Grippe H1N1 : les enseignements du rapport de la Cour des Comptes

Le Syndicat National des Jeunes Méddecins Généralistes (SNJMG) a pris connaissance du bilan de la vaccination anti H1N1 2009/2010 tiré par la Cour des Comptes dans son rapport publié la semaine dernière.

Ce rapport n'apporte rien de fondamentalement nouveau ; les députés et les sénateurs ayant déjà acté l'echec de santé publique.

Cependant, il constitue un argumentaire détaillé et chiffré sur la responsabilité des pouvoirs publics dans cet echec.

Le SNJMG retient 3 élements :
- Opacité dans la prise de décisions des pouvoirs publics
A aucun moment les pouvoirs publics n'ont fait preuve de transparence dans la motivation de leurs décisions (notamment vis à vis des commandes de vaccins à l'industrie pharmaceutiques). Au point de réfuter tout conflit d'interet et d'alterer la confiance des patients dans les recommandations sanitaires officielles...

Et, toutes ces décisions ont été prises sans véritable concertation (notamment avec les médecins généralistes, interdits de vaccination en ambulatoire mais réquisitionnés pour vacciner en centres) !
- Mensonge et entetement des pouvoirs publics
La Cour des Comptes bat en breche le discours officiel selon lequel aucun élément ne permettait en septembre 2009 de relativiser la gravité de la grippe H1N1 et donc de remettre en cause l'organisation initialement retenue pour une épidemie très virulente. 
A partir de là et jusqu'à janvier 2010, les pouvoirs n'ont accepté aucune remise en question de leur décisions.
- Lourdeurs, rigidité et ratés de la campagne de vaccination
Les pouvoirs publics ont mis en place une organisation complexe, disproportionnée, peu réactive et non évolutive.
La cour des comptes met ainsi en lumière les nombreux problemes de logistique (revoir à cette occasion les nombreux témoignages recueillis sur le blog du SNJMG : http://blog-snjmg.over-blog.com/categorie-542459.html), mais aussi les problemes de rémunération qui persistent encore en 2011 (NB : Le SNJMG est toujours contacté par des médecins remplaçants pour obtenir la totalité de leur rémunération) et les lacunes du système de pharmacovigilance.

Au final, le SNJMG, qui rassemble internes de Médecine Générale, remplaçants et jeunes installés et salariés en Médecine Générale, constate que malgré tous les rapports sur le sujet, aucun enseignement pratique n'a encore été tiré de cet echec et que tous les responsables publics en charge du dossier vaquent toujours à leurs occupations, parfois en affirmant que si c'était à refaire, "on ne ferait pas très différemment" (cf Libération : http://www.liberation.fr/societe/0101622116-h1n1-on-ne-referait-pas-tres-differemment)...

Tout ceci n'est pas de bonne augure pour les suites à donner à l'affaire du Mediator...

Une nouvelle direction à la tête du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes

Suite à sa dix neuvième assemblée générale ordinaire, le Syndicat National des Jeunes Médecns Généralistes (SNJMG) s'est doté d’un nouveau Bureau National. Il est désormais constitué comme suit :

Président : 

Alexandre Husson (médecin généraliste remplaçant - Paris)

Vice présidents :

Marine Guilluy (Interne de Médecine Générale - Ile de France)
Marina Lanzi (Interne de Médecine Générale - Bretagne)
Marc Bruel (médecin généraliste remplaçant - Ile de France)

Co secrétaires généraux :

Yassine Bouakaz (médecin généraliste installé - Centre)
Maurice Gueran (médecin généraliste remplaçant - Ile de France)

Trésorier :

Procope Panagoulias (médecin généraliste installé - Paris)

Autres membres du Bureau :
 

 

Hélène Cesbron (médecin généraliste remplaçante - Aquitaine)
Patricia Martel (médecin généraliste remplaçante - Aquitaine)
Sophie Rachou (médecin généraliste installée - Essonne )
Anne Saint Martin (médecin généraliste installée - Midi Pyrénées)

Ce nouveau Bureau National a aussi procédé à la la désignation des chargés de mission :

 

·         Formation médicale initiale- Internat : Marina Lanzi et Marine Guilluy (Bureau National)

·         Formation médicale continue : Marc Bruel et Sophie Rachou (Bureau National)

