Réforme de la Médecine Générale : chiche !

Avril 2010, sous la pression d'un mouvement de mécontentement des médecins généralistes, le Président de la République annonce l'alignement du tarif de la consultation des médecins généralistes sur celui des autres médecins (à 23 euro) et la création d'un mission sur la médecine de proximité. Et à la suite de cette annonce, Mme Bachelot accepte la mise au placard des "mesures vexatoires" qu'elle avait personnellement soutenues dans la loi HPST...

Automne 2010, la Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2011 confirme l'alignement  C=CS=23 euro et Mme Hubert remet au Président de la République le rapport de la mission sur la médecine de proximité.

Le 1er décembre 2010, le Président de la République fait part de son intention "d'aller très vite" pour répondre à la "crise identitaire" des médecins généralistes et annonce comme objectifs :
- la diversification des modes de rémunération des médecins généralistes (avec rémunération d'activités de santé publique non actuellement reconnues),
- la création rapide d'un nouveau statut juridique pour les maisons et pôles de santé pour tenir compte "de la diversité des situations",
- la mise en place d'ici le 01.07.11 d'un guichet unique à l'installation auprès des ARS,
- le développment "d'un système d'incitation" afin de favoriser l'installation de jeunes praticiens dans les zones rurales (et l’abandon de mesure coercitive)
- la revalorisation de la Filiere universitaire de médecine Générale.

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) est en phase avec de tels objectifs et se tient à la disposition du gouvernement pour participer, avec les autres membres de l'intersyndicale du mouvement de protestation, et avec l'ensemble des syndicats réprésentatifs des médecins généralistes, à la concertation d'accompagnement de ce plan d'action.

Le SNJMG se félicite d'avoir représenté les jeunes générations (internes, remplaçants et jeunes installés) dans le mouvement de protestation de ce printemps et remercie les autres membres de l'intersyndicale (MG-France, Union Collégiale, Union Généraliste-FMF, Syndicat de la Médecine Générale - SMG) pour les premiers résultats déjà obtenus par la mobilisation des médecins généralistes.

Mission Hubert sur la médecine de proximité : que va t il sortir de cette "auberge espagnole" ?

Elisabeth Hubert, ancienne ministre de la Santé, remet ce jour au Présidentde la République le rapport de la mission qu'il lui avait confié sur la médecine de proximité.

Les premières impressions à la lecture de ce rapport rassurent sur le tourd'horizon auquel a procédé l'ancienne ministre. D'ailleurs, le SNJMG qui rassemble internes, remplaçants et jeunes installés et salariés en Médecine Générale, a recontré Mme E.Hubert à diverses reprises, tant en national qu'en local, pour porter les aspirations des nouvelles générations de médecins généralistes.

Il en découle un diagnostic largement partagé par la profession et de nombreuses propositions soutenues par le SNJMG depuis plus ou moins longtemps :
- lutte contre l'hospitalo centrisme de la Formation Médicale Initiale
- mise en conformité des premier et deuxieme cycles des études médicales avec le cursus européen LMD
- réévaluation de l'organisation des Epreuves Classantes Nationales (ECN) régissant l'entrée en troisième cycle (Internat)
- revalorisation de la Filiere Universitaire de Médecine Générale (FUMG) pour en faire une filère digne de ce nom, en adéquation avec les besoins de santé publique
- séparation des fonctions d’enseignant de celles de chercheur et praticien
- developpement de systemes d'informatisations répondant à un cahier des charges national assurant leur interopérabilité (entre ambulatoire et hopital, entre professionnels de santé) avec prise en charge financière correcte pour les professionnels de santé libéraux
- aides non seulement financieres mais aussi organisationnelles à l'installation et développement des maisons et poles de santé
- diversification des modes de rémunération des médecins généralistes

- amélioration de la protection sociale des médecins généralistes (et notamment de la couverture maternité)
- mise en place de 'profil de carriere'...

