Nous proposons aux externes de participer ce mercredi 26 juin 2019 en ligne à partir de 15h à un grand t'chat dans l'attente des résultats et pour prendre les premières infos !
Avec la participation de MedShake, du SNJMG, de Jeunes Médecins, du CeMIR, de l'AFFEP et de tous ceux qui le veulent !
En attendant, le SNJMG a ouvert depuis hier une présentation en ligne de la discipline "Médecine Générale" qui sera prolongée à partir de vendredi, et dans les suites du grand t'chat de découverte des résultats, d'échanges en ligne (sur notre discipline et son internat) et de la publication de notre guide d'accueil du futur interne :
Pour participer aux echanges en ligne (à compter du 28 juin 2019) sur la Médecine Générale et son internat et être informé de la publication du guide d'accueil du futur interne, merci de vous inscrire sur le formulaire en ligne dédié.
En ce début d'été, grande période de remplacements saisonniers, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) rappelle aux médecins remplaçants, comme aux médecins remplacés, les règles concernant les rétrocessions d’honoraires à l’occasion de remplacements de gardes.
Comme pour tout type de remplacement, il est important de préciser les reversements d’honoraires dans les contrats de remplacement. il est ainsi habituel que pour un remplacement de garde, la rétrocession corresponde à 100% des honoraires perçus et à 100% de l’indemnité d’astreinte correspondante (1).
Dans la maison médicale de garde (MMG) de Béthune (qui couvre deux anciens secteurs de garde), le non respect de ces principes (2) induirait ainsi pour les médecins remplaçants un manque à gagner de 100 € pour une garde de nuit et de 300 € pour les dimanche et jours fériés.
Une nouvelle fois, le SNJMG insiste sur l’importance (pour les deux parties) de signer avant tout remplacement un contrat de remplacement clair et précis. Le SNJMG reste bien sur à la disposition des médecins remplaçants qui seraient floués lors de la rétrocession d’honoraires. Enfin, le SNJMG continue d'assurer la publicité de situations comme celle de la MMG de Bethune afin d’alerter les médecins remplaçants.
(1) : ces indemnités d’astreintes ont été obtenues suite à la grève des gardes de 2002 où le SNJMG assurait la représentation nationale des médecins remplaçants
(2) : au motif de difficultés économiques de la structure, des médecins de la MMG auraient décidé de suspendre le reversement de l'indemnité d'astreinte dans le cadre de remplacements
Depuis fort longtemps et malgré de nombreux progres ces 20 dernières années, la Médecine Générale souffre d'un mauvaise visibilité auprès des étudiants voire d'une mauvaise image (ex : les erreurs des MG qui faut corriger dans les DP).
Ci dessous, le SNJMG propose aux étudiants qui viennent de passer les ECN, un mini dossier sur la Médecine Générale. Ce mini dossier, offrant une vision d'ensemble de la discipline, est complété par des focus sur différentes facettes/particularités d'exercice. Si cette vision d'ensemble est proposée en accès libre en format 1.0 sous une forme de billet de blog, le SNJMG propose les compléments d'info sous une forme interactive 2.0 aux étudiants qui se sont inscrits sur notre formulaire en ligne.
Le médecin généraliste est classiquement présenté comme le médecin de premier recours, assurant la permanence et la continuité des soins. Il est bien souvent le médecin traitant des patients dans le cadre du parcours de soins défini par l'Assurance Maladie car il est, par nature, le référent santé de toute personne, quelle que soit son âge, son sexe, sa/ses pathologie(s) ou son absence de pathologie. C'est le médecin qui prend en compte son patient dans sa globalité et qui est en interaction avec l'ensemble des autres professionnels médicaux, para médicaux et médico sociaux intervenant auprès du patient.
