Femmes et médecine : une journée pour le rappel des droits, combien pour leur pleine application ?

 
A la veille de cette journée internationale des droits des femmes, deux syndicats de médecins hospitaliers (Action Praticiens Hôpital et Jeunes Médecins) ont publié les résultats d'une enquête sur "l'équilibre vie privée/vie professionnelle" qui démontre un "renoncement" à la formation continue plus marqué chez les femmes (49%) que chez les hommes (33%) . Et cette différence se retrouve aussi dans les modifications de parcours professionnel en raison de la charge familiale et dans le recours au temps partiel "pour s'occuper des enfants". 
 
Fin décembre 2018, une tribune de femmes médecins publiée dans Le Monde réclamait un état des lieux sur la place des femmes dans les carrières hospitalo-universitaires en rappelant que si les femmes représentent 60% des jeunes qui réussissent à accéder en deuxième année de médecine, on ne retrouve que 15% à 20% de professeurs femmes dans les CHU.
 
Tout ceci traduit, pour le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), la permanence, malgré la féminisation des professions médicales et les progrès des dernières années, d'un état d'esprit sexiste, parfois machiste, dans le milieu médical.
 
Le SNJMG en a fait l'expérience quand il a été le seul syndicat d'internes à relayer, début 2018, l'action de (jeunes) médecins contre une fresque sexiste de l'internat du CHU Purpan à Toulouse. De même, le SNJMG a relevé en décembre 2018 les propos du président de la conférence des doyens de médecine, le Pr Jean Sibilia, qui dans un entretien au Figaro Etudiant, a souhaité "pousser plus de garçons à faire médecine, qui s’est beaucoup féminisée ces dernières années".
 

En réponse, le SNJMG tient à souligner que c'est grâce à la féminisation que nombre de progrès ont pu être obtenu dans les études et la profession (à titre d'exemple, quand, à la fin des années 1990, le syndicat a porté la revendication du repos de sécurité pour les internes, les premiers adversaires qu'il a dû affronter étaient des internes de médecine masculins qui dénonçaient une revendication de feignant-e-s) mais aussi dans la prise de conscience de la dignité des patients (ex : Touchers vaginaux non consentisblouses de patients hospitalisés...) et dans la ré humanisation des soins.

 
C'est pourquoi le SNJMG déplore en 2019 la persistance dans le milieu médical français de mentalités héritières du mandarinat patriarcal.
 
Après s'être positionné contre les remises en cause de l'accès à l'IVG et contre la manipulation des patientes dans la campagne "octobre rose", le SNJMG poursuivra son action au bénéfice de tou-te-s : étudiant-e-s, internes, médecins et patient-e-s.
 
 
Contact Presse : Sayaka Oguchi 
presidente@snjmg.org
 
 
NB : A l'occasion du Congrès des Jeunes Médecins Généralistes, congrès indépendant des industries pharmaceutiques, des produits de santé, des cosmétiques et de l'agro alimentation (organisé par le SNJMG), l'association "Pour une meuf" assurera le 16 mars 2019 une formation sur les "Agressions sexistes et harcèlement sexuel pendant les études et la carrière médicale" (Vous pouvez vous y inscrire en ligne sur notre site Internet).
 
 

Le Syndicat des Jeunes Médecins Généralistes soutient le mouvement pétitionnaire contre un "exercice d'abattage"

 
En septembre 2018, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) avait réagi aux premières annonces sur la plan gouvernemental #MaSanté2022. Le syndicat avait alors relevé les propositions conformes à ses revendications mais s'était inquiété de la volonté explicite d'alourdir l'activité des médecins généralistes (1).
 
En janvier 2019, à l'occasion de l'ouverture du cycle de négociation en vue d'un avenant encadrant la création de 4000 assistants médicaux (conformément au plan #MaSanté2022), le SNJMG avait publiquement manifesté son opposition aux propositions productivistes du gouvernement et de l'Assurance maladie (2). 
 
Le SNJMG dont l'une des missions fondatrices est de lutter contre la course à l'acte et qui se bat régulièrement contre les différentes tentatives de renvoyer les médecins généralistes à une activité (et à un statut) d'officiers de santé, a été particulièrement intéressé par le projet de pétition d'un médecin généraliste, le Dr Jean Baptiste Blanc, contre "l'abattage en Médecine Générale".
 