·         Remplacement : Marc Bruel (Bureau National)

·         Installation et démographie médicale : Sophie Rachou et Anne Saint Martin (Bureau National)

·         Convention médicale et modes de rémunérations : Stephane Fraize (Conseil National)

·         Jeunes femmes médecins : Helene Cesbron (Bureau National)

·         Conditions d’exercices et Burn out : Patricia Martel (Bureau National)

 

Fort de plus d'un millier d' adhérents, le SNJMG - le seul syndicat indépendant, regroupant des internes, des remplaçants et jeunes installés en médecine générale - sera comme toujours en première ligne pour porter et défendre avec détermination les aspirations des jeunes médecins généralistes.

Flash spécial : Médicaments sous surveillance particulière

Bonjour

 

 Hier, 31 janvier 2011, l' AFSSAPS a publié une liste de 77 produits et de 12 classes médicamenteuses soumis à une surveillance particulière.

 

Devant le manque d'information donnée en complément de cette liste, le SNJMG, avec l'aide des informations fournies par Prescrire, a passé en revue cette liste pour établir une nouvelle liste de produits pour les quels une alternative thérapeutique (voire l'arrêt pur et simple) est légitime.

Pour en disposer, merci de vous manifester à l'adresse : snjmg-info@wanadoo.fr.

 

Rappel pour la journée du 05 février 2011 :

- Réunion d'information à Paris sur la fiscalité des remplaçants et installés organisée par le SNJMG, la MACSF, le Centre d'Information des Professionnels de Santé et la Banque Populaire. Toute participation nécessite une inscription préalable sur la page dédiée de notre site snjmg.org.

- AG du SNJMG (à la suite de la réunion sur la fiscalité)

 

A bientôt

La rédaction du site snjmg.org

Lettre d'information du SNJMG #126

Bonjour

Samedi 15 janvier 2011, était publié sur Internet le rapport de l'IGAS (avec ses annexes) sur le Mediator° que les inspecteurs Aquilino MORELLE, Anne-Carole BENSADON et Etienne MARIE venaient de remettre au ministre de la Santé et à la Secrétaire d'Etat à la Santé.
Si après l'absence de suite au fiasco de la grippe A, il était légitime de craindre un texte trop édulcoré, les rédacteurs de ce rapport ont livré un réquisitoire assez implaccable :
- le benfluorex est (et a toujours été) un coupe-faim amphétaminique, exposant aux dangers de la norfenfluramine comme y exposent la fenfluramine (ex-Ponderal°) et la dexfenfluramine (ex-Isomeride°),
- camouflant sa véritable nature, le laboratoire Servier a réussi à le faire passer auprès des autorités sanitaires, un temps pour un hypolipémiant et un autre temps pour un hypoglycémiant (alors qu'il n'a jamais fait la preuve de son efficacité dans l'une ou dans l'autre de ces indications), obtenant ainsi son remboursement à taux plein par la collectivité,
- jusqu'à son retrait du marché en 2009, l'Agence du médicament (bureaucratie sanitaire où les conflits d'interêt sont presque omniprésents) a fait preuve d'une inexplicable tolérance vis à vis du mediator, donnant le bénéfice du doute non aux patients et à la santé publique mais au laboratoire pharmaceutique,
- et pendant tout ce temps, les ministres chargés de la sécurité sociale et de la santé ont géré avec lenteur les déremboursements de médicaments à service médical rendu insuffisant, aboutissant dans le cas du mediator à des résultats inverses de ceux recherchés.
 
Hormis la revue Prescrire, le SNJMG a été l'une des rares organisations médicales à prendre position sur cette affaire qui offre une occasion historique de réformer la politique du médicament en France (sentant le danger, l'industrie pharmaceutique a déjà laché Servier, ndlr). 
La veille de la remise du rapport de l'IGAS, le SNJMG pointait déjà des causes citées par les inspecteurs généraux et proposait des pistes de réforme recoupant les annonces faites le lendemain par le ministre de la Santé.
Suite à la remise du rapport, le SNJMG a demandé au ministère de s'engager dans une politique de totale transparence totale vis à vis des conflits d'interet, d'organiser l'indemnisation des victimes et de publier au plus vite la liste des 76 produits soumis à une surveillance particulière de pharmacovigilance (NB :  une premiére liste a été publiée mercredi).
 
