Gestes barrières vis à vis des pathologies infectieuses saisonnières

 

 

- Lavage des mains

Il faut se laver systématiquement les mains à l’eau et au savon (de préférence liquide) ou, à défaut, avec une solution hydro-alcoolique SHA :

AVANT de s’occuper d’un bébé, de préparer les repas, de les servir ou de manger ;

Et APRES s’être mouché, avoir toussé ou éternué, après avoir rendu visite à une personne malade, après avoir pris soin d’un bébé, après chaque sortie à l’extérieur, après avoir pris les transports en commun en arrivant au bureau ou à son domicile, ou être allé aux toilettes.

Pourquoi le faire ?

Comment le faire correctement avec de l'eau et du savon ?

Comment le faire correctement avec une SHA ?

 

- Bien se moucher et/ou tousser

Pourquoi le faire ?

Comment le faire ?

NB : Il faut éviter de se toucher le visage, en particulier le nez et la bouche.

 

- Utiliser un masque anti projection lors d'une infection ORL et/ou respiratoire au contact d'autres personnes

Plan d’urgence pour l’hôpital : le SNJMG prêt à poursuivre le mouvement et à rappeler à la grève les internes de Médecine Générale !

 

Après un ridicule premier plan pour les Urgences hospitalières en juin 2019 (1) puis un plan très insuffisant, toujours pour les Urgences hospitalières, en septembre 2019 (2), le gouvernement a présenté hier un plan d’urgence pour l’hôpital (3).

Si les propositions de ce plan sont bien plus conséquentes  que dans les deux précédents plans, elles ne correspondent toujours pas aux attentes rappelées hier par les collectifs inter hôpitaux, inter bloc et inter urgences (4) et par différentes organisations de médecins hospitaliers (5).

Pour le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) qui avait participé à la journée du 14 novembre 2019 au nom des internes (+ FFI) et des jeunes hospitaliers de médecine générale (6), ce plan arrive bien tard (il y a 8 jours encore, le gouvernement se contentait de son PLFSS2020), ne s’attaque pas vraiment aux causes des dysfonctionnements et ne peut donc pas satisfaire un mouvement social global, en cours depuis plusieurs mois.

En outre, le SNJMG, qui a placé son implication dans le mouvement dans un cadre plus général d’amélioration du système de santé (7), déplore que le plan du gouvernement ne s’inscrive que dans une approche purement hospitalière, voire principalement parisienne : ne s’agirait il en définitive que de concessions, certes, non négligeables mais ne répondant qu’à des revendications sectorielles avec l’objectif de désolidariser le mouvement ?

Devant cet état de fait et, anecdotiquement, l’absence de propositions pour les internes, le SNJMG va proposer samedi 23 novembre 2019 aux internes de Médecine Générale (et à tous les jeunes médecins généralistes) de suivre le calendrier d’actions des trois collectifs hospitaliers et le projet de grève nationale des internes à compter du 10 décembre 2019 (Formulaire en ligne pour s'inscrire à la réunion).

 

Contact presse : Sayaka Oguchi - president@snjmg.org - 07 61 99 39 22

 

  1.  : Grève des urgences : le gouvernement débloque 70 millions d’euros (Le Monde, juin 2019)
  2.  : Agnès Buzyn annonce un « pacte de refondation » à 750 millions d’euros pour les urgences (Le Monde, septembre 2019)
  3.  : Investir pour l’hôpital (Dossier de presse - Ministère de la Santé)
  4.  : Le premier ministre ne répond pas à la gravité de la situation (Communiqué commun)
  5.  : Communiqués commun des médecins hospitaliers et des internes (Communiqué commun)
  6.  : Communiqué SNJMG (12.11.19)
  7.  : Communiqué SNJMG (17.11.19)

Plan d'urgence pour l'Hôpital

Modification des prescriptions en "Non Substituable"

 

A compter du 1er janvier 2020, conformément à la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2019, la mention "non substituable" manuscrite (apposée sur 8,3% des prescriptions en 2016) sera supprimée : le médecin devra obligatoirement et expressément la justifier sur la base de critères médicaux objectifs.

