"Implant files" (enquete internationale)

Mic mac des vaccins contre la grippe : le silence du ministère de la Santé

 
Voici un mois, le SNJMG interpellait le ministère de la Santé sur le quasi doublement du coût des vaccins contre la grippe (1). 
 
Malgré la reprise de cette dénonciation par d'autres syndicats médicaux, le ministère de la Santé est resté muet. Et il n'en a pas été question pour le lancement officiel de la campagne de vaccination contre le grippe (2).  
 
Mais voici que l'ANSM communique depuis le 29 octobre 2018 (3) sur des erreurs de délivrance et d’injection du vaccin Influvac Tetra (Mylan) à des enfants de moins de 18 ans alors que ce vaccin n’est pas indiqué pour cette tranche d’âge.
 
Cette confusion vient du fait que le vaccin tetravalent de Mylan, à la différence des deux autres, n'a pas d'AMM pour les enfants de 6 mois à 17 ans et que comme notre syndicat l'a expliqué, le vaccin tri valent de Mylan, Influvac, seul trivalent à disposer d'une AMM cette année (pour toute personne à partir de l'age de 6 mois), n'est pas disponible en pharmacie.
 
Ainsi, le scandale d'un quasi doublement du coût des vaccins, sans raison scientifique valable (au vu des conclusions de la Haute Autorité de Santé), se double d'une confusion dans l'utilisation des vaccins.
 
Mais, tout ceci ne provoque toujours pas de réaction au ministère de la Santé...
 
 
Contact presse : Sayaka Oguchi
 
 
(1) : Communiqué SNJMG (Communiqué du SNJMG - 06.10.18)
(2) : Ce probleme n'est pas du tout abordé dans le dossier de presse officiel du 18 octobre 2018
(3) : Consignes d’utilisation des vaccins anti grippaux chez les enfants : Attention à la confusion entre InfluvacTetra pour adultes et Influvac destiné aux enfants (Point d'Information - ANSM - 29.10.18)
 

"Pharma papers" : le SNJMG dénonce encore et toujours la présence de l'industrie pharmaceutique dans l'internat de Médecine Générale

 
Basta ! et l’Observatoire des multinationales, en partenariat avec le collectif EurosForDocs, lancent ce jour les « Pharma Papers » pour "mettre en lumière la toile d’influence tissée par les laboratoires pharmaceutiques, à coups de millions d’euros, autour de la profession médicale et des législateurs".
 
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) est un syndicat indépendant, depuis toujours, de l'industrie pharmaceutique et des produits de santé, il rassemble internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés (depuis moins de 10 ans) en Médecine Générale. Depuis sa création, il dénonce la présence des laboratoires dans le milieu médical et notammentdans la formation des Médecins Généralistes.
 
Concernant l'internat de Médecine Générale, il a notamment révélé deux situations scandaleuses impliquant des doyens de facultés de médecine à Bordeaux en 2011 (1) et Tours en 2013 (2).
 
C'est pourquoi, le SNJMG avait salué l'année dernière l'adoption par les doyens des facultés de médecine et d’odontologie d'une charte éthique et déontologique (3). 
 
En ce mois de novembre 2018, dès la semaine de rentrée des internes, le SNJMG a été informé que des internes de Médecine Générale (notamment sur Paris - Ile de France) avaient été "invités" à participer à des "formations" organisées par des laboratoires sur leur lieu de stage.
 
Le SNJMG a immédiatement alerté les internes membres du syndicat du caractère néfaste de cette situation et les a invité à remonter au syndicat tout autre cas semblable. Par ce communiqué, le SNJMG entend diffuser son alerte à toutes et tous les internes (qu'ils soient de Médecine Générale ou d'autres spécialités, en métropole ou en outre mer) afin de constituer un observatoire sur les différentes approches des internes en stage par l'industrie pharmaceutique et les moyens de les éviter : tous les internes confronté(e)s à ces situations sont invité(e)s à nous contacter à l'adresse, info@snjmg.org.
 
Par ailleurs, en tant que syndicat représentatif des internes de Médecine Générale en Ile de France, le SNJMG demande à rencontrer Mr Martin Hirsch, directeur de l'APHP, CHU de rattachement des internes de Paris - Ile de France, pour discuter de cette problématique.