Après cette introduction, nous pourrions enchainer avec une présentation académique de la discipline, mais nous préférons vous renvoyer à la documentation donnée en fin de paragraphe et surtout vous proposer, avec leur autorisation, des témoignages forcéments personnels (écrits ou videos) de quelques médecins généralistes et d'internes de Médecine Générale (il s'agit d'Aviscene, IMG de la promo 2017, et de Dr Mus, IMG de la promo 2018, dont les videos sont présentées sur la page d'accueil de notre site):
"Il y a quelques années, une amie – médecin généraliste – et moi-même avons souhaité écrire un petit ouvrage qui s’intitulerait Qu’est-ce qu’un médecin généraliste ? Ce livre n’a pas encore été écrit, mais il le sera un jour. Si je me souviens bien, nous avions adopté la définition suivante du médecin généraliste : c’est un individu, homme ou femme, formé pour exercer la médecine, et qui choisit volontairement, par affinité élective de longue date ou acquise durant ses études, d’exercer la médecine générale. Devenir médecin généraliste est donc, en principe, un choix. L’exercice de la médecine générale implique de vivre au milieu de la population pour y assurer les soins de premier recours. Le médecin généraliste est un professionnel de santé qui a reçu une formation scientifique. Cette dernière lui permet d’appréhender la demande de soins dans sa globalité, biomédicale, psychoaffective, socioéconomique et symbolique. Si le médecin généraliste connaît et peut identifier les maladies, c’est parce qu’il connaît la diversité infinie des situations qui ne sont pas des maladies. Pour lui, le patient constitue la seule norme. En effet, le patient lui indique le caractère normal, anormal, pénible ou inhabituel de ce qu’il ressent. Un médecin généraliste n’est pas un donneur de leçons. C’est un soignant. Ses devises sont « ne pas nuire », « partager le savoir » et « accompagner sans juger ». Le seul objectif d’un médecin généraliste est de faciliter la vie de la population et de s’efforcer d’alléger le poids inhérent aux problèmes de santé collectifs et individuels. L’idéal d’un médecin généraliste n’est pas de diagnostiquer des maladies, mais de faire en sorte que la santé générale d’une population soit la meilleure possible. Ainsi, l’information, l’éducation et la lutte contre les préjugés permettent d’atteindre cet idéal. Autrement dit, il s’agit moins de dépister et de diagnostiquer les maladies que de s’assurer que les individus bien-portants le restent le plus longtemps possible."
"QU'EST-CE QUE LA MEDECINE GENERALE ? C'est tout ce que l'on ne trouve pas dans les consultations de spécialité. C'est tout ce que l'on ne trouve pas dans les consultations de ville de spécialistes. C'est tout ce que l'on ne trouve pas dans les consultations institutionnelles de spécialité. Et, malheureusement, c'est tout ce que l'on ne trouve pas dans les publications médicales à de rares exceptions près. La médecine générale, c'est la vie : avec une pointe de médecine ; avec une pointe de santé publique ; avec une pointe de connaissance du milieu ; avec une pointe de familiarité avec les patients ; avec une pointe d'empathie ; avec une pointe de sympathie ; avec une pointe d'antipathie. Et merdre pour les discours convenus sur l'attitude que doit observer le médecin dans sa relation avec son patient. Les gens qui disent cela ne voient pas de vrais malades, non au sens diagnostique mais au sens humain du terme. Nos consultations de médecine générale sont, effectivement et parfois, peu structurées, sont, effectivement et parfois, peu techniques ; sont, effectivement et parfois, bon enfant... Et alors ? (...) Je reçois des individus, des patients, des malades, des faux patients, de vrais malades, ou l'inverse, mais je ne suis pas un faiseur d'ECG, un faiseur de frottis, un faiseur de biopsies cutanées, un faiseur de radiologies, et ad libitum. Je laisse cela aux techniciens. Je suis un intellectuel, je réfléchis non seulement à la valeur des choses mais à la valeur qu'il faut leur donner en fonction du patient que j'ai devant moi, dont, généralement, je connais la femme, les enfants ou les parents ou les cousins ou les belles-soeurs et dont, souvent, je connais l'intérieur de la maison. Je fais de la médecine totale sans avoir besoin de faire MOI-MEME des actes que je pourrai coter pour faire du chiffre. Je suis un intellectuel, je fais de la médecine intellectuelle sans faire trop de médecine manuelle et ainsi je sais lire une radiographie, je sais lire un ECG, je sais lire une prise de sang (tiens, ne sont-ce pas des médecins spécialisés en biologie qui les font ?). Je fais de la médecine intellectuelle car je connais un peu la littérature médicale et que je sais combien il est difficile de l'appliquer à des vrais patients qui n'ont pas participé à un essai clinique. Mais je sais aussi que sans ces essais cliniques il n'y a pas de médecine générale. Je sais que la médecine générale c'est l'école de l'humilité, c'est la pratique de l'humilité, pas de triomphalisme, seulement de la distance, non de la distance à l'égard des patients, car, comme le dit mon ami DB qui se reconnaîtra, cette distance elle se prend inconsciemment, non, de la distance à l'égard de soi-même, c'est cela, de l'humilité, nous ne sommes qu'un chaînon, le chaînon manquant dans cette société de fous, le chaînon manquant entre les patients et la complexité de la médecine. Car notre métier, mais pas seulement celui de médecin généraliste, est un métier de chien, un métier éprouvant, la médecine est comme cela, compliquée, difficile, pleine de hasards, de faux semblants, de pièges et nous devons lutter contre notre propre arrogance, la fameuse arrogance médicale décrite dans la littérature, la vraie, par les grands auteurs, depuis Molière jusqu'à Bernard Shaw en passant par Susan Sontag... C'est cela, la médecine générale, c'est cela aussi : prendre en compte les patients, nous poser des questions en demandant l'avis, non pas l'avis médical, mais l'avis des patients sur leur santé et sur leur vie. Ne pas décider pour eux."