Nulle doute que ce sujet sera évoqué lors de l'Assemblée Générale du SNJMG qui se tiendra le samedi 05 février 2011 à Paris. Ce ne sera pas bien sûr le seul sujet abordé vu le nombre de dossiers traités par le SNJMG l'année passée :
- gestion de la grippe A,
- propos injurieux de C.Saout envers les médecins (et notamment les jeunes médecins),
- statut de l'interne,
- avenir des remplaçants,
- mission Legmann sur la médecine libérale et mission Hubert sur la médecine de proximité,
- mouvement de mobilisation pour le C=CS=23 euro et contre les mesures anti MG de la loi HPST...
Ce sera aussi l'occasion de renouveller le Bureau National (les candidatures sont ouvertes !) et de parler des futurs projets du SNJMG.

Pour plus d'informations sur cette AG, nous avons publié une page spéciale sur Internet.


Cette Assemblée Générale sera précédé d'un nouveau séminaire organisé par le SNJMG avec le Sou Médical/MACSF et le Centre d'Information des Professionnels de Santé (CIPS). Le theme de ce séminaire sera : la fiscalité de médecin généraliste (remplaçant, collaborateur et installé). Attention, contrairement à l'AG, le nombre de participants au séminaire est volontairement limité. Vous devez donc vous inscrire au plus tôt sur le site snjmg.org pour pouvoir y participer !

 

Un dernier mot pour une annonce urgente : une remplaçante recherche un/des remplacements de Médecine Générale dans le Nord du département du Bas Rhin (67) entre le 24 janvier et le 9 février 2010. Si vous pouvez répondre à cette annonce, merci de nous avertir à l'adresse : snjmg-info@wanadoo.fr.
 
A bientôt ! 
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Mediator : quelles suites pour le rapport de l'IGAS ?

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a pris connaissance du rapport de l'IGAS demandé par le ministre de la Santé et la Secrétaire d’Etat chargée de la Santé, pour "mettre en lumière la succession des évènements et des choix portant sur le Mediator afin de comprendre les mécanismes de prises de décision". 

Le SNJMG qui rassemble internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, tient à saluer la qualité du travail des inspecteurs de l'IGAS et la pertinence de leurs conclusions. A l'instar de la Revue Prescrire, le SNJMG attend que ce rapport soit complété par les enquêtes parlementaires afin de répondre à des questions laissées en suspens par l'IGAS : "Pourquoi à de nombreuses reprises des décisions évidentes n'ont pas été prises ? Pourquoi le Mediator° a-t-il si largement été prescrit comme coupe-faim, alors que la firme Servier avait réussi de manière incroyable à persuader de nombreux experts et une grande partie des autorités de santé qu'il n'en était pas un ?"

Des rapports sur l'influence de l'industrie pharmaceutique, le Parlement en a produit beaucoup (et de qualité). Malheureusement, ils sont restés sans suite jusqu'à présent. De tous temps, les pouvoirs publics, de droite comme de gauche, ont nié l'existence de conflits d'interets (comme il y a quelques mois, Mme Roselyne Bachelot à propos de la grippe A) et les responsables des autorités sanitaires n'ont eu de cesse de répéter : "l'indépendance est le gage de l'incompétence" (alors que se sont des professionnels de santé indépendants qui ont révélé l'affaire du Mediator)...

Pour le SNJMG, il est plus que temps de tirer un trait sur cette époque. Désormais, tout conflit d'interet devrait être déclaré, précisé et médiatisé pour toute personne physique ou morale, intervenant dans le domaine de la Santé. Cette transparence est nécessaire à la construction d'un systeme efficient de mise sur le marché et de suivi pharmacologique des produits de santé.
 

En attendant, le SNJMG demande l'indemnisation des victimes du mediator et la publication de la liste des 76 médicaments sous surveillance particulière de pharmacovigilance à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

 

 

NB : Le SNJMG est un syndicat indépendant dont le financement provient essentiellement des jeunes médecins généralistes. Il refuse tout financement de l'industrie pharmaceutique, de l'etat, de la sécurité sociale, du conseil de l'ordre des médecins et des unions de professionnels de santé.