 

Plus de financement possible pour les actions de DPC en 2018

Voici le message diffusé depuis hier aux Médecins Généralistes par l'Agence Nationale du DPC :

 

Nouvelle mesure de prise en charge

A la fin du mois d'octobre 2018, l'Agence enregistrait déjà 10 000 demandes d'inscription supplémentaires par rapport à la totalité des demandes d'inscription enregistrées pour 2017. Cela induit une forte tension sur l'enveloppe de votre profession.

La section professionnelle des médecins a fait le choix de mettre en oeuvre le dispositif de la liste d'attente.

En conséquence, celui-ci est mis en place à compter du 7 novembre 2018, date de suspension de l'enveloppe de votre profession. A partir de cette date, si vous vous inscrivez pour la 1ère fois en  2018 à une action de DPC, vous pourrez prétendre à une éventuelle prise en charge en fonction de votre rang sur la liste d'attente dès lors qu'interviendra une annulation d'inscription d'un autre médecin.

Au plus tard 14 jours avant le début de votre session de DPC, l'Agence vous informera ainsi que l'organisme dispensant l'action de DPC, par courriel (adresse courriel disponible sur votre compte personnel) sur la prise en charge éventuelle de votre participation.

A noter : si votre prise en charge ne peut avoir lieu, vous pourrez annuler votre inscription.



En pratique, à compter de la mise en place de la liste d'attente
 

Si votre demande de 1ère inscription pour 2018 intervient au moins 14 jours (délai minimum pour être sur liste d'attente) avant le début de la session de DPC, vous pouvez choisir de bénéficier de la liste d'attente. Dans ce cas :

  1. Une prise en charge à "0€" sera indiquée le jour de votre demande d'inscription et vous serez mis sur liste d'attente ;
  2. Un courriel vous sera adressé au plus tard la veille du début de votre session vous informant sur la possibilité de votre prise en charge ;
  3. Si la prise en charge n'est pas possible, vous pourrez, si vous le souhaitez, annuler votre inscription.

Si votre demande de 1ère inscription pour 2018 intervient moins de 14 jours avant le début de la session de DPC : vous pouvez vous inscrire mais vous ne pourrez pas être mis sur liste d'attente et, par conséquent, ne bénéficierez d'aucune prise en charge de l'Agence.

Si vous vous êtes inscrit à une seule action en 2018 dont la session a été annulée à l'initiative de l'organisme de DPC après la mise en oeuvre de la liste d'attente, vous pourrez bénéficier de celle-ci. Dans ce cas la date d'inscription à la session annulée sera retenue pour déterminer votre rang dans la liste d'attente si vous vous inscrivez à une autre session.

Exemple : si vous vous êtes inscrit en janvier à une action de DPC dont la session devait avoir lieu en décembre et que cette session est annulée à l'initiative de l'organisme DPC après le 7 novembre et si vous vous inscrivez aujourd'hui à une nouvelle session, vous serez mieux classé qu'un médecin s'inscrivant pour la première fois ce même jour.  

Bon à savoir : la fiche explicative "Liste d'attente : comment ça marche ?" est disponible sur votre espace professionnels de santé, menu "Le DPC en pratique" - "Documents".

 

Les médecins s'étant déjà inscrits à au moins une action de DPC pour l'année 2018 ou ayant déjà au moins une demande d'inscription en cours sur leur compte personnel ne pourront pas être pris en charge par l'Agence pour de nouvelles demandes de participation.

 

Important : Toute demande d'inscription réalisée avant la mise en place de la liste d'attente, même pour des actions de DPC débutant après cette date, sera bien prise en charge dans les conditions initialement prévues.

 

Pour rappel, la 1ère période d'obligation triennale du DPC s'achèvera fin 2019. Vous disposez encore d'une année pour accomplir ou compléter votre parcours de DPC.

A ce titre, les inscriptions aux actions de DPC pour 2019 seront possibles dès début décembre.

Déploiement de 400 médecins salariés : Première réunion de concertation

C'est la rentrée des internes de Médecine Générale !

Mis à jour le lundi 26 novembre 2018

 

Ce jour, marque le début du semestre d'hiver 2018 - 2019 des internes de Médecine Générale ; c'est donc une nouvelle année universitaire qui commence pour eux !

NB : en 2019, le semestre d'été débutera le lundi 6 mai et celui d'hiver, le lundi 4 novembre.

Voici donc quelques infos de base pour l'internat de Médecine Générale, notamment à destination des nouveaux internes issus des ECN 2018 :

 

Temps de travail :

Il est limité à 48 heures par semaine (moyenne calculée sur une période de 3 mois) sur la base de 10 demi-journées de travail par semaine dont 8 demi-journées en stage, et 2 de formation.