Mais, la lecture de ce rapport révèle aussi bien des dangers pour la Médecine Générale et les jeunes médecins généralistes.
Parmi ces nombreux dangers, le SNJMG s'inquiète déjà de trois situations emblematiques :

Alors que l'Etat est largement défaillant en matiere de FUMG, la mission fait reposer le developpement de cette filiere sur les épaules des médecins généralistes : "l'ensemble de la profession va devoir se retrousser les manches" déclare t elle dans le Quotidien du Médecin hier...

Alors que toutes les organisations de futurs et jeunes médecins se sont opposées à un projet de limitation de durée du temps de remplacement, la mission juge "incompréhensible" et "en discordance avec les valeurs portées par l’exercice de la médecine de premier recours (...) un temps de remplacement qui se prolonge pendant des années". Aussi, la mission propose une obligation de remplacement en zones sous dotées pour les remplaçants au long cours et évoque implicitement une limitation à terme de la durée du temps de remplacement....

Alors que les médecins généralistes se sont mobilisés cette année contre un processus d'alienation individuelle aux Agences Régionales de Santé (ARS), le rapport milite pour la contractualisation entre URPS et ARS, ouvrant le risque de contractualisation individuelle des médecins.
 
Avec ses seuls exemples, il est légitime de se demander si cette mission ne s'inscrit pas dans la lignée de la loi HPST : Sous bien des aspects sympathiques, elle avancerait des perspectives coercitives à plus ou moins breve échéance.
 
Le SNJMG assurera la représentation des jeunes générations de médecins généralistes pour s'opposer à de telles évolutions.

Benfluorex (Mediator) : un "scandale sanitaire" révélateur

Entre 1976 et 2009, plus de 500 patients seraient morts en France d'avoir pris du Benfluorex (Mediator). Et plus de 3500 auraient été hospitalisées pour des lésions des valves cardiaques. Ces chiffres sont donnés par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) suite à une enquete de la CNAM.

L'alerte mondiale sur les dangers du Benfluorex (Mediator) a été donnée en 1997. Si toute la famille de produits dont fait partie le Benfluorex (Mediator) a été retirée de la vente aux USA en cette même année 1997, il aura fallu attendre 1999 en France pour que la Commission de la transparence propose son déremboursement au vu de son peu d'intérêt thérapeutique. Ce n'est qu'en Novembre 2009 que le produit est finalement retiré de la vente en France (NB : la France a été le dernier pays européen à le faire, avec Chypre et le Portugal).

Il aura donc fallu un long et difficile parcours pour que ce produit (au mieux inefficace, au pire dangereux) soit enfin retiré. Aussi le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) tient il à féliciter la revue Prescrire (revue indépendante de l'industrie pharmaceutique), le député Gérard Bapt, le Dr Dupagne, et le Dr Frachon (CHU de Brest) pour leur action d'information des citoyens sur ce dossier de santé publique. 


Pour le SNJMG qui rassemble internes, médecins remplaçants et jeunes installés et salariés en Médecine Générale, ce dossier est révélateur de la (trop grande) influence de l'industrie pharmaceutique sur le système de santé francais.

Dans son livre, le Dr Frachon raconte comment a
près avoir recensé et analysé toutes les observations de valvulopathies du CHU de Brest, elle a alerté l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Ni la firme commercialisant Mediator°, ni l’Afssaps, pourtant censée protéger les patients et leur santé, ne se sont empressées pour prendre en compte les effets indésirables graves observés chez des patients sous benfluorex. L’auteure écrit qu’« (…) avec l’Afssaps, on “négocie” plus qu’on ne discute ».

Nous sommes dans un pays qui ignore le conflit d'interet : la gestion de la grippe A en a été un parfait exemple. Mais outre les experts et les politiques, l'industrie pharmaceutique finance l'essenteil des organisations d'étudiants en médecine, de médecins et de patients. Difficile d'y échapper...

Le SNJMG apprécie que le nouveau ministre de la Santé se soit immédiatement emparé de ce dossier et note avec interêt la constitution d'un groupe de suivi et l'ouverture d'une enquete de l'IGAS.

