire.

Internes de medecine : des conditions d'exercice toujours difficiles

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), syndicat d'internes, de remplaçants et de jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, a pris connaissance des résultats d'une étude menée par l'Inter Syndicat National des Internes des Hôpitaux (ISNIH) et publiés ce jour par Le Parisien.

 

Sur cette étude de grande ampleur (un tiers des 21000 internes de médecine a répondu au questionnaire de l'étude), il ressort que :
- Dans 20% des cas, le repos de sécurité imposé  par la loi après 24 heures d'activité n’est pas respecté,
- 15% des internes avouent avoir fait des fautes médicales après avoir dépassé le temps règlementaire des 24 heures,
- 11% des jeunes médecins ont eu un accident de voiture après leur garde.
 
Ces résultats ne sont malheureusement pas surprenants pour le SNJMG puisqu'une récente thèse de Valériane Komly et Antoine Le Tourneur soutenue fin 2011 montre que près de la moitié des internes de Médecine Générale se disent menacés par l’épuisement professionnel (burn out).
 
C'est pour des problemes de sécurité tant pour les patients que pour les internes, que le SNJMG avait demandé dès 1998 l'extension du repos de sécurité (applicable jusque là aux seuls médecins thésés hospitaliers) aux Internes et Faisant Fonction d'Internes (FFI) ainsi qu'aux médecins généralistes en ambulatoire.
 

Le SNJMG constate que, malgré ses demandes itératives, aucun gouvernement depuis 2002 n'a lancé de bilan spécifique sur l'application du repos de sécurité ni pour les internes/FFI ni même pour les médecins thésés.

Or, la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, vient de présenter, vendredi 7 septembre 2012, les base d'un futur "pacte de confiance pour l'hôpital".
Dans le cadre de ce pacte, le SNJMG attend de la ministre de la Santé qu'elle intégre la problématique des gardes et du temps de travail de tous les médecins hospitaliers et qu'il en soit de même, dans une autre concertation, pour les médecins généralistes en ambulatoire.

 

Pour en savoir plus : Téléchargez les résultats de l'enquête sur le site de l'ISNIH