 

Rémunération fixe :

La rémunération brute annuelle de base est :
Internes de 3ème année : 25 500,55 € ;
Internes de 2ème année : 18 383,46 € ;
Internes de 1ère année : 16 605,13 €.

Il faut y ajouter l’indemnité de sujétion (432,58 € mensuel) voire les indemnités compensatrices :
Majoration pour ceux qui sont non logés et non nourris : 1004,61 € ;
Majoration pour ceux qui sont non logés mais nourris : 334,32 € ;
Majoration pour ceux qui sont non nourris mais logés : 670,29 €.

Rappel : Du temps de l'ancien concours de spécialités, le concours était dans un premier temps organisé en septembre/octobre et les résultats connus lors du premier semestre de troisieme cycle. Ce semestre était bien décompté dans le nombre de semestre à valider pour le troisième cycle mais n'était pas reconnu comme semestre d'internat, ce qui se traduisait par l'absence de versement de l'indemnité de sujetion lors de ce semestre. Quand le concours de spécialités a été déplacé en Juin de façon à ce que les résultats soient connu pour le début du troisième cycle. L'indemnité de sujetion a été versée dès le premier semestre mais uniquement pour les internes de spécialités, au motif qu'ils étaient les seuls concernés par le changement de calendrier ! C'est le SNJMG qui, à la fin des années 1990, a obtenu des ministères concernés (Santé et Enseignement supérieur) le versement de l'indemnité de sujétion pour les IMG 1er semestre, mettant fin à cet injustice. 

NB sur la rémunération en année de recherche : l’étudiant perçoit une rémunération égale à la moyenne des émoluments de deuxième et troisième année d’internat (Article R6153-11 du Code de la Santé Publique) soit actuellement 24 182,74 € en montant brut annuel.



Rémunération supplémentaires :

- gardes (Arrêté du 20 mai 2016) :

119.02 € pour les gardes de nuit en semaine,

130,02 € pour les gardes de nuit de WE/F et les gardes supplémentaires (gardes en sus du service de garde normal : 4 gardes de semaine et une garde de weekend),

65,01 € pour les demi-gardes supplémentaires (demi-gardes en sus du service de garde normal : 4 gardes de semaine et une garde de weekend),

"Pan sur le bec !" : il ya une erreur sémantique dans notre tweet, nous voulions dire "modification" et non "suppression" des gardes supplémentaires.

- astreintes (Arrêté du 6 août 2015)

Indemnité forfaitaire de base de 20 € pour chaque période d’astreinte, déplacée ou non. 

Comptabilisation et indemnisation des déplacements durant les périodes d’astreinte  :
"Le temps d’intervention sur place est décompté en heures, à hauteur du temps réellement effectué.
Le temps de trajet est décompté de manière forfaitaire pour une heure aller-retour. Quel que soit le nombre de déplacements réalisés au cours d’une période d’astreinte, la forfaitisation du temps de trajet est plafonnée à deux heures au total.
Afin de permettre cette comptabilisation, un système d’équivalence pour les astreintes, qui ne peut être opposable dans le cadre du service quotidien de jour, est mis en place. Chaque plage de cinq heures cumulées, temps de trajet inclus, est convertie, au titre du trimestre concerné, en une demi-journée.
Chaque plage de cinq heures cumulées fait l’objet du versement d’une demi-indemnité de sujétion d’un montant de 59,50 €.
Par dérogation au précédent alinéa, les déplacements d’une durée de trois heures d’intervention sur place font l’objet d’un décompte du temps à hauteur d’une demi-journée et du versement d’une demi-indemnité de sujétion d’un montant de 59,50 €.
Le décompte du temps d’intervention sur place et du temps de trajet réalisés pendant une période d’astreinte ne peut dépasser l’équivalent de la comptabilisation de deux demi-journées et le versement d’une indemnité de sujétion d’un montant de 119 €.
"

- prime SASPAS (Arrêté du 4 mars 2014)

125 € mensuel de prime de responsabilité

- indemnité transport pour stage ambulatoire (Arrêté du 4 mars 2014)

130 € mensuel pour les « internes qui accomplissent un stage ambulatoire dont le lieu est situé à une distance de plus de quinze kilomètres, tant du centre hospitalier universitaire auquel ils sont rattachés administrativement que de leur domicile »

L'indemnité forfaitaire de transports facilite la réalisation des stages dans des cabinets de ville, des maisons et centres de santé, plus particulièrement dans des zones éloignées du lieu de formation des étudiants et des internes.