Après le Mediator : les propositions des jeunes médecins généralistes

C'est demain que doit être remis au ministre de la Santé, Mr Xavier Bertrand, le rapport d'enquete de l'Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) sur le Mediator.

 

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) qui rassemble internes, remplaçants et jeunes installés en Médecine Générale attend beaucoup de ce rapport et surtout des décisions qui pourraient en découler.

 

En effet, les jeunes médecins généralistes qui ont subi dans leur pratique la désastreuse gestion de la grippe H1N1 n'oublient pas que malgré les sévères critiques des commissions d'enquête parlementaires, les pouvoirs publics n'ont tiré aucun enseignement de cet épisode et que les principaux protagonistes ne regrettent rien : si c'était à refaire, ils agiraient de la même manière ! 
 

Après la grippe H1N1, l'affaire du Mediator met en évidence deux maux endémiques du système de soins français : l'omniprésence de l'industrie pharmaceutique (universités, hopitaux, laboratoires de recherches, organisations de médecins et de patients, agences sanitaires, ministere, parlement) et un retard en matiere de pharmacovigilance. 
 

L'industrie pharmaceutique est tellement présente dans le système de soins que les pouvoirs publics en sont venus à juger suspect tout avis indépendant de celle ci (cf : grippe H1N1). De la même façon, et de tous temps, les ministères privilégient les syndicats médicaux et associations de malades financés par les labos aux syndicats médicaux et aux unions de consommateurs indépendants de l'industrie pharmaceutique. Enfin, les pouvoirs publics n'ont jamais mis en place de véritable politique de transparence en matiere de conflit d'interet. 
 

Se rajoute à ce lourd héritage le retard en matière de pharmacovigilance : agences sanitaires sous dotées financierement, circuit du médicament éclaté entre différentes commissions, peuplées des quelques experts méprisant tous ceux qui n'appartiennent à leur microcosme (médecins hospitaliers de province, médecins généralistes et pharmaciens indépendants de l'industrie pharmaceutique), procédures peu efficientes de signalement...

Aussi, le SNJMG propose t il :
- l’élaboration d’une déontologie de l’expertise donnant toute sa place à l’expertise indépendante, dans un système d’expertise systématiquement contradictoire et pluraliste et dont les délibérations comme l’ensemble du processus de décision seraient transparents,
- la création d’une agence chargée de recueillir les déclarations de conflits d’intérêts et de vérifier que toute personne physique ou morale intervenant dans la santé en fasse la publicité dans chacune de ses communications,

- la révision de tout le système de pharmacovigilance (signalement, veille et alerte)

 

 

NB : Le SNJMG est un syndicat indépendant dont le financement provient essentiellement des jeunes médecins généralistes. Il refuse tout financement de l'industrie pharmaceutique, de l'etat, de la sécurité sociale, du conseil de l'ordre des médecins et des unions de professionnels de santé.

Réunion entre Mr Xavier Bertrand et les médecins : les jeunes médecins généralistes présents au rendez vous

Alexandre Husson, président du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), a participé ce jour à la réunion de concertation proposé par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, suite aux annonces du Président de la République sur la médecine de proximité le 1er décembre 2010 à Orbec (Calvados).

 

Le SNJMG qui rassemble internes, remplaçants, jeunes installés et salariés en Médecine Générale apprécie cette démarche de concertation entre gouvernement et organisations médicales.
Dans cette concertation, le SNJMG entend défendre les aspirations des jeunes générations de médecins généralistes :
- renforcement des droits des remplaçants à l'égal des installés et rejet de toute limitation du temps de remplacement
- facilitation des conditions d'installation (ex : mise en place d'un guichet unique)
- facilitation des regroupements de professionnels "libéraux" autour de projets de santé et non de projets immobiliers et/ou financiers. A ce titre, le SNJMG appuiera toutes évolutions juridiques sous réserve qu’elle respecte la notion de médecin traitant et libre choix du médecin par le patient.
- renforcement de la place de la médecine générale à l’université, qui doit être impérativement associée à l’amélioration des conditions d’exercice des médecins généralistes . Cela passe par la diversification des modes de rémunération, la simplification administrative, la valorisation du rôle du médecin traitant et de sa place dans le système de santé.
 

Si le SNJMG est plutôt satisfait des conditions de mise en place de cette concertation, il reste fidèle à sa philosophie de juger en fonction des actes.

