A l'annonce d'un dépot de préavis de grève de l'ISNIH, syndicat des internes de spécialités, pour le 17 octobre 2012, le SNJMG, syndicat indépendant regroupant notamment des Internes de Médecine Générale, avait lancé une procédure pour son propre préavis de grève.
Tout en marquant son désaccord avec les motivations de l'ISNIH (opposition à toutes "mesures plafonnant les dépassements d’honoraires, ou limitant l’installation des jeunes médecins en secteur 2"), le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) souhaitait connaître la réponse du gouvernement à ses revendications concernant les conditions de travail des internes.
Devant l'absence de réponse concrète du gouvernement et l'absence d'avancée pour les médecins secteur 1 dans les négociations conventionnelles, le SNJMG maintient son préavis de grève sur la base des revendications suivantes :
- Alignement du temps de travail des internes sur celui des praticiens "senior"
- Revalorisation des rémunerations de base et des gardes
- Liberté d'installation et convergence des deux secteurs conventionnels vers un secteur unique revalorisé.
Ces revendications sont en phase avec le mécontentement des internes concernant leurs conditions de travail et leurs perspectives professionnelles, comme il ressort des assemblées générales convoquées dans les différentes régions.
De plus, avec de telles revendications, la participation des Internes de Médecine Générale à la grève ne peut pas considérée comme un soutien à une revendication catégorielle ne concernant qu'une petite minorité de médecins alors que les difficultés financières d'accés aux soins s'accroissent pour les patients.
Le SNJMG ne désespère pas de trouver avec les internes et chefs de clinique de spécialités, et avec toutes les structures "junior", un programme commun de revendications au bénéfice de tous les jeunes médecins dans le cadre d'un système de santé solidaire.
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