Cette indemnité n'est pas cumulable avec d'autres dispositifs de prise en charge totale ou partielle des frais de transports. L'intéressé peut choisir de renoncer à cette indemnité s'il bénéficie d'un dispositif plus avantageux mais a contrario doit renoncer à tout autre dispositif d'aide au transport pour en bénéficier.
Cette prime est cumulable avec l'indemnité d'hébergement de 200 €

Pour percevoir l'indemnité, il convient de compléter un formulaire de demande, à remettre au CHU de rattachement.

- indemnité logement pour stage ambulatoire dans une zone médicalement sous-dotée 

200 € mensuel pour les internes qui accomplissent un stage ambulatoire en zone médicalement sous-dotée et « dont le lieu est situé à une distance de plus de trente kilomètres, tant du centre hospitalier universitaire auquel ils sont rattachés administrativement que de leur domicile »

L'indemnité forfaitaire d’hébergement facilite la réalisation des stages dans des cabinets de ville, des maisons et centres de santé, plus particulièrement dans des zones éloignées du lieu de formation et du domicile des internes.

Cette aide est attribuée aux internes qui ne bénéficient :
ni d’un hébergement octroyé par une collectivité locale
ni d’une aide financière octroyée par une collectivité locale.
Cette prime est cumulable avec l'Indemnité de transports de 130 €

Pour percevoir l'indemnité, il faut en faire la demande doit être faite auprès de la direction des affaires médicales de votre CHU de rattachement.

 

Absences pour événements familiaux :

Sous réserve des nécessités du service, peuvent être accordés :

Mariage : 5 jours ouvrables
Naissance ou adoption : 3 jours ouvrables
Maladie très grave ou décès du conjoint père, mère ou enfants : 3 jours ouvrables
Garde d'enfant malade : 12 jours ouvrés par an, à partager entre conjoints (cf circulaire FP n°1475 du 20 juillet 1982)

Dans le cas d'un mariage ou d'un décès, il appartient aux chefs de service d'examiner si, compte tenu des déplacements à effectuer, la durée de l'absence peut être majorée de délais de route (maximum : 48 heures, aller et retour).

 

Les internes sont soumis à une triple tutelle :

L’ARS est compétente pour :
- vos choix de stages (formation pratique) hospitaliers et extra-hospitaliers ;
- votre classement ;
- l'attribution d'une année-recherche ;
- le droit au remords.

Le C.H.U. de rattachement est compétent pour :
- votre nomination en qualité d'interne,
- la mise en disponibilité,
- le régime disciplinaire,
- le suivi des congés.
Votre établissement d'affectation est compétent pour tous les autres actes de gestion : prise en charge financière, gardes, demandes de congés...
Toutefois, vous relevez exclusivement de votre CHU de rattachement lorsque vous êtes affecté(e) dans ce même établissement, dans un établissement hospitalier militaire, dans un établissement hospitalier privé participant au service public et ayant passé convention, dans un organisme agréé extra-hospitalier ou un laboratoire agréé de recherche.

La faculté est compétente pour :
- votre inscription universitaire, 
- votre formation théorique 
- la validation de vos stages.

 

NB : Vous pouvez suivre les temps forts de cette rentrée sur Twitter :

 