Quelques mois après avoir vu les autorités sanitaires s'auto congratuler de leur bonne gestion de la grippe A, la société française acceptera difficilement d'entendre ces mêmes responsables expliquer qu'ils ont agi au mieux de l'interet des patients dans leur gestion du Médiator.


Dans l'immédiat, le SNJMG invite tous les jeunes médecins généralistes à informer les patients ayant utilisé ce produit et d'adresser à un cardiologue tous ceux qui le necessitent.

 

 

NB : Le SNJMG est un syndicat indépendant dont le financement provient essentiellement des jeunes médecins généralistes. Il refuse tout financement de l'industrie pharmaceutique, de l'etat, de la sécurité sociale, du conseil de l'ordre des médecins et des unions de professionnels de santé.

Flash spécial : Mediator

Bonjour

 

Aujourd'hui, tous les médias parlent du benfluorex (Médiator°) !

 

Le SNJMG n'a pas tardé à réagir à ce cette information. Il est même intervenu cet après midi dans le chat Internet organisé par le Journal Le Monde avec le Dr Frachon du CHU de Brest.

 

Le nouveau ministre de la Santé appelle dés ce jour les patients ayant pris du Médiator à consulter leur médecin généraliste. 

Aussi, le SNJMG met il à la disposition des médecins généralistes une fiche pratique pour les aider à répondre aux questions de leurs patients.

Pour en disposer, merci de nous contacter à l'adresse : snjmg-info@wanadoo.fr

Toujours en matière d'information pratique, le SNJMG organise le 20 novembre 2010 à Paris (ce samedi après midi) son premier séminaire la saison sur les remplacements en Médecine Générale. Attention : le nombre de participants est limité et il n'en reste qu'une quinzaine : inscivez vous rapidement si vous êtes interessé pour y participer !

 

N'oublions pas, non plus, que le SNJMG organise le 17 novembre 2010 (ce mercredi soir) la réunion de rentrée des internes de médecine Générale de Paris/ile de France.

 

Enfin, le SNJMG informe ses adhérent(e)s qu'ils bénéficient d'un tarif réduit pour participer à la réunion de FMC "Médecine & enfance/MG" qui se déroulera le 27 novembre 2010 à la Maison de la Chimie à paris : 60 euro l'inscription au lieu de 100 euro !

Pour en savoir plus : Programme et bulletin d'inscription

 

A bientôt !

Nouveau gouvernement : les jeunes médecins généralistes attendent des changements

Suite au remaniement gouvernemental d'hier, Mme Bachelot quitte le ministere de la Santé pour rejoindre le ministère des solidarités et de la cohésion sociale.
 
Sur les 3 années écoulées, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) regrettera les reculs en matière d'accès aux soins et de justice sociale, l'echec de santé publique dans la gestion de la grippe A et les tentatives de la loi HPST de transformer les médecins généralistes en officiers de santé.
 
Mais le SNJMG qui regroupe internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, retiendra aussi la grève des internes à l'automne 2007 qui s'est opposée efficacement au projet de conventionnement sélectif et a obtenu des améliorations statutaires, et le mouvement des médecins généralistes en 2010 qui a contraint le Président de la République à accorder l'égalité pour la tarification de base des médecins.
 
Fidèle à sa tradition de laboratoire d'idées et de force de propositions, le SNJMG est totalement disponible pour travailler avec la nouvelle équipe ministérielle (Xavier Bertrand et Nora Berra) aussi bien sur les questions de santé publique que sur les dossiers concernant les jeunes médecins généralistes.

Lettre d'information du SNJMG #124

Bonjour

 

La revue Prescrire de Novembre 2010 ouvre un dossier consacré au Contrat d'Amélioration des Pratiques Individuelles (CAPI). Dans ce numero, la revue Prescrire rappelle qu'il s'agit d'un "avatar de la maîtrise médicalisée des dépenses d'Assurance Maladie" et que l'atteinte "des objectifs proposés n'assure pas que chaque patient reçoive les soins qui lui sont adaptés".

