Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), syndicat d'internes, de remplaçants et de jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, a pris connaissance des résultats d'une étude menée par l'Inter Syndicat National des Internes des Hôpitaux (ISNIH) et publiés ce jour par Le Parisien.
- Dans 20% des cas, le repos de sécurité imposé par la loi après 24 heures d'activité n’est pas respecté,
- 15% des internes avouent avoir fait des fautes médicales après avoir dépassé le temps règlementaire des 24 heures,
Ces résultats ne sont malheureusement pas surprenants pour le SNJMG puisqu'une récente thèse de Valériane Komly et Antoine Le Tourneur soutenue fin 2011 montre que près de la moitié des internes de Médecine Générale se disent menacés par l’épuisement professionnel (burn out).
C'est pour des problemes de sécurité tant pour les patients que pour les internes, que le SNJMG avait demandé dès 1998 l'extension du repos de sécurité (applicable jusque là aux seuls médecins thésés hospitaliers) aux Internes et Faisant Fonction d'Internes (FFI) ainsi qu'aux médecins généralistes en ambulatoire.
Le SNJMG constate que, malgré ses demandes itératives, aucun gouvernement depuis 2002 n'a lancé de bilan spécifique sur l'application du repos de sécurité ni pour les internes/FFI ni même pour les médecins thésés.
Or, la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, vient de présenter, vendredi 7 septembre 2012, les base d'un futur "pacte de confiance pour l'hôpital".
Dans le cadre de ce pacte, le SNJMG attend de la ministre de la Santé qu'elle intégre la problématique des gardes et du temps de travail de tous les médecins hospitaliers et qu'il en soit de même, dans une autre concertation, pour les médecins généralistes en ambulatoire.
Pour en savoir plus : Téléchargez les résultats de l'enquête sur le site de l'ISNIH
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