Octobre Rose : Un naufrage de la santé publique

 
Plus que quelques heures et il en sera fini de l'édition 2018 de la campagne Octobre Rose.
Comme tous les ans depuis 1994 en France, ce mois d'Octobre a été l'occasion de communications, d'actions et de mobilisations contre le cancer du sein et en faveur du dépistage et de la récolte de fonds pour la recherche. Comme les années précédentes, les agences sanitaires, le ministère de la Santé et tout le gouvernement s'associent à cette campagne en promouvant le dépistage du cancer du sein par mammographie (1). 
Sur cette première lecture, il serait légitime de se réjouir du succès d'une telle campagne vis à vis de la santé publique. Hélas, la réalité est bien différente...
L'Institut National du Cancer (INCa) et, dans sa foulée, les autres agences sanitaires ainsi que le ministère de la Santé et le gouvernement communiquent sur le "dépistage" du cancer du sein avec des arguments non conformes aux données actuelles de la science. 
Selon la revue Cochrane (2), pour une vie sauvée sur 2000 femmes dépistées par mammographie sur un période de 10 ans, il faut déplorer 200 fausses alertes (avec les effets psychologiques induits), 10 sur-diagnostics (avec les traitements lourds qu'ils supposent : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie) et un décès des suites des traitements (3). Or, cette information est sciemment si ce n'est occultée du moins balayée d'un revers de main par la communication officielle de l'Etat (4).
En tant que syndicat indépendant de Jeunes Médecins Généralistes (4), le SNJMG veille depuis sa création à fournir une information scientifique éprouvée (Evidence Based Medicine - EBM) libérée de tout lien industriel ou commercial pour une prise de décision partagée entre praticien et patient. Ainsi, à propos du dépistage par mammographie du cancer du sein, il a dernièrement soutenu (5) la lettre ouverte co signée par différentes organisations (Formindep, Cancer rose, UFC - Que choisir, Groupe Princeps) - aux quelles s'est joint le médecin généraliste et blogueur, Dominique Dupagne - pour demander à l'INCa de revoir sa communication sur le sujet, en tenant compte notamment des conclusions critiques de la concertation citoyenne lancée par Mme Marisol Touraine.
De plus, le SNJMG rappelle que la campagne Octobre Rose n'est que la déclinaison française - par le magazine "Marie Claire" et le groupe industriel de cosmétiques "Estée Lauder" - du National Breast Cancer Awareness Month soutenu financièrement par l'entreprise Imperial Chemical Industries... ce qui place cette manifestation dans l'univers du "charity business" à l'anglo saxonne.
Afin que la mobilisation de bonnes volontés et d'engagements sincères ne soit pas détournée à des fins commerciales, que le mois d'octobre ne soit plus l'occasion de messages de mauvais gout (6) et que la santé publique ne soit plus ainsi dévoyée, le SNJMG poursuivra son action pour une information médicale de qualité et continuera, autant que de besoin, son interpellation des agences sanitaires et du ministere de la Santé.
 
Contact presse : Sayaka Oguchi
presidente@snjmg.org - 07 61 99 39 22
 
 
(1) Tweet d'Agnes Buzyn (03.10.18)
(4) Video INCa (24.09.18)
(5) Communiqué SNJMG (09.04.18)
 

Journée syndicale de rentrée le 24 novembre 2018 à Paris

Bienvenue !
 
L’ Assemblée Générale Ordinaire 2018 du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) aura lieu le samedi 24 Novembre 2018 dans les locaux de notre partenaire, la revue Prescrire, au 68-70 Boulevard Richard Lenoir - 75011 PARIS (M° Richard-Lenoir ou M° Saint Ambroise) 
Code d'entrée : il vous sera envoyé par SMS (-> merci de nous laisser votre numero de telephone portable sur notre 
Formulaire d'inscription en ligne !)
Puis interphone au nom de Prescrire, la salle est au bout de la cour.

Cette AG s'intègre dans une journée syndicale de formation et de convivialité dont voici le programme :
- 13h00 - 14h00 : Accueil des participants
- 14h00 - 16h00 : Ateliers de formation (installation, début des remplacement, droit en santé mentale)
- 16h00 - 16h30 : Pause
- 16h30 - 18h30 : Assemblée Générale (vote des rapports annuels - activité et trésorerie - et élection BN)
- 19h30 - 22h00 : Repas convivial dans un restaurant parisien
 
Une inscription préalable est nécessaire pour nous permettre d'organiser au mieux cette journée syndicale : Formulaire d'inscription en ligne.
NB : l'inscription au repas convivial du soir se fera de façon séparée le jour même pendant la pause entre les ateliers de formation et l'AG.
 
L'inscription pour toute ou partie de la journée est gratuite pour nos adhérents, à jour de cotisation, mais cette journée syndicale est ouverte à toutes et à tous (externes, internes, remplaçant-e-s, installé-e-s, salarié-e-s). 
Pour ceux qui voudraient participer aux ateliers de formation sans être membre du syndicat, l'inscription est payante : 
Tarifs d'inscription : 24 euros (externes / internes), 45 euros (remplaçants) ou 84 euros (installés ou salariés)
Supplément tarifaire pour inscription tardive (après le 16 novembre 2018) : 10 euros 

Rappel : pour l'Assemblée Générale, il est indispensable d'être à jour de sa cotisation au SNJMG pour exercer son droit de vote.
 
