Les jeunes médecins veulent une concrétisation des conclusions des EGéOS



Le temps des grèves ayant laissé place à celui de la concertation, vient maintenant celui de l’action. Les Etats Généraux de l’Organisation de la Santé viennent de s’achever et l’ANEMF, l’ISNAR-IMG, l’ISNCCA, l’ISNIH, et le SNJMG saluent le large travail d’audition, de concertation qui a été fourni par tous depuis novembre dernier.

Les jeunes ont obtenu de ces travaux des gardes fous sérieux quant aux mesures désincitatives et dangereuses que l’on nous promettait encore il y a quelques mois. Des pistes globales et cohérentes ont été avancées et devraient être à même de répondre plus efficacement aux difficultés d’accès aux soins qui se profilent. Le virage de la modernisation qui s’impose à la survie de notre système de santé doit être pris pour nous et les générations à venir.

Ainsi il est urgent de préparer au mieux la loi de modernisation de la santé voulue par Madame la Ministre pour l’automne prochain. Celle-ci doit comprendre l’inscription de la définition des soins de premiers recours et des missions du médecin généraliste de premier recours. Il est également urgent de donner les moyens humains et financiers à la filière universitaire de médecine générale pour qu’elle soit dès à présent opérationnelle.

Les conclusions des EGéOS, conformément au protocole d’accord signé en octobre dernier, devront servir de base de travail aux négociations conventionnelles à venir. Nous souhaitons que les discussions aboutissent dans tous les domaines rythmant l’activité médicale. L’installation, avec la prise en charge des fonctions support de l’installation (complément de ressource en fonction du lieu d’installation), l’information sur le moratoire médecin traitant, la mise en place de maisons de santé multidisciplinaires. L’exercice, avec l’assistance au développement des outils de communication modernes, pour optimiser les coopérations entre professionnels de santé, la possibilité d’un salariat dans le cadre du post internat, la création d’un statut de collaborateur libéral et salarié. De nouveaux modes de rémunération, adaptés aux missions du médecin généraliste. Ces bases-là doivent pouvoir être assurées rapidement.

 Les jeunes et futurs médecins représentés par l’ANEMF, l’ISNAR-IMG, l’ISNCCA, l’ISNIH et le SNJMG veulent continuer à jouer un rôle actif dans la métamorphose du système de soins telle qu’elle devra s’opérer dans les mois à venir.

A la lumière des difficultés que rencontrent actuellement les partenaires conventionnels pour s’accorder sur la manière de mener les discussions conventionnelles, l’ensemble des structures jeunes presse le système conventionnel pour moderniser la profession en traduisant notamment les conclusions des EGéOS. Sur cette question, nous demandons à ce qu’un arbitrage soit rapidement opéré par le gouvernement afin qu’un travail efficace puisse enfin se mettre en place. Les difficultés actuelles du système de santé ne promettent pas un avenir bien rose, il n’y a donc plus lieu de perdre du temps.

Etats généraux : Après les propositions , les jeunes médecins généralistes attendent la concrétisation des mesures incitatives



Ce mercredi 9 avril, se tenait la phase de restitution des Etats Généraux de l'Organisation de la Santé, en présence de Madame Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports et de la vie associative.
Il a été rappelé la nécessité de mettre en place des mesures incitatives pour favoriser l'installation des jeunes professionnels dans le cadre d'une nouvelle organisation pluridisciplinaire des soignants du premiers recours.
Le SNJMG soutient cette démarche et demande que les mesures incitatives suivantes, proposées après concertation, soient concrétisées rapidement lors des prochaines négociations conventionnelles :
- une garantie de ressource ou un complément de ressource sur une durée de 3 à 5 ans pour les jeunes installés en Médecine Générale (suivant le lieu d'installation)
 - une meilleure information auprès des assurés du moratoire "jeunes installés" exonérant de pénalités financières les patients consultant un jeune généraliste installé depuis moins de 5 ans ainsi que l'application pleine et entiere de ce moratoire par les organismes de Sécurité Sociale (ce qui n'est pas le cas actuellement)

 Le SNJMG souhaite également :
- l'inscription dans la loi des missions du médecin généraliste de premier recours
- la mise à disposition de la filière universitaire de médecine générale de moyens humains et financiers adaptés afin d'encadrer et d'inciter les étudiants de second et troisième cycle à s'orienter vers la médecine générale ambulatoire
 - la création de guichet unique pour accompagner les jeunes professionnels dans leur installation
 - une politique de soutien à la création des maisons de santé pluridisciplinaire
- le développement d'autres formes de rémunération en complément ou en sus du paiement à l'acte.