Billets de blog abordant indirectement la définition de la Médecine Générale et le rôle du médecin généraliste :
"One of the attractions of working as a GP is the variety—you never know who is going to walk through the door." This @bmjcareers article sums up what being a GP involves, along with its attractions and challenges https://t.co/70b3A4LGjp
Après la décision de MG France, début Juin 2019, d'accompagner la signature d'autres syndicats médicaux sur les projets d'accord conventionnels concernant les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) et les assistants médicaux, les syndicats CSMF et SML ont accepté le week-end dernier de parapher ces deux textes (1).
Vu le poids de ces syndicats, les accords conventionnels signés ce matin, pourront entrer en vigueur à compter de cet été, malgré le vote négatif des adhérents de la FMF mardi.
Outre l'UFML qui avait pris position contre les CPTS et les assistants médicaux dès leur annonce par le Président de la République en septembre 2018, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) s'est positionné en deux temps, Janvier (2) et Mai (3) 2019 : tout en rappelant qu’il était favorable aux assistants médicaux et aux CPTS (ça faisait même partie de ses revendications !), le SNJMG a rejeté sans ambiguité les projets d’accord censés les mettre en place. Cette décision avait aisément fait consensus en interne et n'avait pas provoqué de critique en externe (NB : Du fait de son profil singulier, le SNJMG est habitué à des réactions parfois violentes contre ses prises de position).
Conscient depuis le départ de la faiblesse des marges de négociation pour les syndicats médicaux, le SNJMG prend acte de la volonté des syndicats signataires de faire évoluer les accords "de l'intérieur" et renouvelle la proposition faite à tous les syndicats de travailler ensemble à des projets alternatifs à ceux du gouvernement et de l’Assurance Maladie.
Car, le SNJMG ne veut pas se résoudre à abandonner les médecins généralistes qui au quotidien agissent au mieux de leurs moyens et en bonne intelligence avec les autres professionnels de santé pour assurer une médecine de qualité, malgré des conditions démographiques défavorables, auprès de populations trop souvent soumises à la double peine de problèmes de santé liés à des difficultés socio-économiques.
Comme bon nombre de ces médecins, le SNJMG demande une évolution des conditions d'exercice leur permettant de travailler mieux et dans le cadre d'une inter professionnalité améliorée, soutenue par l'Assurance Maladie, sur la base du volontariat (sans pénalisation des non volontaires). Malheureusement, les accords conventionnels ne nous apparaissent pas en mesure de répondre à ces attentes.
Avec ces accords, les assistants médicaux seront bien souvent de petites mains (sans compétence professionnelle définie ni profil de formation évident) permettant aux médecins de répondre à la demande administrative d'augmentation des actes, avec comme principal critère d'attribution la participation à une organisation administrative des soignants et non l'aide aux médecins en zones démographiquement fragiles.
Avec ses accords, les CPTS se présentent comme des structures d'une complexité administrative très peu engageante. De plus, leur création s'accompagne de la mise en place - une première depuis le projet mort-né de contrats solidarité-santé de la loi HPST (4) - d'un mécanisme évoquant le « bonus / malus » envisagé par le gouvernement et l’Assurance Maladie pour « inciter fortement » les médecins à participer à une organisation territoriale (5) : d’un côté, amélioration, à compter de 2022, de la rémunération « forfait structure » pour les médecins participant à une démarche de soins coordonnée (dont les CPTS) mais, d’un autre côté, diminution dès 2020 puis suppression totale en 2022 de la rémunération « forfait structure » des médecins n'y participant pas. En dehors de la disparition de facto d'une rémunération forfaitaire de certains médecins, cette mesure fait logiquement craindre l'extension de ce mécanisme aux autres rémunérations forfaitaires.
Le SNJMG, opposé aux mesures coercitives et qui milite depuis sa création contre la course à l'acte et pour la diversification des modes de rémunération des médecins (6) ne peut que s'opposer à de telles perspectives !