 

NB : Le SNJMG est un syndicat indépendant dont le financement provient essentiellement des jeunes médecins généralistes. Il refuse tout financement de l'industrie pharmaceutique, de l'etat, de la sécurité sociale, du conseil de l'ordre des médecins et des unions de professionnels de santé.

Bonne année 2011 !

Bonjour
 
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) vous adresse tous ses voeux de bonne année pour 2011 !
 
Depuis le 1er janvier 2011, le SNJMG met gratuitement à la disposition de tou(te)s la version actualisée de son célèbre outil informatique (multi supports) de nomenclature en Médecine Générale.
Cette version intègre le principe : C=V=VS=CS=23 euro, obtenu grâce à la mobilisation des médecins généralistes en 2010 (mobilisation animée par l'intersyndicale MG-France, SMG, SNJMG, Union Collégiale, Union Généraliste-FMF où le SNJMG représente les jeunes générations de médecins généralistes). Bien sûr, ce n'est pas un résultat qui en lui même change les conditions d'exercice de la Médecine Générale (Rappel : la taxe concernant la télétransmission est elle aussi entrée en application le 1er janvier 2011) mais c'est un résultat symbolique sur lequel peut se fonder une évolution du métier.
 
Le SNJMG a également mis à jour ses fiches pratiques concernant la grippe (et la vaccination anti grippale) suite aux nouvelles recommandations de la DGS du 30 décembre 2010.
Ces fiches pratiques restent à la disposition des personnes intéressées à l'adresse : snjmg-info@wanadoo.fr, de même que la fiche pratique concernant la Contribution Economique Territoriale (CET) et les remplaçants.
 
Et à l'exemple du Médiator, le SNJMG prépare aussi une fiche pratique pour gérer la suspension d'AMM (pré annoncée ce jour) du Buflomédil (Fonzylane, Buflomédil EG). Cette pré annonce de l'AFSSAPS suit de quelques heures la mise en garde publique de la revue Prescrire sur 3 produits : Buflomédil, Nimésulide (Nexen) et Vinflunine (Javlor)...
 

En 2011, comme les années précédentes, le SNJMG reste à votre disposition pour vous informer et vous aider dans votre pratique (NB pour les Internes de Médecine Générale : le SNJMG intervient actuellement sur de nombreux cas d'astreintes non payées. Si vous êtes dans la même situation, n'hésitez pas à nous faire appel).

Bonne année !

 

Post scriptum : En ce mois de Janvier 2011, le Dr Tarpin est interdit d'exercice par le Conseil de l'Ordre pour refus d'obtempérer à une réquisition reconnue illégale par la justice civile.

Joyeuses Fetes !

Bonjour

 

L'affaire du Mediator nous enseigne, entre autres choses, à quel point il est important pour les médecins de se mettre à l'abri des conflits d'interêt. Ceci est valable à titre individuel mais aussi à titre collectif.

 

Avec le Syndicat de la Médecine Générale (SMG), le SNJMG se distingue dans le paysage syndical médical (junior et senior) comme étant un syndicat indépendant.

Il n'est subordonné à, ni financé par, aucun syndicat, parti, ministère, organisme d'assurance maladie, hôpital, université, conseil de l'Ordre, Union Régionale de médecins, laboratoire pharmaceutique ou industrie de produits prescrits par des médecins. L'essentiel de son financement provient des membres du syndicat.

 

Aussi, à l'occasion des fêtes, faites vous un cadeau utile : (ré)Adhérez au SNJMG ! (ou souscrivez une cotisation de soutien)

 

Par ce geste, vous vous impliquerez dans la démarche d'indépendance suivie par le SNJMG et vous permettrez au syndicat de développer les services qu'il propose régulièrement et dont vous pouvez profiter directement dans votre exercice professionnel. En tant que syndicat indépendant, le SNJMG ne peut faire qu'avec les moyens que vous lui donnez...

 

NB : Si vous nous envoyez d'ici le 31 décembre 2010, votre bulletin d'adhésion accompagné du chèque de cotisation, votre adhésion sera comptabilisée en 2010 (avec reçu fiscal correspondant) mais votre cheque ne sera encaissé qu'en 2011.