L'application rapide de ses mesures et à la mise à disposition des moyens adéquats sont les préalables à une véritable politique d'accès aux soins et une meilleure prise en charge de nos concitoyens dans un système de santé solidaire auquel le SNJMG est attaché.

 

Accès aux soins : les jeunes médecins généralistes rejettent les franchises médicales

 

Cette semaine, l'Enquête Santé Protection sociale (ESPS) 2006 de l’Institut de recherche et de documentation en économie de la santé (Irdes) qui dresse un tableau de l’état de santé, des soins et de la protection sociale de la population de France métropolitaine selon ses caractéristiques sociales, a démontré une fois de plus l'influence du facteur social influe sur la santé et l’accès aux soins des Français. En effet, en 2006, plus d’un Français sur sept (14% de la population) renonçait à des soins pour des raisons financières...

Or depuis le 1er janvier 2008, le système des franchises médicales sur les médicaments, les actes para médicaux et les transports sanitaires en vue de financer le plan Alzheimer, la lutte contre le cancer et le développement des soins palliatifs a été mis en place

En fait, ces franchises ne constituent pas de nouvelles ressources de financement mais d'un détournement des moyens de la solidarité avec moindre prise en charge des frais de santé. Au lieu de solliciter l'ensemble des revenus, ce mode de financement ne mettra à contribution que les seuls malades.

Certes, les bénéficiaires de la CMU et de l'AME, ainsi que les femmes enceintes et les enfants, sont exclus de toute franchise (c'est la moindre des choses). Il n'en reste pas moins qu'avec les franchises, une femme cinquantenaire aux revenus modestes et avec quelques soucis de santé peut acquitter jusqu'à 50 euros par an pour financer le plan Alzheimer alors qu'il ne sera pas demandé le moindre centime au cadre supérieur trentenaire en pleine santé...

A l'automne dernier, les futurs et jeunes médecins se sont mobilisés contre un projet du gouvernement de conventionnement à l'installation sous couvert de problèmes de démographie médicale. L'engagement du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) dans ce mouvement était motivé aussi bien par les intérets des jeunes médecins généralistes que par ceux des patients.


C'est ainsi que l'Assemblée Générale de Décembre 2007 du SNJMG s'est exprimée contre les franchises médicales, mesure économiquement incohérente (inefficace voire contre productive) et socialement dangereuse et que le syndicat apporte notre soutien à la journée de mobilisation du samedi 12 avril 2008 avec le dépôt de boites vides de médicaments devant le ministère de la Santé à Paris et devant les préfectures en régions.


En revanche, le SNJMG soutient  une nouvelle organisation du système de santé autour de structures pluridisciplinaires de premier recours, et notamment du médecin généraliste qui est une solution réelle d'économie en permettant une meilleure coordination des soins et une meilleure efficience du système de santé.

 

Les jeunes médecins généralistes, promoteurs d'une nouvelle organisation de la Santé

 

Les jeunes médecins généralistes, promoteurs d'une nouvelle organisation de la Santé

 Ce mercredi, 02 avril 2008, se tenait au Sénat, à l'initiative de MG-France et d'autres organisations de professionnels de santé, un colloque sur l'organisation du système de Santé de demain, en présence de Madame Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé et de la Jeunesse et des Sports.
Ce fut l'occasion pour des professionnels habitués à soigner les mêmes patients d'affirmer :
- la nécessité d'une définition des soins de premiers recours et les missions du médecin généraliste
 - la volonté des professionnels de santé de travailler ensemble
- la nécessité d'une organisation du système de Santé favorisant ce mode d'exercice.