En présentant les projets d'accord en Mai 2019, le directeur de l'Asssurance Maladie, Nicolas Revel, avait déclaré (7) : « Quand on regarde les objectifs fixés en termes d’augmentation d'activité, on est en moyenne autour de deux consultations supplémentaires par jour ». Ces derniers jours, la ministre de la Santé, Agnes Buzyn , a annoncé sur différentes stations radios (8) : « (les accords conventionnels vont) permettre aux citoyens d’accéder à des consultations sans rendez-vous (afin de désengorger les services d'urgences) ». Entre ces deux déclarations, il est prévisible que si, au départ, les contraintes imposées aux médecins volontaires ne sont pas hors de portée, notamment d’un point de vue matériel, elles pourront très rapidement s'accroître alors que toute voie de sortie sera rendue de plus en plus malaisée.
: La loi HPST (hôpital, patients, santé, territoires) de 2009 prévoyait la création de contrats solidarité-santé pour répondre aux difficultés de démographie médicale. ces contrats stipulaient que les médecins des zones sur dotées auraient obligation, à compter de 2012, d’assister leurs collègues des zones sous-dotées. A défaut d’une telle assistance, ils auraient été astreints au versement d’une contribution de solidarité pouvant aller jusqu’au montant du plafond de la Sécurité sociale, destinée à financer des mesures d’incitation à l’installation dans les zones sous-dotées. La suppression de ces contrats étaient l'une des revendications du mouvement de contestation des médecins généraliste en 2010 (NB : le SNJMG représentait, seul, les futurs et jeunes médecins dans ce mouvement). Suite au succès de ce mouvement, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé et des Sports, annonçait le 25 juin 2010 l'abandon de ces contrats.
Mardi 11 juin 2019, le Sénat a été le théâtre d’un arrangement entre la majorité LR (les Républicains) et le gouvernement.
Vendredi dernier, en toute fin d’examen du texte de loi « Ma Santé 2022 », le Sénat avait adopté, en présence d’une vingtaine d’élus, un amendement de l’ex ministre socialiste Laurence Rossignol rallongeant de 2 semaines le délai légal pour une IVG, comme le réclamaient de nombreuse associations et ONG.
Or, mardi, avant le vote solennel sur l'ensemble du texte, la commission des Affaires sociales, présidée par Alain Milon (LR), a demandé une seconde délibération sur cet amendement. Cette nouvelle délibération a été acceptée par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ouvrant ainsi la voie à la suppression de cet amendement (finalement votée par 205 voix contre 102).
La ministre s’est justifiée de sa participation active au rejet de cette avancée par les conditions du vote de celle-ci : «J'estime en conscience et en responsabilité que les conditions dans lesquelles le Sénat s'est prononcé vendredi dernier (...) n'étaient pas satisfaisantes». Pourtant, la ministre ne s’est pas plainte du même scrutin public par le quel tous les autres amendements visant à améliorer l’accès à l’IVG ont été rejetés lors de la discussion de son projet de loi au Sénat.
Dans la mesure où la ministre avait donné un avis défavorable du gouvernement à toutes ces propositions d’amendements, il est même légitime de se demander si en permettant au Sénat de supprimer le seul amendement d’amélioration de l’accès à l’IVG, la ministre n’est pas allée jusqu’au bout d’une certaine logique.
Le SNJMG, militant pour l’accès à l’IVG dans de bonnes conditions, déplore qu’une nouvelle fois, les femmes en difficulté feront les frais de ces retards législatifs.
Ce mardi 11 juin 2019, le Sénat a adopté une version amendée du projet de loi "Ma santé 2022" proposé par la ministre, Mme Agnes Buzyn.
La discussion de ce projet de loi la semaine dernière a été l'occasion de débats sur lesquels le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) entend prendre position (1).
La première réaction dusyndicat indépendant des Jeunes MG, au vu du travail préparatoire des sénateurs en commission des affaires sociales, a été de se mobiliser contre des projets coercitifs visant les jeunes médecins comme l'imposition au dernier tiers du numerus clausus d'un exercice dans les zones sous-denses, ou la limitation à trois ans de la durée de remplacement médical (2).
Ce dernier projet qui portait un redoutable coup au fragile mais indispensable système de remplacement des médecins "libéraux" a fait l'unanimité de la profession médicale contre lui (3) et a été fort heureusement écarté en discussion plénière, comme d'ailleurs le projet d'imposition au dernier tiers du numerus clausus d'un exercice dans les zones sous-denses. Il a toutefois généré un florilège d'interventions démagogiques de sénateurs caricaturant les jeunes médecins en feignants voire en nantis dénués de tous sens civique... tout en reconnaissant plus ou moins explicitement les difficultés d'exercice des médecins installés.