Un arrêté daté du 12 novembre (publié ce jour au JO) vient encadrer cette mention. Il liste notamment les situations médicales dans lesquelles le prescripteur peut y avoir recours :

- Prescription de médicaments à marge thérapeutique étroite (lamotrigine, pregabaline, zonisomide, lévétiracétam, topiramate, valproate de sodium, lévothyroxine, mycophénolate, mofétil, buprénorphine, azathioprine, ciclosporine, évérolimus, mycophénolate sodique) pour assurer la stabilité de la dispensation, lorsque les patients sont effectivement stabilisés avec un médicament, et à l'exclusion des phases d'adaptation du traitement :

le médecin doit alors inscrire sur l'ordonnance, sous forme informatisée ou à défaut sous forme manuscrite, "non substituable (MTE)" ;

- Prescription chez l'enfant de moins de six ans, lorsqu'aucun médicament générique n'a une forme galénique adaptée et que le médicament de référence disponible permet cette administration :

le médecin doit alors inscrire sur l'ordonnance, sous forme informatisée ou à défaut sous forme manuscrite, "non substituable (EFG)" ;

- Prescription pour un patient présentant une contre-indication formelle et démontrée à un excipient à effet notoire (EEN) présent dans tous les médicaments génériques disponibles, lorsque le médicament de référence correspondant ne comporte pas cet excipient (Dénominations commerciales des médicaments de référence concernés : CELESTENE gouttes, CONCERTA LP 54mg comprimés, DAFALGAN CODEINE, DUOTRAV collyre, IMOVANE 3,75mg comprimés, LERCAPRESS 20mg/20mg comprimés, NUROFENPRO 20mg/ml Enfants et Nourrissons Sans Sucre, ORGALUTRAN 0.25mg/0,5ml injectable, SOLUPRED 20mg comprimés effervescents, SOLUPRED 5mg comprimés effervescents, SPASFON LYOC 160mg, ZITHROMAX  Monodose  250mg comprimés) :

le médecin doit alors inscrire sur l'ordonnance, sous forme informatisée ou à défaut sous forme manuscrite, "non substituable (CIF)".

Remarques :

- Ces inscriptions se font le cas échéant pour chaque médicament prescrit et pour chaque situation médicale concernée.

- En dehors des trois situations précisées, le patient peut refuser un générique si prescription de produit princeps mais il ne pourra pas bénéficier du tiers payant et sa base de remboursement sera limitée à celle du médicament générique le plus cher du groupe générique correspondant.

- La réglementation concernera toute prescription présentée pour délivrance pharmaceutique à compter du 1er janvier 2020, quelque soit sa date de rédaction.

- Pour les médicaments à marge thérapeutique étroite (MTE), même en l’absence de la nouvelle mention non substituable correspondante, le pharmacien pourra dispenser les médicaments en tiers payant.

 

Mobilisation du 14 novembre 2019 : un succès indéniable qui appelle des mesures efficientes

 

Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Lille mais aussi Rouen, Tours, La Rochelle… : plusieurs milliers de personnes ont manifesté hier dans une bonne ambiance (malgré les difficultés professionnelles quotidiennes) à l’appel des collectifs Inter-Urgences et Inter-Hôpitaux pour «défendre notre hôpital, notre système de santé et d’action sociale» (1).

Parmi toutes ces personnes, il y avaient des internes (et FFI – faisant fonction d’internes) et des jeunes hospitaliers de Médecine Générale. Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) avait déposé un préavis de grève nationale pour cette journée et les avait appelé à ce joindre aux manifestations (2).

Le SNJMG tient donc à remercier les internes/FFI et jeunes hospitaliers de Médecine Générale pour leur participation à cette journée et à féliciter les collectifs Inter-Urgences et Inter-Hôpitaux pour le succès de la mobilisation.

Comme eux, le SNJMG est dans l’attente des propositions que formulera le Président de la République mercredi prochain suite au Conseil des ministres. Comme eux, il se tient prêt pour une nouvelle mobilisation le 30 novembre 2019 si ces annonces ne sont pas à la hauteur de l’enjeu.

En vue de ces annonces, le SNJMG rappelle que outre les principales revendications du mouvement et les revendications spécifiques aux internes/FFI et jeunes hospitaliers de Médecine Générale, il défend une conception solidaire de notre système de santé. Le SNJMG inscrit donc son action au-delà des murs de l’hôpital et du domaine des soins.