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) qui a participé comme intervenant à ce colloque soutient totalement cette démarche. Ainsi, en référence aux définitions internationalement partagées, le SNJMG souhaite la reconnaissance officielle et pratique des principes suivants :
- Les soins de premier recours sont le premier niveau de soin, et habituellement le premier point de contact, des patients avec le système de santé. Ils soutiennent les personnes et les familles et les aident à prendre les meilleures décisions possibles pour leur santé. Ils incluent les conseils en matière de promotion de la santé, le dépistage et la prévention de la maladie, les évaluations de la santé, la prise en charge médicale diagnostique et thérapeutique des maladies aigües et chroniques, la dispensation des médicaments et des dispositifs médicaux, ainsi que les soins de soutien et de réadaptation.
 -Les missions du médecin généraliste, médecin du premier recours et la prise en charge globale du patient, sont :
        . de contribuer à l’offre de soins ambulatoire sur un territoire donné, en assurant la prise en charge médicale de premier recours, globale et continue des patients dont il est le médecin traitant, au besoin dans les hopitaux locaux et dans les structures d’hospitalisation à domicile,
        . d'orienter le patient dans le parcours de soins coordonnés en fonction de son besoin de soins
        . d'assurer ou d' organiser le dépistage et la prévention des risques évitables, l’accompagnement et l’éducation des patients dont il est le médecin traitant et de contribuer au développement des actions de prévention et dépistage sur le territoire
        . de veiller à l’application individualisé des protocoles des soins de longue durée et contribuer au suivi global des patients atteints de maladies chroniques, en coopération avec les autres intervenants participant à la prise en charge du patient.

 L'inscription dans la loi de cette définition des soins premiers recours et de des missions du médecin généraliste sont pour les jeunes médecins généralistes le préalable à toute nouvelle organisation du système de Santé.
Cette organisation doit être une véritable collaboration entre professionnels et non une juxtaposition des compétences de chacun. Les soins doivent être coordonnés dans le cadre du parcours de soins, par le médecin traitant.

Afin d'inciter les jeunes médecins généralistes, qui soutiennent ce type d'organisation depuis de nombreuses années, à s'investir dans les soins ambulatoires (en remplacements ou en installation) et afin d'assurer une prise en charge de qualité pour tous les patients sur l'ensemble du territoire, le SNJMG demande que les mesures incitatives à l'installation des jeunes généralistes validés par les Etats Généraux de l'organisation de la Santé trouvent une concrétisation rapide .

 

Trafics d'influences

Trafics d'influences
Dans l'emission de France Inter, "La tête au carré", de ce jeudi 27 mars 2008, "IMPOSTURES ET VERITES SUR LES ALIMENTS",  Laurent Chevallier, Médecin nutritionniste au CHU de Montpellier, a dénoncé que toutes les conférences du dernier MEDEC consacrées à l'alimentation fussent sponsorisées par l'industrie agro alimentaire.

De son coté, le SNJMG rappelle que le MEDEC lui même est largement sponsorisé par l'industrie pharmaceutique...

Retrouver "La tête au carré" sur : http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/lateteaucarre/index.php?id=65289

Lettre d'information du SNJMG #101

Bonjour

Samedi dernier, c'était la journée internationale des femmes. Le SNJMG est intervenu à cette occasion pour signaler que rien n'avait été fait en France pour les femmes médecins depuis la publication du décret n° 2006-644 du 1er juin 2006 assurant l'alignement de la couverture maternité des médecins conventionnées sur celle des médecins salariées.
Ce décret constitue la premiere réévaluation depuis la mise en place en 1995 d'une couverture maternité d'une certaine consistance pour les femmes médecins conventionnées. C'était alors le résultat d'un travail consensuel des syndicats médicaux au cours duquel le SNJMG avait obtenu l'extension de la couverture maternité aux médecins remplaçantes : avant le SNJMG, les remplaçantes n'avaient droit à aucune couverture maternité !
http://blog-snjmg.over-blog.com/article-17455374.html

Dans ce communiqué, le SNJMG rappelle qu'il considère la féminisation non comme un handicap pour la profession mais comme un salutaire révélateur des aspirations des nouvelles générations de médecins généralistes (hommes et femmes confondus). C'est le sens de tous les combats que le SNJMG a mené depuis sa création : revalorisation des statuts et des rémunérations des jeunes médecins à l'hôpital, repos de sécurité après les gardes, transformation des gardes ambulatoires obligatoires en mission de service public ouverte aux médecins volontaires...
Il n'est donc pas surprenant de les retrouver dans les propositions que le SNJMG a soumises aux Etats Généraux de l'Organisation de la Santé (EGéOS). C'est aussi l'une des raisons (avec l'attachement du SNJMG à un système de santé solidaire) qui expliquent que ces propositions dépassent largement le cadre de l'installation et de la démographie médicale...
http://www.snjmg.org/infos/EGeOS_2008.html#propositions_snjmg