A la différence de ces deux projets écartés, un autre amendement objet de polémique a été approuvé par le Sénat : il s'agit de la proposition visant à faire de la dernière année d'internat de Médecine Générale et d'autres spécialités en difficulté démographique (ex : ophtalmo) "une année de pratique ambulatoire en autonomie, en priorité dans les zones (déficitaires)".
La polémique s'explique d'abord par le fait que l'amendement ne précise pas explicitement qu'il ne s'applique que dans le cadre d'un internat de Médecine Générale rallongé de 1 an pour être organisé comme les autres spécialités en 3 phases.
Sans cette précision, l'amendement supprime de facto l'une des trois actuelles années de formation en Médecine Générale sans préciser les 2 stages qui seraient retirés de la maquette de formation : le SNJMG comme, sans trop le préjuger, la grande majorité des internes et enseignants de MG, n'acceptera jamais de remplacer des stages de formation avec encadrement pédagogique par une pratique intérimaire sans encadrement pédagogique.
La polémique s'explique aussi par le caractère autoritaire de cette mesure : il est facile de comprendre le rejet par les étudiants d'une année sans base pédagogique ainsi imposée à tou-te-s.
Devant cette polémique, le SNJMG rappelle donc ses propositions en matière d'internat de Médecine Générale :
Mise en place d'une phase de consolidation via l'allongement de l'internat à 4 ans sous réserve des conditions impératives suivantes : réduction préalable des deux premiers cycles d'études de médecine d'au moins une année et encadrement pédagogique suffisant pour 4 ans d'internat ;
Phase de consolidation constituée soit par un SASPAS et un stage libre soit par un projet professionnel sur 1 an (ex : FST, année de recherche) ;
Phase d'approfondissement constituée par un stage mere/enfant (de préférence en ambulatoire), un stage en santé de la personne agée ou en santé mentale (de préférence en ambulatoire) et un stage libre ou un SASPAS (si projet professionnel sur l'année de consolidation) ;
Maintien en l'état de la phase socle
Soutien à l'organisation et à la pérennisation de terrains de stages en zones démographiquement fragiles.
Toutes ces discussions parlementaires illustrent une nouvelle fois la prégnance chez les politiques et les administratifs de la vision utilisatrice des externes et internes (main d'oeuvre corvéable et pas chere) et le SNJMG se doit une nouvelle fois de rappeler que les études de médecine sont faites pour former des médecins et non pour suppléer des problèmes de démographie médicale.
— Ensemble Avec Macron (@EnsembleEMacron) 3 juin 2019
#LoiSante, c’est parti pour la semaine au #Senat.
Je défends un premier amendement visant à rendre obligatoire la formation des futurs soignants aux violences sexuelles et sexistes et à la bientraitance des patients. pic.twitter.com/CnODY2IUsg
.@agnesbuzyn, ministre des solidarités et de la santé, introduit la discussion générale sur le #PJLSanté
“Je mesure pleinement les attentes sur vos #territoires et l’exigence particulière de cet hémicycle pour répondre aux inquiétudes des citoyens et des #élus.”#DirectSénatpic.twitter.com/GF0aIURef9
“Dès que l’on aperçoit l’horizon d’un changement majeur, il faut adapter, sans délais, le système de #formation qui est le premier facteur déterminant notre avenir.” souligne @VidalFrederique, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'innovation #PJLSantépic.twitter.com/g7ZVQScViI
La réponse de toutes les organisations de jeunes médecins et de syndicats médicaux à la limitation à 3 ans des remplacements proposée par @SenateurMilon :https://t.co/WQiUDjoyit
Sénat - loi santé -,vote d’un amendement présenté par le groupe socialiste : les objectifs de formation des professionnels de santé doivent d’abord être déterminés par les besoins de santé du territoire - pic.twitter.com/9G9SleqcCK
#PJLSante Notre amendement pour mieux répondre au problème des déserts médicaux vient d’être adopté par le @Senat ! #DirectSenat
Pour en savoir plus, notre communiqué au moment de son dépôt. ⬇️ pic.twitter.com/Ld4O3eRZrB
Mais ils nagent en plein délire en réalité. Ils ont une médecin qui leur explique que c'est une mauvaise idée, mais leurs croyances dans le concept "d'autonomie" et du caractère formateur d'une telle formation est faramineusement erronée. Voyez comment se passent certains SASPAS! pic.twitter.com/i0QVhusHc1
Balayant tout intérêt pédagogique le @senat vote pour obliger les internes à effectuer leur dernière année de formation en ambulatoire en autonomie COMPLÈTE :