Aussi, il veut prévenir toute tentative de jouer une quelconque rivalité, inopportune en terme de santé publique et de solidarité nationale, entre soins hospitaliers et  soins ambulatroires, secteur public et secteur privé, soin et prévention, action sanitaire et action sociale.

Tous ces secteurs sont complémentaires et nécessitent des adaptions structurelles et des moyens adaptés !

 

Contact presse : Sayaka Oguchi - president@snjmg.org - 07 61 99 39 22

 

  1.  : Journée de mobilisation du 14 novembre 2019
  2.  : Préavis de grève nationale pour les internes/FFI et jeunes hospitaliers de Médecine Générale

Hôpital : Journée de mobilisation nationale

Le SNJMG a publié une fiche pratique à destination des internes/FFI de MG et jeunes généralistes hospitaliers répondant aux interrogations  :

- Pourquoi la grève ?

- Comment faire grève ?

- Où auront lieu les manifestations ?

NB : Pour la manifestation de Paris, les IMG ont rendez vous à partir de 13 heures devant l’hôpital Saint Vincent de Paul (à 200 mètres de la station RER B Port-Royal)

Le SNJMG publie aujourd'hui 2 fils twitter sur le suivi de cette journée de mobilisation :

Le SNJMG organise ce jour une hotline pour répondre aux problèmes rencontrés par  internes/FFI de MG et jeunes généralistes hospitaliers à l'occasion de la journée de mobilisation : merci de contacter notre secrétariat via ce formulaire !

 

Hôpital : Préparation de la mobilisation du 14 novembre 2019

Contexte 

APPEL UNITAIRE A LA MOBILISATION DU 14 NOVEMBRE 2019
ENSEMBLE POUR DEFENDRE NOTRE HOPITAL, NOTRE SYSTEME DE SANTE ET D’ACTION SOCIALE

Collectifs Inter Urgences , inter Hôpitaux, Inter Blocs, Printemps de la Psychiatrie, Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité , AMUF, APH, CFE- CGC, CFTC, CFDT, CGT, SNPHARE, SUD, UNSA

Depuis le printemps, les personnels des urgences se mobilisent dénonçant la dégradation de leurs conditions de travail et revendiquant des effectifs, une augmentation de salaire et l’ouverture de lits pour accueillir les patients en sécurité et dans la dignité. Ces revendications se sont étendues depuis à l’ensemble des professionnel.le.s de nos différents secteurs d’activités parce qu’il y urgence à obtenir des moyens supplémentaires pour l’hôpital et l’ensemble des établissements de Santé et d’Action Sociale.

Les député.e.s n’en ont pas tenu compte, en votant en première lecture le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale proposé par le gouvernement. Ils ne font qu’amplifier la colère et la détermination des personnels et des usager.e.s

Réuni.e.s à la bourse du travail ce lundi 4 novembre 2019, les collectifs : Inter blocs, Inter Hôpitaux , Inter Urgences et le printemps de la psychiatrie, et les organisations syndicales représentatives médicales ainsi que paramédicales AMUF, APH, CFE- CGC, CFTC, CFDT, CGT, SNPHARE, SUD, UNSA et la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité appellent à la mobilisation des salarié.e.s et des usager.e.s pour défendre notre hôpital, notre système de Santé et d’Action Sociale.

Nous exigeons d’être reçus par le Premier ministre pour engager des négociations urgentes en particulier sur les thèmes suivants :

 Recrutement de professionnel.le.s supplémentaires immédiatement et plan de formation pluridisciplinaire

 Revalorisation générale des salaires pour rattraper les 10 ans de blocage, et reconnaissance des qualifications des professionnel.le.s

 Renforcement des moyens financiers significatifs pour les établissements, ce qui passe par une revalorisation de l’ONDAM à au moins 5% dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale

 L’arrêt de toutes les fermetures d’établissements, de services et de lits et la réouverture de lits là où c’est nécessaire

 De réelles mesures qui garantissent l’accès, la proximité et une prise en charge optimale en terme de qualité et de sécurité des soins pour toutes et tous partout.

Toutes et tous ensemble le 14 novembre 2019 pour une journée nationale de grève et de manifestations !
 

 

NOTA BENE : si vous souhaitez participer localement sous couvert du préavis du SNJMG à une organisation locale de la grève et/ou de la mobilisation, n'oubliez pas de vous manifester auprès de notre secétariat !