Merci de vous inscrire le plus rapidement possible sur ce formulaire, d'autant que les places dans les ateliers étant limitées, ce sont les premiers inscrits qui seront les premiers assurés de participer aux ateliers de formation.
 
Pour tout renseignement (notamment règlement des frais d'inscription ou de la cotisation syndicale), n'hésitez pas à vous rapprocher du secrétariat : 
info@snjmg.org
07.71.05.13.81
 
Au plaisir de nous y retrouver !
Sayaka Oguchi
Présidente du SNJMG

Arrêts de travail : la position du syndicat des jeunes médecins généralistes

 

La ministre de la Santé, Mme Agnès Buzyn a annoncé, ce jeudi 25 octobre 2018, le dépôt par le gouvernement d'un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2019 (PLFSS 2019) concernant les arrêts de travail. 

Cet amendement reprend 2 mesures issues d'une liste de propositions remise au gouvernement la semaine dernière lors d'un point d'étape de la mission Seiller-Bérard-Oustric sur la prise en charge des arrêts-maladie, le rapport définitif étant attendu pour décembre 2018.
 
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes - SNJMG (1) approuve la mesure qui permettra aux médecins de prescrire des temps partiels thérapeutiques d'emblée, c'est-à-dire sans passer d'abord par un arrêt à temps complet et sans attendre l'accord préalable de la caisse primaire. Reste à s'assurer que, comme pour la prescription d'un arrêt à temps complet, cette prescription de temps partiel thérapeutique s'impose à l'employeur, même si le patient est un agent de la fonction publique....
 
En revanche, le SNJMG s'inquiète de l'annonce d'une obligation de dématérialisation des arrêts-maladie :
D'une part, le SNJMG signale qu'il n'est pas possible actuellement de télétransmettre les arrêts maladie pour les agents de la fonction publique ni pour les assurés de la plupart des régimes spéciaux. 
D'autre part, le SNJMG rappelle qu'il n'existe actuellement pour les médecins aucune obligation de télétransmission de documents administratifs.
 
A la lecture de l'amendement (2), le SNJMG est rassuré par les préventions énoncées explicitement sur un calendrier progressif de mise en place de la mesure comme par la délégation aux parties conventionnelles des détails pratiques d'application.
En revanche, le SNJMG désapprouve le principe "sec" d'une obligation de dématérialisation :  le SNJMG demande à la ministre de la Santé d'opter pour une démarche incitative, à l'exemple de ce qui se fait pour la télétransmission des feuilles de soins électroniques (FSE).
 
Cette dématérialisation des arrêts doit logiquement entraîner pour l'Assurance Maladie une simplification de ses démarches internes et un raccourcissement des temps de traitement des demandes des assurés. Mais, le SNJMG doute de tout autre interêt de la mesure... à moins que le gouvernement n'attende de celle ci une mise en route plus précoce des procédures de contrôle afin de limiter la hausse des arrêts maladie (3).
 
Au sujet de la hausse des arrêts de travail, le SNJMG rappelle certains faits bien connus : la « fraude » aux arrêts maladie reste marginale (En 2010-2011, la Caisse nationale d’assurance-maladie avait tiré au sort 9300 dossiers et n’avait trouvé que 0,17 % de dossiers frauduleux d’un point de vue administratif), le recul de l’âge de départ à la retraite a un impact négatif sur les arrêts maladie (La durée moyenne d’un arrêt indemnisé s’établit à 76 jours en 2016 pour les 60 ans et plus, contre 52 jours pour les 55-59 ans et 35 jours pour l’ensemble de la population) et la dégradation de conditions de travail n'arrange rien (stress, burn-out, harcèlement...).
 
Enfin, le SNJMG condamne la dérive des contrôles de l'Assurance Maladie sur les prescriptions d’arrêts de travail : de plus en plus de médecins sont inquiétés sur la base de quota statistiques ne tenant pas compte des réalités de leur pratique quotidienne auprès de travailleurs en souffrance (4).
 
 
Contact presse : Sayaka Oguchi
presidente@snjmg.org - 07 61 99 39 22
 
 
(1) : Le SNJMG est un syndicat indépendant regroupant internes, remplaçants et jeunes installés (ou salariès) en Médecine Générale
(3) :  200 millions d'euros d'économies d'indemnités journalières (IJ) sont inscrites dans le PLFSS 2019 présenté par le gouvernement au Parlement.