NON ❌
Ne bradons pas la formation des médecins de demain et la santé des patients ! pic.twitter.com/J0PPfG4whf
— Ordre des Médecins (@ordre_medecins) 4 juin 2019
#PJLSanté | Rendre la pratique libérale plus attrayante n’est pas uniquement une problématique qui concerne les soins de premiers recours et les futurs généralistes. C’est un enjeu pour toutes les spécialités ⤵ #DirectSénatpic.twitter.com/fEUcFQpQjj
— Ordre des Médecins (@ordre_medecins) 4 juin 2019
#PJLSanté | Ainsi, la fragilité croissante de la spécialité de MG et la désaffection pour l’exercice libéral rendraient toute mesure coercitive ou de conventionnement sélectif inopérante alors que l’ensemble des postes hospitaliers ne sont pas pourvus ⚠ #DirectSénat@BouetP
— Ordre des Médecins (@ordre_medecins) 4 juin 2019
#PJLSanté | D'après les données démographiques de l'Ordre, la volonté d’encadrer le statut de remplaçant pour y limiter le recours ne saurait répondre au défi de la désaffection pour l’exercice libéral ⤵ #DirectSénatpic.twitter.com/dX0XpZs1Tv
— Ordre des Médecins (@ordre_medecins) 4 juin 2019
#PJLSanté | Il existe aujourd’hui un temps de latence important entre la fin des études médicales et l’installation en libéral. Ce constat témoigne de l’absence de professionnalisation durant la formation ⤵ #DirectSénatpic.twitter.com/BPqUe7oRLZ
— Ordre des Médecins (@ordre_medecins) 4 juin 2019
#PJLSanté | Seule la mise en place d'une formation professionnalisante permettra de répondre à l’enjeu de l’#AccèsAuxSoins. Le cas de l’Aveyron est exemplaire. Entre 2015 et 2019, ce département a enregistré 10 installations de médecins généralistes de + que de départs ⤵ pic.twitter.com/fypTpAYf65
— Ordre des Médecins (@ordre_medecins) 4 juin 2019
Le Contrat d'engagement de service public (#CESP) est un dispositif vertueux qui fait partie d'un ensemble d'outils destinés à résorber les #déserts#médicaux. Il faut poursuivre son amélioration : moyens, zonage et meilleur accompagnement. #DirectSenat#PJLSantépic.twitter.com/MnsPT8CcUk
Le @Senat examine ce soir les amendements coercitifs
Des données chiffrées qui apportent un éclairage sur les mesures à prendre ! N’allons pas à l’encontre des jeunes et futurs médecins et donnons leur les moyens de s’installer.https://t.co/LxbFsMXBa6pic.twitter.com/RG06bSWzRM
Débat passionné au Sénat sur les déserts médicaux. « Vous n’êtes pas les seuls témoins des territoires » lance la ministre aux sénateurs. C’est le nouveau « vous n’avez pas le monopole du cœur » #PJLSantépic.twitter.com/6n7hrDDHUh
#PJLSanté | @agnesbuzyn rappelle son opposition à toute forme de coercition dans l'installation des médecins et défend les mesures portées dans #MaSanté2022 répondant aux aspirations des jeunes médecins : coopération, #MSP, #CPTS, modes d'installation variés ... pic.twitter.com/NUjmEzpeB2
— Sebastien Delescluse (@Seb_Delescluse) 4 juin 2019
Examen du #PJLSanté au #Sénat. De longs échanges en séance de nuit sur la désertification médicale. Les sénateurs relaient l’angoisse des territoires laquelle retentit toujours avec force au Sénat. Forte volonté d’actionner tous les leviers mais @agnesbuzyn est sur la défensive pic.twitter.com/iquN7yL6ZN
- @HMaurey : « J’y vois un avantage. Le vote de chacun sera au Journal officiel. Et dans les départements, chaque élu, chaque citoyen, verra ce que son sénateur a voté par rapport à ce problème crucial des déserts médicaux, et je m’en réjouis ! » #PJLSanté#DirectSénatpic.twitter.com/lGLJqjjmxW
- Cette remarque ne passe pas du tout, pour le sénateur LR @JF_Husson. « L’ambiance mérite autre chose que des montées d’adrénaline ou de montrer du doigt ceux ou celles qui expriment des positions différentes […] Ce ne sont pas des méthodes ! » #PJLSanté#DirectSénatpic.twitter.com/IxNOAPXzX7
#PJLSanté Comme bcp de sénateurs, je défends le conventionnement sélectif pour résorber les déserts médicaux Ce soir : large vote du @Senat pour instaurer l'obligat° de négocier le conventionnement et la participat° des médecins à l'égal accès aux soins @ladepeche_32
Ce qui a été adopté : la « contribution des médecins à la réduction des inégalités territoriales dans l’accès aux soins » devra être un élément de la négociation de la convention entre les syndicats de médecins et l'Assurance maladie. #PJLSantépic.twitter.com/w5JshhKgWK
Mais c'est pas DU TOUT ÇA l'exemple de l'Aveyron. Pour attirer les jeunes médecins ils ont :
- un DMG local motivé et dynamique
- des MSU et donc des stages (niv1, SASPAS) de qualité réévalués
- des aides financières et logistiques à l'installation https://t.co/TpSTBr1Iu2