 

Modalités pratiques de grève pour les Internes en Médecine Générale :

Si aucune déclaration individuelle de grève n’est définie législativement dans le monde de la Santé, les internes grévistes risquent toutefois des sanctions pour abandon de poste.

Le SNJMG conseille donc aux internes qui souhaitent participer à la grève d'adresser au bureau des affaires médicales de leur établissement (ou du CHU de rattachement pour les internes en stage ambulatoire), par courrier, fax ou courriel, cette déclaration individuelle de grève complétée et signée.

NB 1 : Cette déclaration est à remettre au plus tard le premier jour de participation à la grève.

NB 2 : Bien évidemment, il est conseillé de prévenir également les chefs de service du stage et des gardes concernées ou les maîtres de stages ambulatoires concernés.

La confrontation de deux principes reconnus par la Constitution française, le droit de grève et la continuité du service public, font que le droit de grève peut être restreint pour des impératifs de santé publique. Les deux dispositions qui peuvent être prises dans ce sens sont :

* L’assignation : c'est une mesure purement administrative. Le directeur de l’établissement fixe la liste des emplois correspondant aux postes dont les titulaires doivent demeurer en fonction. Une lettre de désignation est transmise au personnel directement concerné, soit par lettre recommandée, soit remise en main propre contre récépissé.

* La réquisition : c'est une décision de l’autorité judiciaire dans le contexte d’une affaire judiciaire, ou de l’autorité administrative lorsque l’intérêt supérieur du pays l’exige. Elle est impérative, sous peine de poursuites.

- L’assignation des internes :

La circulaire Bouquet du 12 mars 1997 adressée aux directeurs des hôpitaux précise : « (…) Sa participation à l’activité hospitalière ne pouvant pas être considérée comme indispensable à la continuité des soins(…) Il m’apparaît au vu tant de la réglementation que de la jurisprudence que les internes ne doivent en règle générale pas être assignés au maintien du service, ou alors uniquement en dernier recours lorsqu’il a été fait appel à tous les autres personnels hospitaliers de l’établissement (…). »

En pratique : le directeur doit assigner successivement les praticiens temps plein tenus à un service de garde et dans la limite de leurs obligations de service (titulaires [praticiens hospitaliers, universitaires ou non] et attachés temps plein), puis les non grévistes, puis en dernier recours les grévistes.

Il y a donc assignation abusive quand les autres médecins temps plein et/ou internes non grévistes n'ont pas été assignés.

Dans ce cas, le SNJMG propose de retourner la lettre d'assignation, après avoir porté la mention "reçu le ..." et en avoir conservé une copie, en y portant la mention manuscrite :

"Je soussigné X., Interne/FFI  dans le service Y., refuse l'assignation, celle-ci étant abusive et portant atteinte à mon droit de grève, car les praticiens temps-plein et personnels non grévistes n’ont pas été assignés avant moi. Date, signature"

et en y joignant une lettre datée et signée faisant établir par un ou plusieurs praticiens temps plein et/ou internes non grévistes  qu’ils n’ont pas été assignés par le directeur de l’hôpital en lieu et place d’un gréviste.

Exemple : "Je soussigné Dr. X., PraticienHospitalier/Attaché/Assistant/FFI/Interne dans le service Y., certifie n'avoir pas été assigné à ce jour pour assurer aucune garde / présence en service le ... . Fait à ...., le .... Signature"

En cas de doute ou de pressions locales trop importantes, le SNJMG conseille d’accepter l'assignation en y portant la mention "Reçu le ...", et la mention «Suite à des pressions, j’accepte de répondre à l’assignation même si celle-ci est abusive et porte atteinte au droit de grève. Date, signature », et en conservant une copie.

Cette copie pourra être utilisée pour contester la décision du directeur de l'établissement hospitalier devant le tribunal administratif.

- La réquisition des internes 

Cette mesure peut concerner tous les personnels, y compris les internes, de tout établissement de santé, social ou médico-social.

Comme pour l’assignation, le ministère de la Santé considère que « la réquisition d’un interne ne pourrait se justifier qu’en dernier recours ».