A propos des Etats généraux , le SNJMG n'ignore pas que ce processus est concurrencé, voire parasité, par d'autres missions officielles comme par exemple le rapport Flajolet qui se dit favorable au volontariat pour la permanence des soins tout en demandant de pénaliser les non volontaires ! Aussi, avec les autres organisations nationales de futurs et de jeunes médecins, le SNJMG a t il demandé une audience conjointe au Président de la République pour qu'il rappelle la validation des conclusions des EGéOS par les jeunes médecins comme préalable sine qua non à tout débouché conventionnel ou législatif.
http://blog-snjmg.over-blog.com/article-17302256.html

En attendant de rencontrer le Président de la République, le SNJMG poursuit son action d'aides pratiques aux jeunes médecins généralistes (et aux moins jeunes) :
- une nouvelle version (3.5) de l'outil Excel du SNJMG pour la nomenclature en Médecine Générale est disponible gratuitement sur Internet. Elle facilite la recherche des actes grâce à une barre d'outils en haut de l'application...
http://www.snjmg.org/infos/page_nomenclature/nomenclature_des_actes_medicaux_snjmg.html

- une nouvelle version (7.0) du module d'évaluation de stages hospitaliers des Internes de Médecine Générale est également accessible gratuitement sur le site du SNJMG...
http://www.snjmg.org/stages/index.php

Enfin, le SNJMG-Toulouse s'associe à l'AIMG-MP pour l'organisation d'une soirée fiscalité le vendredi 28/03/08 à 20 heures à l'Hôpital La Grave de Toulouse. Les jeunes médecins généralistes de Midi Pyrénées (ou d'ailleurs) y sont conviés !
http://www.aimg-mp.com/modules.php?name=News&file=article&sid=307

A bientôt !

Femmes médecins généralistes : rien de nouveau depuis près de 2 ans !



Déjà majoritaires chez les étudiants en médecine et chez les médecins de moins de 35 ans (56%), les femmes dépasseront les hommes parmi les médecins en activité vers 2020 et représenteront 52% du corps médical en 2025.
 
A l'occasion de la journée des femmes, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) considère la féminisation de la profession non comme un problème mais comme un salutaire révélateur des changements sociologiques chez les médecins.
 
Les mentalités évoluent mais l'exercice en ambulatoire ne bouge pas beaucoup ! Le risque est donc d'autant plus grand d'une fuite croissante de l'exercice de la Médecine Générale par les jeunes générations de médecins généralistes ; les résultats des quatre premières sessions des épreuves classantes nationales anonymes (ECNA) ont déjà montré son actuel manque d'attractivité auprès des étudiants.
 
Aussi, le SNJMG continue d'agir pour que l'exercice médical en ambulatoire évolue de façon à ne pas rebuter les jeunes médecins et notamment les femmes.
 
Le SNJMG constate qu'il 'y a eu aucune amélioration pour les femmes médecins généralistes depuis le décret n° 2006-644 du 1er juin 2006 assurant l'alignement de la couverture maternité des médecins conventionnés sur celle des médecins salariés (décret publié en réponse à une revendication conjointe de MG-France, de l'ISNAR-IMG et du SNJMG).
 
Ainsi, sont restées lettre morte les autres revendications syndicales :
- la revalorisation des indemnités adoption et paternité et la prise en considération de ces situations (maternité, paternité, adoption) pour les choix de stages des internes en médecine générale
- la prorogation de la durée de validité des licences de remplacement en cas de maternité/paternité/adoption ou maladie/accident de travail.
 