Mais aussi de toutes les ressources à ta disposition pour t'installer justement. Bref, exactement l'INVERSE de la proposition actuelle "on va vous lâcher un an dans un désert et on verra"
Je suis intervenu dans le cadre du projet de loi Organisation du système de santé afin de proposer un conventionnement sélectif pour lutter contre les déserts médicaux, nous sommes dans une situation d'urgence sanitaire #PJLsantepic.twitter.com/sA8giqskIr
L'égal accès aux soins devrait être un principe à même valeur que la liberté d'installation des médecins. C'est pourquoi j'ai défendu son inscription dans le code de la sécurité sociale, malheureusement sans succès #PJLSanté@lesRep_Senathttps://t.co/lPsFNu79Sw
Projet de loi Santé : avec le rapporteur pour avis @jf_longeot nous avons fait adopter un amendement obligeant les syndicats de médecins et l'assurance maladie à négocier pour trouver des solutions à la désertification médicale #PJLSanté@lesRep_Senathttps://t.co/IoHUvMj9iz
J'ai défendu hier lors de la DG sur le #PJLSanté, mon amendement visant à imposer aux internes en médecine plusieurs stages en dehors des CHU dans des cabinets médicaux. Il me semble qu'il s'agit d'une mesure de compromis pour lutter contre les déserts médicaux! pic.twitter.com/94idaxtRw3
PJL Santé : devant le manque de résultats des mesures d'incitation pour la lutte contre les déserts médicaux, j'ai proposé un amendement invitant les jeunes médecins, pour une durée de 3 ans, à s'installer dans une zone sous-dense #PJLSanté@lesRep_Senathttps://t.co/kmk3Xdm3OS
Terriblement déçue et très en colère! #LREM + #LR, à la demande de la ministre @agnesbuzyn ont rejeté cet amendement. Et ce gouvernement prétend s’intéresser à la protection des enfants! https://t.co/J7L3yM7VPG
Le #PJLsanté conforte un dispositif de coordination nécessaire pour nos #territoires, les #CPTS. Elles devront cependant être dotées de réels moyens d’agir pour remplir leurs promesses et constituer une offre de 1ère ligne robuste pour soulager l’#hôpital. #DirectSenat. pic.twitter.com/rxgg5ooIOJ
#PJLSanté La révision de la carte hospitalière en trois niveaux n’a qu’un but : réduire les coûts. Les hôpitaux vont encore forcément fermer des services et l’accès aux soins va se dégrader une fois de plus.
Alors que près de 6.500 personnes découvrent leur #séropositivité en France chaque année, on estime à 30.000 le nombre de personnes porteuses du #VIH/#sida sans le savoir.
Face à cette réalité, il est primordial de renforcer l'offre de dépistage ! #DirectSénat#PJLSantépic.twitter.com/dIwM9DgHr9
Hier, j'ai défendu un amendement afin que l'ARS partage les données en matière de #santé publique et le présente aux élus du territoire concerné. L’information s/ l’état de santé d’une population est indispensable pour aider à la mise en place de pol publiques #PJLsante#Sénatpic.twitter.com/foZLRKXhD1
(...) "Les #Ondam successifs n'ont pas permis des budgets suffisants pour que la médecine de ville puisse être attractive et pour que la médecine d'#urgence (...) n'accueille pas les déficiences de la médecine de ville", poursuit le sénateur Alain Milon @Senat#Urgences2019 (2/2) pic.twitter.com/xAe5noiPmE
Surprise tout à l'heure en séance au #sénat lors de l'examen du #PJLSanté : la gauche fait voter le rallongement du délai de l' #IVG de 2 semaines contre l'avis du gouvernement @agnesbuzyn et de la commission. Une victoire pour @leplanning familial! CC @publicsenat
— Ordre des Infirmiers (@OrdreInfirmiers) 11 juin 2019
Le groupe LR du #Sénat pourrait demander une seconde délibération aujourd'hui pour revenir sur l'allongement du délais pour une IVG (voté contre l'avis de la commission et du gouvernement et alors que seul le vote solennel du #PJLSanté était programmé aujourd'hui). https://t.co/kICQCLDmjq
L'alinéa 4 de l'article 43 du règlement du #Sénat prévoit qu'avant le vote sur l'ensemble d'un texte, tout ou partie de celui-ci peut être renvoyé, à la commission, pour une 2nde délibération à condition qu'elle ait été acceptée par le Gouvernement. #DirectSenat#PJLSanté
Le résultat du scrutin public est sans surprise : 232 voix POUR la demande de 2nde délibération - 87 voix CONTRE. Maintenant, la Commission des Affaires sociales doit se réunir pour réexaminer l'article 28 où sera proposé un #amendement de suppression. #DirectSenat#PJLSanté
Reprise de la séance sur le #PJLSanté avec l'examen de l'#amendement de suppression de l'article 28 présenté au nom de la Commission des Affaires sociales, avec un avis favorable du #Gouvernement.