- Cas particulier des enseignements du DES de MG

Le préavis du SNJMG "couvre" les internes de MG pour leurs activités en stage (hospitalier ou ambulatoire)  mais aussi vis à vis de leurs obligations universitaires.

Ainsi, les IMG qui se déclareront grèvistes pour le 14 novembre 2019 ne pourront pas être pénalisé en cas d'absence à un enseignement de DES ce jour là.

Bien évidemment, le SNJMG conseille aux IMG grévistes d'adresser au plus tôt une copie de leur déclaration individuelle de grève à l'enseignant chargé de cours le 14 novembre 2019.

 

Modalités pratiques de grève pour les FFI en Médecine Générale et les Médecins Généralistes Hospitaliers :

Déclaration individuelle de grève 

Dans les jours qui précèdent, ou au plus tard le jour même de la grève, il convient d’adresser une déclaration individuelle de grève par courrier, fax ou courriel :

- à l’administration de son établissement

- avec copie à son chef de service,

- et copie à l’organisation syndicale locale quand elle existe (voire organisation syndicale régionale ou nationale sinon). Ceci est particulièrement important pour qu’il soit possible de compter les grévistes (sans se contenter des chiffres donnés par les administrations des établissements).

NB :Il est aussi possible d'adresser un tableau avec nom, prénom et signature des grévistes. 

Un délai de 48h est habituellement recommandé, mais on peut se déclarer gréviste le jour même. Normalement, l'administration doit s'enquérir auprès des chefs de service de l'impact de la grève sur l'organisation des soins.

Service minimum 

Le Chef de Service s'informe auprès des praticiens concernés de leur intention de participer à la grève pour déterminer si le mouvement aura des répercutions sur l’organisation des soins. Il établit un tableau de service en fonction des praticiens non grévistes et détermine si les moyens sont suffisants pour assurer le service minimum permettant la continuité des soins. Ce service minimum peut être défini de façon similaire à celui d’un jour non ouvré. 

Dans le cas où ces moyens paraissent insuffisants, il en informe l'administration qui peut procéder à des assignations (à la demande de l’administration et du chef de service) ou des réquisitions (signées par le préfet). 

Il n’y a pas de définition légale du service minimum, c’est à la direction de le définir pour assurer la continuité des soins. Ce n’est pas nécessairement une limitation à la prise en charge des urgences comme pour un dimanche ou jour férié.

Assignations et Réquisitions

Le personnel non gréviste doit être sollicité pour assurer le service, y compris ceux qui sont prévus en repos ou en formation. Si vous êtes assignés alors que des médecins non-grévistes sont absents, il peut s’agir d’une assignation abusive. Il faut alors saisir le tribunal administratif en référé pour la faire annuler. A défaut, toujours répondre à une assignation au risque de s’exposer à des sanctions, quitte à demander réparation devant le tribunal administratif a posteriori. Une assignation doit être remise en mains propres, par recommandé ou par courriel à l’intéressé(e). 

La réquisition ne peut être employée que par le préfet de département. Ce pouvoir est régi par l’article L2215-1 du Code général des collectivités territoriales :

« En cas d’urgence, lorsque l’atteinte constatée ou prévisible au bon ordre, à la salubrité, à la tranquillité et à la sécurité publiques l’exige et que les moyens dont dispose le préfet ne permettent plus de poursuivre les objectifs pour lesquels il détient des pouvoirs de police, celui-ci peut, par arrêté motivé, pour toutes les communes du département ou plusieurs ou une seule d’entre elles, réquisitionner tout bien ou service, requérir toute personne nécessaire au fonctionnement de ce service ou à l’usage de ce bien et prescrire toute mesure utile jusqu’à ce que l’atteinte à l’ordre public ait pris fin ou que les conditions de son maintien soient assurées. »

NB : Les praticiens assignés ou réquisitionnés sont comptabilisés comme grévistes et peuvent porter un badge signalant leur engagement au côté du mouvement. 

Retenues sur traitement

La retenue doit être proportionnelle à la durée de la grève, calculée sur l'ensemble de la rémunération (traitement, primes et indemnités) :

• 1/30e pour une journée d'absence

• 1/60e pour une demi-journée d'absence

• 1/151,67e par heure d'absence

Un gréviste assigné sera rémunéré normalement. Si la grève dure plusieurs jours consécutifs, le nombre de 30èmes retenus est égal au nombre de jours compris du 1er jour inclus au dernier jour inclus de grève, même si cette période comprend des jours fériés, des week-ends ou des congés. Pour une grève d’un vendredi au lundi suivant, il est retenu 4/30èmes. L'exercice du droit de grève ne doit pas être mentionné sur le bulletin de paie du gréviste (en général la retenue est faite à la rubrique « absence non rémunérée »).