Aujourd'hui, le SNJMG, qui a été au coté des 100 médecins généralistes qui ont participé au lancement de la pétition, se réjouit du succès de ce projet (la barre des 10 000 signatures a été dépassée !) et félicite toutes celles et tous ceux qui y ont contribué.
 
Le SNJMG reste disponible pour que cette mobilisation aboutisse à des décisions concrètes conformes aux propositions faites par les médecins généralistes impliqués dans cette démarche.
 
Contact presse : Dr Sayaka Oguchi
 
Plan Santé 2022 : les jeunes médecins généralistes participeront à "l'engagement collectif" tout en restant vigilants sur les objectifs et les modalités de la réforme
www.snjmg.org
 
La réponse à ces questionnements se trouve peut être dans le profil de ces assistants médicaux. Alors que le SNJMG avait plaidé pour une variété de métiers correspondant à des formations précises et reconnues et à des missions clairement définies permettant aux médecins de mieux répondre à la prise en charge médico sociale des patients (2), le gouvernement propose des "petites ...
www.snjmg.org

Pétition contre une pratique à l'abattage de la Médecine Générale

 
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a été au coté des 100 médecins généralistes à l'origine de la pétition contre l'abattage en Médecine Générale. Aujourd'hui, le SNJMG relaie le communiqué de presse publié par ces médecins généralistes alors que la pétition a dépassé le cap des 10 000 signatures : 
 
 

10.000 signatures contre

l’abattage en médecine générale

 

S’opposant aux fantasmes stakhanovistes du projet de loi santé 2022, la pétition lancée par 100 médecins généralistes en faveur d’une médecine générale de qualité a recueilli en deux semaines plus de 10.000 signatures de milliers de professionnels de santé de tous horizons et de milliers de patients.

 

Ce soutien confirme, s’il en était besoin, la nécessité de prendre en compte l’organisation des soins de premier recours pour ce qu’ils sont : une médecine faite de science, d’écoute, d’échange, d’empathie, en lien direct avec les souffrances exprimées et non exprimées des populations, au contact de la réalité du terrain et disposant du temps nécessaire à son exercice.

 

Nous ne prétendons pas répondre à toutes les questions que pose l’organisation future des soins dans notre pays. Mais nous affirmons, avec toute la force que le soutien à notre pétition nous donne, l’importance de soins primaires de qualité.

 

Nous demandons instamment à Madame la Ministre de la Santé et des Solidarités de le prendre en compte et d’introduire nos propositions dans ses projets. Ce n’est pas en déconstruisant les soins primaires au profit d’une productivité inadaptée que la médecine de demain se construira. C’est avec plaisir que nous lui en ferons part si elle accepte de nous recevoir.

 

Contact presse : Dr Jean-Baptiste Blanc, drjbblanc@gmail.com, DM @Dr_JB_Blanc

 

Le texte de la pétition

 

Pour lutter contre la pénurie de médecins en exercice, le plan “Ma Santé 2022” envisage de financer des assistants médicaux pour les médecins généralistes qui s’engagent à recevoir 6 patients à l’heure. Soit moins de 10 minutes par consultation.
Nous, médecins généralistes, refusons d’être les boucs émissaires des politiques de santé délétères mises en place depuis des années et ayant abouti à la désertification médicale.
Nous, médecins généralistes, demandons à pouvoir recevoir, écouter, informer et soigner les patients qui nous accordent leur confiance, avec le temps nécessaire pour chacune et pour chacun.
Nous médecins généralistes, refusons de sacrifier la qualité de la consultation en recevant, dans le même temps de travail, deux fois plus de patients.
Pratiquer une médecine de premier recours de qualité est notre objectif. Nous savons qu’il est favorable pour la santé publique, de nombreuses études l’ont démontré.
Par cette tribune, nous tenons à faire savoir à notre Ministre et à nos concitoyens que nous refusons de brader leur santé sur l’autel de la productivité.
Au-delà des grands projets imaginés sans la moindre connaissance du terrain, un certain nombre de pistes simples pourraient à très brève échéance permettre de retrouver du temps pour soigner. Par exemple :
- Suppression de l’obligation d’un certificat médical d’arrêt de travail pour les arrêts inférieurs à 2 ou 3 jours,
- Suppression de l’obligation d’un certificat médical pour l’absence de parents qui gardent leur enfant un jour ou deux, et interdiction des demandes de certificats médicaux pour la cantine/garderie/crèche etc. en cas d’absence d’un enfant, etc.,
- Interdiction de la demande de certificats médicaux de non contre indication par tous les organismes (salle de sport, club de pétanque, cours de yoga, organisateurs de courses à pied, etc.) qui le plus souvent en exigent un par an si possible datant de moins de trois mois. Pour un marathon de Paris ce seraient par exemple 57.000 consultations gagnées,
- Interdiction de tous les certificats d'absence scolaire, universitaire, grandes écoles et certificat pour les assurances, etc.,
- Campagnes de communication et d’information régulières pour informer sur les critères permettant d’éviter une consultation pour les pathologies bénignes courantes (rhumes, gastros, etc.),
- Accès direct avec prise en charge pour des actes paramédicaux : kinésithérapeutes DE, IDE, podologues, orthophonistes, etc.