A l'occasion des Etats Généraux de l'Organisation de la Santé, le SNJMG a renouvelé ces revendications au sein des propositions qu'il a formulées pour faire évoluer positivement les conditions d'exercice des médecins généralistes et notamment des femmes :
- redéfinition du métier de médecin généraliste
- valorisation de la carrière des médecins ayant choisi cette discipline
- amélioration du statut de médecin collaborateur libéral et la mise en application d'un statut salarié
- organisation d'une permanence des soins attractive sur la base d'un réel volontariat
- diversification des modes de rémunération et d'exercice des médecins des médecins généralistes
- possibilité de faire de la Formation Médicale Continue (FMC) sur son temps de travail sans être pénalisé par une perte de revenus
- création de mesures incitatives pour l'exercice en commun (exercice en groupe, travail en réseaux...)
- suppression de la précarité des jeunes médecins en centre de santé par l'embauche en CDI (et non en CDD de 6 ans) et revalorisation de la grille salariale de la fonction publique territoriale
 
C'est à l'aune de ces revendications que les jeunes médecins généralistes jugeront les décisions que prendra le gouvernement à l'issu des etats généraux.

EGéOS : les jeunes médecins souhaitent rencontrer Nicolas SARKOZY

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

EGéOS : les jeunes médecins souhaitent rencontrer Nicolas SARKOZY


Le mouvement de grève du mois d’octobre dernier est déjà loin mais toujours bel
et bien présent dans les esprits. Nous, jeunes médecins, avons depuis travaillé
et présenté, par la voie des Etats généraux de l’organisation de la santé
(EGéOS), notre vision du système de soins de demain et nos réflexions sur sa
réorganisation.

Tenant compte des avis de chacun, autour de la table du groupe de concertation
permanent, nous n’avons pas hésité à apporter des propositions concrètes, ni fui
nos responsabilités face au problème de répartition des médecins sur le
territoire.

Un grand nombre d’arguments ont visiblement touché leur cible lors de cette
première phase des EGéOS, consacrée essentiellement à l’organisation des soins
de premiers recours, et de la médecine générale en particulier. Parmi eux,
l’importance d’une valorisation effective - et non pas incantatoire - de
l’exercice de la médecine générale est désormais admise de tous. Mais nous ne
nous limitons pas uniquement à ce champ-là, participant également aux réflexions
menées par la Commission LARCHER sur les missions de l’hôpital, qui nous a
d’ailleurs auditionnés récemment.

Au milieu du gué, il est donc essentiel, non pas de s’arrêter, mais bien de
s’assurer que chacun vise le même côté de la rive. Nous, structures syndicales
et associatives d’étudiants, internes et jeunes médecins, sommes plus que jamais
déterminées à saisir la chance que nous avons provoquée en réclamant avec force
le respect des débats et conclusions de ces Etats généraux.

Une loi de réforme de la santé pour l’été 2008 : oui, mais pas sans les jeunes.

De nombreuses réformes sont attendues pour l’automne prochain dans le domaine de
la santé, le Président de la République l’a promis. Nous avons donc demandé à
être reçus par Nicolas SARKOZY, pour clarifier les intentions de l’Elysée sur le
contenu de la loi. Nous attendons de cette demande une réponse positive du Chef
de l’Etat.

Le protocole d’accord ayant suspendu le mouvement de grève d’octobre dernier,
prévoit la validation des conclusions des EGéOS par les jeunes médecins comme
préalable sine qua non à un débouché conventionnel ou législatif. Nous
veillerons à ce que cette clause soit respectée, et à ce que le projet de loi
concorde avec les conclusions apportées par les EGéOS.

Conscients des enjeux majeurs qui se jouent pour la santé de nos concitoyens,
nous tenons à réaffirmer notre attachement à un système de soins efficient et
plus juste pour chacun, et entendons bien démontrer que notre implication, sans
précédent dans des Etats généraux, ne sera pas une aventure sans lendemain.


Contacts presse :
ANEMF : Charles MAZEAUD, Président, 06 77 66 94 78
ISNAR-IMG : Emmanuel GALLOT, Président, 06 73 07 53 01
ISNIH : Olivier VERAN, Porte Parole, 06 83 30 94 41
SNJMG : Fabien QUEDEVILLE, Président, 06 67 30 27 27
 

Nouveau décryptage d'une FMC sponsorisée par le collectif Formindep

Le collectif Formindep « pour une formation médicale indépendante au service des seuls professionnels de santé et des patients » a mis en ligne sur son site un nouvel exercice amusant dans lequel il décrypte un document de formation médicale continue sur le diabète, financé par Sanofi-Aventis, soutenu par la HAS, et diffusé dans le cadre de soirées de formation médicale continue (FMC) par un réseau-diabète national (l'Ancred).
Nous vous en conseillons fortement la lecture : http://www.formindep.org/spip.php?article154