 

Au delà de ce dossier analytique, l'expérience personnelle du Dr Fraize, jeune installé, membre du SNJMG, démontre les limites pratiques du CAPI en termes de méthodes de mesure et de suivi du contrat : et surtout, il pose la question de sa finalité... 
Le SNJMG, syndicat attaché à la diversification des rémunérations et à la qualité des soins, apporte son soutien au Dr Fraize dans son action vis à vis de sa CPAM et propose à tous les jeunes médecins généralistes en butte aux mêmes difficultés de se rassembler pour mieux se faire entendre de la Sécurité Sociale.
  
S'il y a de nouveaux motifs de mobilisation du coté des médecins installés, cette rentrée reserve aussi un motif de satisfaction du coté des internes.
En effet, malgré ses nombreuses critiques envers la loi HPST, le SNJMG apprécie les modifications survenues dans le statut de l'interne à l'occasion de sa mise en conformité avec la dite loi. S'il ne s'agit donc pas d'une révision en profondeur du statut de l'interne, comme ce fut le cas la fois précédente en 1999, ces quelques améliorations statutaires répondent à des demandes communes des syndicats "junior".
Parmi celles ci, il y a en une, chère au SNJMG : l'extension officielle du repos de sécurité des internes aux activités hospitalières, universitaires et ambulatoires (Article R6153-2). Le SNJMG veut y voit un premier pas vers la mise en place d'un repos de sécurité pour toute garde en médecine ambulatoire...

 

Cette perspective positive en terme de Permanence de soins (PDS) se révèle bien opportune alors que la loi HPST tente de remettre en question les acquis de 2002 et que le Conseil National de l'Ordre condamne le Dr Tarpin à un mois ferme d'interdiction d'exercice (à compter du 1er Janvier 2011) pour avoir refusé d'obtempérer à une réquisition illégale. Avec cette condamnation, le Conseil National de l'Ordre sanctionne le Dr Tarpin (en dépit des jugements civils et admininistratifs) en privant ses patients d'un recours à leur médecin traitant en pleine période d'épidémies hivernales...

 

A propos d'épidémies hivernales, le succés de ses fiches pratiques sur la grippe A, l'année derniere, a incité le SNJMG à diffuser depuis la semaine dernière ses CAT 2010 face une suspicion de grippe. Comme les recommandations ministérielles sur la grippe A sont toujours officiellement en cours, le SNJMG les reprend sous une forme plus digeste (et donc plus pratique) que sur le site du ministère de la Santé, en y associant les remarques de la revue Prescrire sur la prise en charge des rhinopharyngites et bronchites banales et les recommandations de l'AFSSAPS sur la prise en charge de la toux des nourrissons de moins de 30 mois (celles d'Avril et d'Octobre 2010 mais aussi celles annoncées pour Mars 2011).

Pour en disposer, merci de nous contacter à l'adresse : snjmg-info@wanadoo.fr
NB : le SNJMG diffuse aussi depuis plus d'un mois une fiche pratique sur la vaccination anti grippale. Elle vient d'être mise à jour suite à l'avis du HCSP sur le vaccin intra dermique Intanza.

 

Toujours en matière de formation continue, le SNJMG informe ses adhérent(e)s qu'ils bénéficient d'un tarif réduit pour participer à la réunion de FMC "Médecine & enfance/MG" qui se déroulera le 27 novembre 2010 à la Maison de la Chimie à paris : 60 euro l'inscription au lieu de 100 euro !

 Pour en savoir plus : Programme et bulletin d'inscription

 

De son coté, le SNJMG organise le 20 novembre 2010 à Paris (samedi après midi) son premier séminaire la saison sur les remplacements en Médecine Générale. Attention : le nombre de participant et limité : inscivez vous rapidement si vous êtes interessé pour y participer !

 

Enfin le SNJMG organise le 17 novembre2010  (mercredi soir) la réunion de rentrée des internes de médecine Générale de Paris/ile de France.

 

A bientôt !