 

Nous perdons tous les jours notre temps et notre énergie dans un nombre considérables de consultations inutiles. Faîtes disparaître ces obligations absurdes. Et nous serons disponibles, dès demain, pour recevoir plus de patients … qui ont besoin de nous.
 

Les 100 médecins généralistes initiateurs de cette pétition

 

Les 10.000 signataires de la pétition


Les commentaires de la pétition (un inestimable témoignage du terrain)

Médecins généralistes et développement professionnel continu : situations pratiques en 2019

 
Le 31 décembre 2019, se clôturera la première période triennale de DPC : tous les médecins généralistes thésés ayant commencé une activité professionnelle conventionnée ou salariée avant 2017 devront avoir validé leur quota de DPC. Ceci peut passer par des formations (présentielles ou non), des EPP, des tests de lecture et/ou des abonnements à des revues professionnelles : l'Agence Nationale du DPC prend en charge 21 heures de suivi d'action par médecin (Pour en savoir plus : présentation du DPC)... 
Si vous avez commencé votre activité après 2017 , votre obligation triennale court à compter de cette année de début d'exercice. 
 
Dans un cas comme dans l’autre, si vous n’avez pas encore ouvert de compte professionnel pour le DPC, nous vous invitons à y procéder sans tarder sur le site de l’Agence Nationale du DPC (Inscription en ligne). 
 
Si vous êtes comme les 62% de médecins libéraux qui ne s'étaient pas engagés dans la procédure de DPC au 31 décembre 2018, nous vous conseillons de commencer sans tarder à participer à des actions validantes DPC (Rappel : l'année dernière, le fonds de financement des actions de DPC avait été épuisé au 07 novembre).
 
A cette occasion, nous vous rappelons qu'il y aura deux formations présentielles validantes DPC lors du Congrès des Jeunes Médecins Généralistes le 15 mars 2019 à Paris : 
• Une formation proposée par l’Université Sorbonne Médecine (Université Pierre et Marie Curie) : troubles compulsifs et addictions en Médecine Générale 
• Une formation proposée par la Société de Formation Thérapeutique des Généralistes (SFTG) : IVG médicamenteuse en Médecine Générale. 
L’ une comme l’autre vous permettront de valider 7 heures de formation et, pour les médecins libéraux, de percevoir une indemnisation de 315 euros à titre de dédommagement pour la cessation (potentielle ou effective) d'activité professionnelle occasionnée. 
 
 

Assistants médicaux : les propositions des médecins

Les organisations représentant toutes les générations de médecins et d'étudiants en médecine se sont réunis ce mercredi 13 février et ont analysé le problème de l'accès aux soins dans le pays.

Ils partagent tous l'objectif de permettre à tous les patients d'avoir un médecin traitant, et d'accéder à un médecin spécialiste dans des délais raisonnables. Ils sont déterminés à rechercher collectivement tous les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif dans les meilleurs délais.

La mise en place des assistants médicaux est un de ces moyens, parmi, d'autres. Les syndicats demandent que l'Assurance Maladie s'engage à accompagner financièrement les médecins qui souhaitent avoir un assistant médical dans leur cabinet.

Les syndicats médicaux ont convenu des conditions suivantes pour cet accompagnement :
L'exercice médical doit être coordonné, sous toutes les formes de coordination, sans modele unique.
Le financement doit prendre en compte les contraintes immobilières et la formation des assistants. Il doit être perenne.
Les indicateurs retenus sont :
Pour les médecins généralistes, le nombre de patients
Pour les médecins des autres spécialités, 
Un observatoire du suivi du déploiement des assistants médicaux doit être mis en place conjointement avec les représentants des médecins et la CNAM, afin de pouvoir ajuster cette mesure pour en optimiser l’impact auprès de la population. 