 

Programme des manifestations 

- PARIS : 

Rassemblement entre 12h00 et 14h00 à Port Royal, RER B, angle avenue de l’Observatoire et bld du Montparnasse, pour un départ à 14h.

NB : Rendez des IMG à partir de 13 heures devant l’hôpital Saint Vincent de Paul (à 200 mètres de la station RER B Port-Royal)

Trajet : bld du Montparnasse, bld Raspail, rue de Sèvres, bld des Invalides, rue de Grenelle, rue de Constantine avec dispersion à l'angle de la rue de l’Université (terre plein n° 3 de l’Esplanade des Invalides)

Nota bene : Une AG d'après manifestation aura lieu à 18h30 à la Pitié. Merci de vous inscrire sur ce formulaire pour y participer !

- ANNECY

Rassemblements :
A 10 heures devant le parvis de l’hôpital
A 14 heures devant la délégation territoriale de l’ARS (derrière la préfecture)
A 17 heures, en même temps que la CME : « Contre-CME » sur le thème « Comment devrait fonctionner la CME ? »

- BORDEAUX 

Rassemblement à midi devant l’ARS

- BRIGNOLES : 

Rassemblement devant l’hôpital de 10 à 11 heures

- CAEN :

Action médiatique dans le hall de l’hôpital entre 13 et 14 heures

- DOUAI :

Rassemblement devant l’hôpital à 13 heures

- GRENOBLE :

Assemblée générale de tout le personnel sur le parking Belledone du CHU à 13h

- LILLE :

Regroupement devant la Cour d’Honneur de l’hôpital Huriez à 13h

- LIMOGES

Manifestation à l'entrée du CHU entre 13h et 15h

- LYON 

Minute de silence à 11 heures devant le parvis de l’hôpital mère-enfants
Manifestation :
Départ à 14 heures place d’Arsonval
Arrivée : préfecture

- MARSEILLE

Rassemblement à 14h devant l’hôpital de la Timone 

- NANTES

Manifestation devant l'Hotel Dieu

- PAU

Rassemblement devant l'entrée de l'hôpital à 13h45

- PERPIGNAN :

Village revendicatif de la Santé, à partir de 10 heures – Place de Catalogne

- REIMS :

2 manifestations sur le CHU - médecins invités

Devant l’entrée principale de l’hôpital (FO)
Dans la Cour d’Honneur (sous les fenêtres de l’administration) (CGT)

- RENNES :

Rassemblement dans le hall de Pontchaillou à partir de 13 h 30, presse invitée

- (LA) REUNION :

Rassemblement devant l’hôpital

CHU Nord : à 11 heures
CHU Sud : à 13 heures 30

- ROUBAIX :

Rassemblement devant l’hôpital à 12 h 45

- ROUEN :

Rassemblement au CHU à 10 h 30

- SAINT ETIENNE

Rassemblement dans le hall du CHU et en centre ville

- TOULOUSE :

Rassemblement dans le hall principal de l’hôpital Rangueil à 12 heures (pour tous les praticiens de Rangueil-Larrey, Purpan, Garonne, Fontaine Salée, Cité de la Santé, Chapitre, Oncopôle, Hôpital G. Marchant)
Manifestation au départ de Saint Cyprien à 14 heures

- TROYES

Rassemblement à 13h dans le hall de l'hôpital

 

 

Journée de mobilisation des hospitaliers : Le Syndicat des Jeunes MG appelle les internes de Médecine Générale (et les jeunes généralistes hospitaliers) à la grève le 14 novembre 2019

 

Après avoir appelé à la grève les internes de Médecine Générale d’Ile de France dans le cadre du conflit qui les opposait à l’Agence Régionale de santé (ARS) à propos des choix de stages hospitaliers (1), le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a interrogé ses adhérents sur sa participation à la journée d’action pour l’hôpital public le 14 novembre 2019.