... sur Facebook :

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... sur Twitter :

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NB : Quelques exemples d'offres extraites de notre service Internet gratuit de petites annonces pour médecins généralstes :

 

- Remplacement de Médecine Générale dans le 19e arrondissement à Paris (75) 
Médecin généraliste recherche remplaçant(e) pour les fetes de fin d'année : du 20/12/2010 au 31/12/2010 
Contact : courriel : anniebela@gmail.com . tel : 06 60 45 14 65 

 
- Vacations au CDAG de la Rochelle (17)
Le CDAG de La Rochelle est en grande difficulté actuellement du fait du départ proche du Docteur Estelle LARGE. Il serait donc urgent pour nous de trouver soit un PH à temps partiel pour remplacer le Docteur Estelle LARGE soit des médecins susceptibles de faire une vacation par semaine de dépistage et ou d'informations tout public.
Contact : Lucie.MARCHANDEAU@ch-larochelle.fr
 
- Bail professionnel à la Rochelle (17)
Bail professionnel à proximité immédiate du centre commercial Louis Guillet entièrement rénové (Commerces alimentaires, services et pharmacie). Gros potentiel au cœur du quartier de Mireuil, à forte concentration d’habitat, situé en Zone Franche Urbaine (12 000 habitants). Locaux en rez de chaussée sur rue de 250 m² avec une entrée sur voie passante. Possibilité de location en totalité ou division de la surface selon activité ou besoin. Locaux libres de suite. Tarif 9,00 € le m² HT à débattre.

Contact : Office Public de l’Habitat de l’Agglomération de La Rochelle, Fabienne BERNICARD (05 46 00 76 95)


- Médecin généraliste dans une MSP à Ainay le Chateau (03)
Une Maison de Santé Pluridisciplinaire en cours de création recherche un deuxième médecin.
Outre les médecins, elle se compose d'un kine, un dentiste, 3 infirmieres, une psychologue, une diététicienne, un podologue et une orhophoniste.
Cette future MSP a l'ambition d'apporter à la population ce qui se fait de mieux actuellement selon les recommandations de HAS, avec partage des dossiers  education des patients, protocolisation, etc...
Les conditions financieres sont tres attrayantes avec diminution importante de la fiscalite ; la proximité d'un centre hospitalier specialisé interdepartemental permet de cumuler un poste a mi temps
Contact : Docteur GEORGES BUFALINI (georges.bufalini@orange.fr)
 
- Médecin généraliste dans une MSP à Pellevoisin (36)

Dans le cadre de son projet de Maison de Santé Pluridisciplinaire (MSP), la commune de PELLEVOISIN, située dans le Berry, aux confins de la Touraine, recherche un médecin généraliste pour venir exercer dans un bassin de vie de près de 6 000 habitants qui a perdu 4 médecins ces trois dernières années.

Aucun investissement n'est à prévoir par ce futur médecin qui exercera dans la MSP dont le projet est en cours d'approbation à l'Agence Régionale de Santé (ARS) avec les adhésions acquises d'autres professionnels de santé qui sont: un médecin généraliste, deux infirmiers, un kinésithérapeute, une orthophoniste, un pédicure-podologue, une psychologue clinicienne, une sage-femme et un ostéopathe.

Dans l'attente de l'aménagement de cette MSP – 18 mois à 2 ans - , la commune de Pellevoisin met IMMEDIATEMENT et GRATUITEMENT un cabinet entièrement équipé (bureautique, informatique et matériels spécifiques) à sa disposition dans une maison de caractère en plein centre-bourg.

Un logement pouvant aller jusqu'au T4 pour un loyer très modique peut être mis immédiatement à disposition. Son chauffage est pris en charge par la commune.