 

Merci de votre soutien

Joyeuses fetes !

Lettre d'information du SNJMG #125

Bonjour
 
Après le succès des fiches pratiques sur la grippe A(H1,N1), le SNJMG a été submergé de demandes pour la CAT face à un patient ayant pris du Mediator (NB : cette CAT a été proposée par le SNJMG, 15 jours avant l'arrivée du courrier d'information de l'AFSSAPS chez les médecins généralistes). Le SNJMG est particulièrement sensible à une telle marque de confiance...
 
Cette CAT reste à la disposition des personnes interessées à l'adresse : snjmg-info@wanadoo.fr, alors que la CNAM adresse ce jour un courrier à 375.000 personnes, qui ont pris du Mediator ces deux dernières années, pour les inciter à consulter leur médecin traitant...
 
Certes, le Mediator ne mérite pas à lui seul d'occulter d'autres problèmes en matière de produits de santé. Certes, les autorités sanitaires seront tentées de tout faire pour minimiser l'ampleur de l'affaire et leur implication. Mais, cette affaire du Mediator présente un réel potentiel de "scandale sanitaire" car elle arrive moins d'un an après "l'echec de santé publique" relatif à grippe A(H1,N1) et elle met à jour bien des tares du système de soins en France. Les meilleures preuves de ce potentiel sont fournies par les erreurs de communication des agences sanitaires (mise en difficulté de l'AFSSAPS, contradictions de la HAS) et du gouvernement (mutisme de la secrétaire d'Etat, embarras du ministre).
 
C'est indéniablement une mauvaise nouvelle pour le Président de la République qui comptait sur le dernier remaniement ministériel pour solder les comptes de l'époque Bachelot (mise en place des franchises médicales, gestion de la grippe A, loi HPST...) et tenter notamment de renouer le dialogue avec les médecins généralistes :
- C=CS=23 euro le 01.01.11
- loi rectificative de la loi HPST au printemps 2011
- réforme de la médecine de proximité durant l'année 2011
Cette réforme a été annoncée par le Président de la République la semaine derniere à Orbec. Il a repris pour l'occasion un certain nombre de mesures consensuelles contenues dans le rapport que venait de lui remettre Elisabeth Hubert.
 
Ce rapport de 183 pages, essentiellement consacré au diagnostic des problèmes actuels de la Médecine Générale, compile plusieurs propositions en vue de les résoudre. La plupart de ces propositions font aujourd'hui l'objet d'un large consensus (même si beaucoup d'entre elles avaient été critiquées quand le SNJMG avait été l'une des premières organisations médicales à les avancer). En revanche, aucune organisation médicale, hormis le SNJMG, n'a mis en évidence la présence dans ce rapport de propositions lourdes de menaces pour les médecins généralistes, à commencer par les plus jeunes, comme, par exemple, des mesures coercitives en matiere de remplacement ! Habilement, le Président de la République n'a parlé d'aucune de celles ci.
 
C'est dans ce contexte particulier que les médecins généralistes font connaissance de la Contribution Economique Territoriale (CET). Cette CET vient remplacer la taxe professionnelle et les médecins généralistes doivent la régler avant le 15 décembre.
Comme pour le Mediator, le SNJMG propose une fiche pratique sur la question. 
NB : cette fiche aborde le cas des jeunes médecins ayant entamé une activité de remplacements en 2009 ou 2010 ; ils doivent  remettre à l'URSSAF avant le 31 décembre une déclaration relative au calcul de la CET !
La fiche pratique est disponible à l'adresse : snjmg-info@wanadoo.fr
 
Un dernier mot pour préciser aux adhérents du SNJMG :
- la tenue, jeudi 16 décembre 2010, d'une AGE en vue de modifications statutaires,
- les modalités de l'offre exclusive sur le traité de Médecine Akos de l’EMC (voir document ci joint)

A bientôt !

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NB : Voici une annonce en urgence tirée de notre service gratuit de petite annonces internet (postes hospitaliers, gardes, remplacements, collaboration, installation) : Le Dr TEMMERMAN Sandra est une médecin généraliste thésée et motorisée qui recherche un remplacement d'une ou deux semaines au moment des vacances scolaires de Noël (du 20 au 31/12) dans le Val de Marne. Merci de la contacter prioritairement au 0664786659.