 

En tant que, entre autres, syndicat de personnels médicaux hospitaliers (Internes/FFI et jeunes médecins généralistes hospitaliers) et soucieux de la qualité de prise en charge des patient-e-s, le SNJMG suit le mouvement des hospitaliers entamé par les personnels non médicaux des services des urgences.

 

Partageant la philosophie de ce mouvement (amélioration des conditions d’exercice et de la rémunération des personnels et adaptation des moyens hospitaliers aux besoins des patient-e-s), le SNJMG s’est posé la question d’y participer.

 

Après avoir recueilli l’approbation de 96.7% des votes exprimés par ses adhérents, le SNJMG annonce, ce jour, sa participation à la journée du 14 novembre 2019.

 

Le SNJMG appelle donc tous les internes de Médecine Générale de France ainsi que les FFI généralistes et les jeunes médecins généralistes hospitaliers (assistants, attachés, contractuels…) à faire grève lors de cette journée et à se joindre aux manifestations organisées à Paris et dans d’autres villes (2).

 

A l’occasion de cette journée, et en plus des revendications communes au mouvement, le SNJMG rappelle ses revendications spécifiques aux internes/FFI et jeunes médecins généralistes hospitaliers :

- Rémunération comme garde de toute obligation de service des internes pour la continuité des soins le samedi matin,

- Revalorisation immédiate des rémunérations de base et des gardes des internes/FFI et des médecins hospitaliers et l’officialisation d’une re négociation tous les 2 ans pour une réévaluation tenant compte du taux d’inflation,

- Réévaluation nationale indépendante des agréments des stages hospitaliers et ambulatoires des internes, incluant le respect du repos de sécurité et du temps de travail comme critères incontournables,

- Obligation de fournir un repas aux internes/FFI et externes pendant les gardes,

- Création/Rénovation de chambres de garde pour internes et externes,

- Amélioration de la transparence et de l’objectivité dans les procédures de validation des stages et des DES de Médecine Générale,

- Préservation des internes de l’influence de l’industrie pharmaceutique,

- Respect de la liberté syndicale des internes et l’arrêt des discriminations entre organisations syndicales,

- Dispense d’astreinte à partir du 3e mois de grossesse pour les internes/FFI enceintes,

- Rémunération des FFI en fonction de l'ancienneté et suivant l'évolution du salaire de base des internes (c’est-à-dire au minimum au niveau des internes première année),

- Mise en application du principe « même fonction et mêmes responsabilités = même statut et mêmes rémunérations pour tous les personnels médicaux » à l’hôpital.

 

Contact presse : Sayaka Oguchi - president@snjmg.org - 07 61 99 39 22

 

  1.  : Conflit avec l’ARS d’IdF - octobre 2019
  2.  : Modalités pratiques de la grève

Mobilisation pour l'hôpital et le système de santé

Après le conflit sur les choix de stages hospitaliers des IMG d'Ile de France, le SNJMG s'implique dans le conflit se développant parmi les personnels hospitaliers.

Voyant ce conflit comme la partie émergée de problèmes structurels profonds de l'ensemble de notre système de santé, le SNJMG ouvre sur son site Internet un dossier consacré à ce mouvement de protestation (tout en demandant à ses adhérents de s'exprimer sur la participation du syndicat) :

Crise des urgences : Les grèves et le pacte de refondation de Mme Buzyn

- Journée de mobilisation des hospitaliers : Le Syndicat des Jeunes MG appelle les internes de Médecine Générale (et les jeunes généralistes hospitaliers) à la grève le 14 novembre 2019

- Hôpital : Préparation de la mobilisation du 14 novembre 2019

- Hôpital : Journée de mobilisation nationale du 14 novembre 2019

- Mobilisation du 14 novembre 2019 : un succès indéniable qui appelle des mesures efficientes

- Plan d'urgence pour l'hôpital : Annonces, réactions et analyses

- Préparation de la journée d'actions locales du 30 novembre 2019

- Le SNJMG appelle les internes/FFI et jeunes hospitaliers de Médecine Générale à participer aux actions locales du 30 novembre 2019

- Grève nationale des internes à compter du 10 décembre 2019 (étendue par le SNJMG aux jeunes médecins généralistes)

- Journée de mobilisation du 17 décembre 2019

- Jeter de blouses et démissions collectives