La commune de Pellevoisin située entre Châteauroux et Tours dispose:

-        d'une pharmacie,

-        d'un site religieux reconnu et en pleine croissance,

-        d'un EHPAD ( soixante-dix lits dont 29 Alzheimer )

-        d'un Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique ( Moissons Nouvelles),

-        d'un Centre d'accueil de toxicomanes,

-        d'un cabinet de médecin généraliste,

-        d'une école maternelle et primaire,

-        d'une zone industrielle,

-        de différents commerces (restaurant, boulangerie, épicerie, boucherie-charcuterie, tabac-presse, salon de coiffure, fleuriste, garagiste, notaire)

Contacts: Mairie – tél : 02.54.39.00.68 . Fax : 02.54.39.00.66 . Courriel : PELLEVOISIN@wanadoo.fr

 

- Médecin généraliste à Brignais (69)

MG cède, cause retraite, cabinet médecine générale à 1 ou 2 associés, informatisé, tenu 35 ans, secteur privilégié Sud-ouest Lyonnais, centre ville Brignais 69530

Contact : Dr B. Gentil-Becoz (04-78-05-13-51)

 

- Médecins généralistes à Corbeil Essonnes (91)

Groupe medical 13 rue st nicolas corbeil essonnes 91100 dont 2 medecins (peri) retraités recherche confreres ou conseurs Pas de rachat de clientéle .charges reduites .possibilite essai collaborateur 6 mois  telephoner ou venir nous voir le matin.

Contact : Jean Raspail (0164965992)

CAPI : quelle fiabilité ? Quelle pertinence ?

A l’heure du premier bilan annuel des CAPI (Contrats d’Amélioration des Performances Individuelles), le SNJMG (Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes) voit malheureusement se confirmer certaines de ses craintes formulées l’an dernier.

Les Jeunes Médecins Généralistes sont en pointe dans le combat pour l’évolution et la revalorisation de leur métier. A ce titre, ils ont pleinement conscience que le seul paiement à l’acte n’est satisfaisant ni pour les médecins, ni pour les patients, ni pour la société. La diversification des modes de rémunération fait partie des mesures nécessaires, via la création de forfaits en relation avec le mode d'exercice et des critères qualitatifs de pratique.

A l'étranger, ce sont les systèmes qui associent ces trois modes de rémunération des médecins généralistes qui permettent d’obtenir les meilleurs résultats de santé publique, tout en optimisant les dépenses.

A ce titre, la mise en place du CAPI peut être considérée comme une nouvelle tentative, après l'option référent.

Encore faut-il que les instruments de mesure soient fiables et transparents, que les objectifs fixés correspondent à de vrais enjeux de santé publique et que ce contrat relève du champ conventionnel, assurant sa cogestion entre les représentants des médecins généralistes et ceux des caisses de sécurité sociale.

Si le but est d’assurer une meilleure qualité des soins, nous ne pouvons que soutenir le dispositif. Il est de même parfaitement légitime, pour la société, de chercher à promouvoir des soins au meilleur coût tant que cela ne se fait pas au détriment des patients.

Hélas, les premiers retours ne semblent pas confirmer ces aspirations.

L’exemple du Dr Stéphane Fraize, jeune médecin généraliste installé dans un secteur rural du Périgord, est révélateur.

En effet, son relevé contient des inexactitudes flagrantes (nombre de patients enregistrés, statistiques de prescription incohérentes). Devant l’impossibilité d’obtenir des explications précises, et bien que crédité d’un taux de réalisation de 99% sur les objectifs médicaux, il vient d’introduire un recours auprès de la CPAM de Dordogne.

Le Dr Fraize souligne aussi l’exemple symbolique de l’Hydrochlorothiazide, produit ancien que toutes les recommandations placent en première ligne dans le traitement de l’hypertension artérielle. Plutôt que de respecter l’esprit du CAPI avec intelligence, les caisses ont fait le choix d’en appliquer strictement la lettre et de ne pas assimiler ce médicament au répertoire des génériques.

Autant d’éléments qui motivent le SNJMG à redemander que ces contrats puissent s’appuyer sur des données sérieuses et vérifiables. Il paraît également indispensable que la pertinence des critères retenus et le suivi des contrats fassent l’objet d'accords avec les partenaires conventionnels.

Le SNJMG soutient pleinement l'action du Dr Fraize et lance un appel aux autres jeunes médecins généralistes connaissant les mêmes problèmes : rassemblons nous pour nous faire entendre !

100 recommandations pour un avenir meilleur ? Pour certaines, oui... mais pas pour d’autres !