Les syndicats médicaux représentatifs et les structures représentant les jeunes médecins sont conscients de l’enjeu de cette négociation. Ils attendent du gouvernement et de la CNAM une réponse à la hauteur des difficultés actuelles. 

Clara BONNAVION‐Présidentedel’ANEMF ‐ 06.50.38.64.94
Gabriel SAIYDOUN‐ PrésidentduCNJC ‐ presidentcnjc@gmail.com
Jean‐Paul ORTIZ ‐ PrésidentdelaCSMF ‐ 06.07.86.08.83
Jean‐Paul HAMON ‐ PrésidentdelaFMF ‐ 06.60.62.00.67
Lucie GARCIN ‐ Présidentedel’ISNAR‐IMG ‐ 06.73.07.53.01
Antoine REYDELLET ‐ Présidentdel’ISNI ‐ 06.59.50.46.61
Emmanuel LOEB ‐ PrésidentdeJeunesMédecins–06.50.93.64.60
Jacques BATTISTONI ‐ PrésidentdeMGFrance ‐ 06.62.61.09.99
Yannick SCHMITT ‐ PrésidentdeReAGJIR ‐ 06.81.66.46.93
Philippe VERMESCH ‐ PrésidentduSML ‐ 06.09.55.77.24
Sayaka OGUCHI ‐ PrésidenteduSNJMG ‐ 07.61.99.39.22

Congrès des Jeunes Médecins Généralistes - Inscriptions pour les Assises Nationales 2019

En dehors du formulaire d'inscription ci dessous, toutes les informations sur le #CJMG2019 se trouvent sur le site dédié : Congrès des Jeunes Médecins Généralistes

 

 
powered by Typeform

3e réunion Internet "Casse tête" mercredi 06 février !

 

Vous êtes invité.e à participer à un casse-tête avec le SNJMG
 
Sur le thème : "Psychiatrie et médecine générale : quelles tensions, quelles articulations ?"

Via la Chatroom du SNJMG le Mercredi 06/02/19 à 19h.
 
 

C'est quoi un casse-tête ?
C'est un temps de réflexion collectif destiné à co-construire la parole que nous allons porter auprès de nos différents interlocuteurs. Ces échanges sont ouverts : ils s'adressent bien sûr à tous les adhérents du SNJMG mais aussi à ses sympathisants ainsi qu'à d'autres structures pour permettre un dialogue inter-syndical et inter-associatif. Les sujets sont choisis selon l'actualité et les interrogations du syndicat.
 
Pourquoi ce thème ? La psychiatrie est en difficulté et cela met parfois les médecins généralistes en difficulté. Comment relier ces problématiques ? Quelles stratégies peut-on déployer pour améliorer la santé des patients ?
 
Pour participer : rendez-vous sur la Chatroom du SNJMG le 23/01/19 à 19h à cette adresse.
 
Comment ça marche ?
Les casses-têtes peuvent se faire à distance via la Chatroom du SNJMG ou parfois en présentiel dans différentes villes. Pour la chatroom, il suffit de cliquer sur le lien transmis avec l'invitation à l'heure du RDV. (limité à 12 places pour le moment). Ces temps d'échange sont réguliers, donc rater une séance n'est pas une catastrophe.
 
A très bientôt,
Benoit BLAES, Vice Président, pour le SNJMG.
 

Classement Formindep 2018 des facultés de médecine

Assistants médicaux : un projet gouvernemental qui ne répond pas aux attentes des médecins

 
Le 24 janvier 2019, les partenaires conventionnels ouvrent un cycle de négociation en vue d'un avenant encadrant la création de 4000 assistants médicaux, conformément aux annonces gouvernementales du plan Santé 2022.
 
Dans sa lettre de cadrage en vue de ces négociations, la ministre de la Santé a précisé les différentes conditions demandées aux médecins pour qu'ils bénéficient d'une aide à l'embauche d'assistants médicaux : « l'exercice en cabinet de groupe, l'inscription dans un exercice coordonné, l'engagement d'un bénéfice mesurable pour la population en matière d'accès aux soins et l'exercice médical en secteur 1 ou OPTAM ». Mme Agnès Buzyn a également estimé nécessaire que l'aide financière soit « dégressive (car) ayant vocation à être compensée par l’accroissement de la file active des médecins »  (NB : une limitation dans le temps avait été auparavant évoquée : 2 ans).
 
