Après la réunion du mercredi 26 novembre 2008, les négociations conventionnelles n'ont toujours pas abordé la problématique de la médecine générale, spécialité médicale en crise, et des mesures incitatives à l'installation.
Est ce une volonté délibérée de ne pas faire avancer ce dossier crucial pour l'accès aux soins de nos concitoyens ? Les jeunes médecins généralistes sont en droit de se poser la question.
Pendant ce temps, des médecins généralistes partent à la retraite ou cessent leur activité sans être remplacés faute de conditions d'exercice attractives.
Les jeunes médecins généralistes s'orientent vers des métiers moins contraignants et non moins rémunérateurs. Qui pourraient leur en vouloir après 10 années d'études ?
Aucune des mesures incitatives consensuelles énoncées dans les conclusions des États Généraux de l'organisation de la Santé n'ont à ce jour été déclinées, notamment en ce qui concerne les modes de rémunérations ou l'exercice en structure pluridisciplinaire.
L'accès au CS et à la nomenclature de spécialistes n'est toujours pas d'actualité alors que les diplômés de médecine générale sortent de la faculté avec le même diplôme que leurs confrères des autres spécialités.
Ce ne sont pas les contrats individuels qui sont plus des contrats à la performance économique que des contrats de qualité de l'exercice qui inciteront les jeunes médecins à s'installer.
Après la non application effective du moratoire "jeunes installés", une fois de plus rien n'est fait pour inciter l'installation de jeunes médecins généralistes.
Plus que jamais, le SNJMG appelle les futurs et jeunes médecins généralistes et les organisations les représentant à se rassembler pour défendre leur spécialité qu'est la médecine générale, garante de l'accès aux soins pour tous.
Ils doivent également rester vigilants et moblisés, comme leurs confrères jeunes spécialistes, contre des mesures coercitives à l'installation dont l'éventualité n'est toujours pas exclue.
connexion
Commentaires