SPOILER : Il va être adopté par la majorité de droite. #IVG#DirectSenat
La droite sénatoriale avec l'accord du gouvernement a demandé une 2e délibération sur notre amendement porté par @laurossignol allongeant de 2 semaines le délais d'accès à l'#IVG adopté vendredi. Un extrait de l'intervention de @laurossignol il y a quelques minutes en séance pic.twitter.com/p24vwJqL39
— Socialistes au Sénat (@senateursPS) 11 juin 2019
1/4 #IVG: Chaque fois qu'il s'agit du droit des femmes à disposer de leur corps des limites sont imposées !
Nouveau vote à l'instant: le sénat supprime l'article adopté vendredi sur l'allongement du délai légal de l'IVG. pic.twitter.com/YuBcXgX0dm
CMP pour la Loi #MaSanté2022 conclusive! Des mesures importantes vont pourvoir être mises en œuvre avec la fin du Numerus Clausus, la transformation des études, dvt de la télémédecine et du télésoin, la fin de l'exercice cloisonné et le patient tjs au coeur de nos réformes! pic.twitter.com/Fw45zmHcm7
#Senat360@SenateurMilon Loi Santé : "Les médecins en 3e année du 3e cycle pourront aller sur le terrain et cela permettra aux territoires en difficulté d'avoir des médecins." pic.twitter.com/YYT3uiqB6w
Les Sénateurs #LaREM se félicitent de l’accord trouvé entre le #Sénat et l'#AN sur la réforme du système de #santé : assurer aux Français la qualité et la sécurité des soins, lutter contre les déserts médicaux et réformer les études de médecine #MaSanté2022pic.twitter.com/WGkbTdeiJs
Internes de MG seuls dans le désert : la mesure controversée passe aux oubliettes https://t.co/tOeqyR8DUI
— Mickael BENZAQUI (@MickaelBenzaqui) 20 juin 2019
What?@ISNARIMG vous êtes en mode révolution ou d'accord ? Et les autres spé iront aussi en désert médical ? Parce que le MG seul c'est cool mais si y'a 9 mois d'attente pour l'échographie, l'avis cardio...
Donc il semblerait qu’on s’achemine vers une obligation de stage en cabinet dans les déserts pour les futurs généralistes... sous quelles conditions ? Un faux remplacement qui remplace le SASPAS ? Quid des MSU hors désert ? Poke @CNGE_France@PIFOP@docteurniide vias @EgoraInfopic.twitter.com/3ImG1NxFVT
— DrJohn - - No #FakeMed - - (@DrJohnFa) 20 juin 2019
Le saspas obligatoire en zone sous dense du coup ? Bein c’est bien ça, je suis pas dans le zonage donc plus d’interne pour moi ? Vive la pédagogie
— DrJohn - - No #FakeMed - - (@DrJohnFa) 20 juin 2019
Haha, ça fait déjà quelques mois que j'suis en pleine hésitation pour la MG, vous m'aidez dans mon choix là... https://t.co/iJGWLAQlia
La loi #MaSante2022 devrait être définitivement adoptée pendant l'été... soit avant les choix post ECN de septembre. Nous assurons une veille informative et surtout de mobilisation à l'occasion de notre suivi des #ECNi2019 : https://t.co/KjbQ7NqOSe
Je vois pas comment c’est censé réglé le problème. Parce que s’il y a l’interne le MSU n’est pas censé travailler en même temps donc comme ça aiderait à la démographie médicale ? https://t.co/9uYA1L6mmR
[CP] Les parlementaires jouent avec le feu, le gouvernement attendu au tournant ! Les parlementaires exigent que les étudiants aillent sur les territoires, mais il est impensable que ceci se fasse au prix de leur formation ! Le gouvernement doit s'engager.https://t.co/B6sZfQsRg8pic.twitter.com/C24m9nl0Hu