Ces conditions ne conviennent pas au Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) :
 
Il est très surprenant qu'il n'y ait aucune condition explicite sur le lieu d'installation pour une mesure censée participer à la résolution des problèmes de démographie médicale. D'autant plus que le gouvernement n'annonce, pour l'instant, que la création de 4000 assistants, soit environ 1 assistant pour 25 médecins libéraux : s'il doit y en avoir aussi peu, autant privilégier les médecins exerçant dans les zones les plus déficitaires...
 
Il est particulièrement troublant que les médecins en exercice isolé - théoriquement les plus intéressés par toute aide à leur exercice - en soient exclu. Et ce n'est pas la petite ouverture faite par l'Assurance Maladie (1) qui modifie significativement le projet gouvernemental...
 
Par ailleurs, comment justifier la dégressivité et la durée limitée d'une mesure censée renforcer la pérennité d'une activité médicale ?
 
La réponse à ces questionnements se trouve peut être dans le profil de ces assistants médicaux. Alors que le SNJMG avait plaidé pour une variété de métiers correspondant à des formations précises et reconnues et à des missions clairement définies permettant aux médecins de mieux répondre à la prise en charge médico sociale des patients (2), le gouvernement propose des "petites mains" pouvant aussi bien collecter des données cliniques, gérer du matériel médical, effectuer un travail de secrétariat...
 
L'objectif du gouvernement semble bien explicité par l'Assurance Maladie qu'il a chargé de négocier avec les syndicats médicaux : la mesure doit permettre aux médecins d' « augmenter leur patientèle », en générant un « volume d'actes supplémentaires (par rapport à l'historique) » et en procédant à « l'élargissement des horaires de consultation », notamment en première partie de soirée et en fin de semaine. 
 
Pour résumer, les médecins, et notamment les jeunes médecins généralistes du SNJMG, demandent de mieux travailler en interaction avec différents professionnels, sociaux ou de santé, et de privilégier les médecins en zones déficitaires (notamment ceux en exercice isolé) mais l'Assurance Maladie, à la demande du gouvernement, propose à quelques cabinets de groupe, des "petits boulots" (sous forme de contrats aidés en CDD) destinés à pousser les médecins à travailler plus...
 
Le SNJMG dont l'une des missions fondatrices est de lutter contre la course à l'acte et qui s'est positionné contre les "bullshits jobs" (emplois précaires non valorisés) rejette le projet d'assistants médicaux tel qu'il est annoncé par le gouvernement et l'Assurance Maladie.
 
 
Contact presse : Sayaka Oguchi
 
 
 
(1) :  L’UNCAM propose que dans les zones sous-denses, les généralistes ou spécialistes « en exercice isolé » puissent aussi bénéficier de ces recrutements d'assistants médicaux « sous réserve qu'ils s'engagent à adhérer à horizon proche (2 ans) à un dispositif d'exercice coordonné (avec remboursement si l'obligation n'est pas respectée ».
(2) : cf notre communiqué de presse sur le plan santé 2022
 

Deuxième réunion Internet "Casse tête" mercredi 23 janvier !

Vous êtes invité.e à participer à un casse-tête avec le SNJMG
 
Sur le thème : "Pratique écologique de la médecine ?"
Via la Chatroom du SNJMG le Mercredi 23/01/19 à 19h.
 
 
C'est quoi un casse-tête ?
C'est un temps de réflexion collectif destiné à co-construire la parole que nous allons porter auprès de nos différents interlocuteurs. Ces échanges sont ouverts : ils s'adressent bien sûr à tous les adhérents du SNJMG mais aussi à ses sympathisants ainsi qu'à d'autres structures pour permettre un dialogue inter-syndical et inter-associatif. Les sujets sont choisis selon l'actualité et les interrogations du syndicat.
 
Pourquoi ce thème ? D'une pratique éco-responsable à l'intégration de l'écologie dans nos recommandations hygiéno-diététiques, quelle place donne-t-on à l'écologie dans notre pratique ?
 
Pour participer : rendez-vous sur la Chatroom du SNJMG le 23/01/19 à 19h à cette adresse.
 
Comment ça marche ?
Les casses-têtes peuvent se faire à distance via la Chatroom du SNJMG ou parfois en présentiel dans différentes villes. Pour la chatroom, il suffit de cliquer sur le lien transmis avec l'invitation à l'heure du RDV. (limité à 12 places pour le moment). Ces temps d'échange sont réguliers, donc rater une séance n'est pas une catastrophe.
 
A très bientôt,
Benoit BLAES, Vice Président, pour le SNJMG.