L’ensemble des structures d’étudiants en médecine et de jeunes médecins (ANEMF, ISNAR-IMG,ISNCCA, ISNIH, ReAGJIR et SNJMG) et déplorent que soient mises par écrit des idées et des propositions réactionnaires, basées sur des faits et des expériences non représentatifsde la réalité du terrain.

 

 Nous condamnons fermement les propositions 57 à 59 qui sont en totale contradiction avectoutes les études réalisées sur les phénomènes régissant l’installation des jeunes médecins.

 

Les jeunes médecins fuient déjà massivement l’exercice libéral. Pour ceux d’entre eux qui s’yengagent, il a clairement été démontré par plusieurs études que, pour une très grandemajorité des jeunes médecins, le remplacement est une étape importante et indispensableavant l’installation définitive.

 

Brider le remplacement et la primo-installation, c’est brimer ces jeunes médecins qui ontchoisi l’exercice libéral, c’est aggraver le manque d’attractivité pour ce mode d’exercice et encourager la fuite vers d’autres pratiques.

 

CMSF et SML s’accordent pour dire, dans leur proposition 67, qu’“il faut préférer la carotte aubâton”. Pourquoi alors détourner le bâton vers leurs plus jeunes confrères ?

 

Loin des conflits de générations, et dans un esprit de solidarité intergénérationnelle, les tudiants en médecine et jeunes médecins n’aspirent qu’à travailler de concert avec leursaînés pour bâtir le système de soins de demain.

 

Nous refusons encore une fois de supporter seuls le poids d’une gestion désastreuse de ladémographie médicale durant les trois dernières décennies.

Statut de l'interne en médecine : Bien mais peut mieux faire !

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) qui rassemble internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, a pris connaissance du nouveau statut de l’interne en médecine qui vient d'être publié au « Journal officiel » (décret du 8 octobre publié le 10).

La précédente rénovation du statut de l'interne datait de 1999. Il s'agissait alors d'une vaste remise à plat du statut qui faisait suite aux grèves des internes en médecine de 1998 et 1999, dont le SNJMG était partie prenante.

La rénovation de 2010 relève plus de réajustements formels d’adaptation réglementaire à la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST).

Mais, il y a aussi dans ce texte quelques nouveautés répondant à certaines revendications communes des organisations d'internes en médecine. Et, il est légitime de penser que le dernier mouvement de grève des internes en 2007 n'est pas pour rien dans ces nouveautés...

Parmi ces nouveautés, il faut noter :
-  l'inscription dans le statut de l'interne de l’indemnité de sujétion pour les "premier" et "deuxième" semestres (NB : le SNJMG avait obtenu en 1996 l'attribution de cette indemnité aux internes de médecine générale en "premier semestre", mais cette indemnité, comme celle des "deuxième semestre", faisait l'objet d'arrétés distincts du statut de l'interne) 
- l'évolution positive de droits sociaux : élargissement de la mise en disponibilité avec prise en compte des couples "pacsés" , création d'un congé de présence parentale et d'un congé de solidarité familiale, possibilité de temps partiel thérapeutique...
- la conservation pour les étudiants nommés "faisant fonction d'interne" à l'issue de leur internat, du bénéfice du montant des émoluments qu'ils perçoivent au cours de leur dernière année d'internat (nouveauté correspondant pour partie à une ancienne revendication du SNJMG).

Enfin, le SNJMG apprécie particulièrement que la nouvelle rédaction du statut de l'interne étende officiellement le repos de sécurité aux activités hospitalières, universitaires et ambulatoires (Article R6153-2). Ainsi, l'activité ambulatoire s'aligne t elle progressivement sur l'activité hospitaliere ou universitaire sur la question sensible des gardes, comme le demande le SNJMG depuis les grèves concomittantes des internes et des médecins généralistes de l'hiver 2001/2002. 
 
Au delà de ces nouveautés bienvenues, le SNJMG souhaite que cette rénovation partielle soit le premier pas vers une réforme plus ambitieuse du statut des internes et des faisant fonction d'internes en médecine.