Appel à la solidarité avec une IMG de Paris 13

Département Universitaire de médecine générale (3ème cycle)

 

Je m'adresse à vous car vous êtes étudiants en médecine, internes, enseignants, maîtres de stage nouveaux diplômés ou autres.

Vous savez l’investissement et la difficulté que sont celles des études de médecine.

Vous connaissez nos valeurs : humanité, fraternité, solidarité. 

Vous connaissez le couronnement de ces efforts et de ces qualités : l’obtention du diplôme de docteur en médecine, l'exercice de la médecine et ces moments de vraie vie que sont ceux du soin.  

L'une de nos étudiantes, presque future consœur ne pourra sans doute pas accomplir ce souhait si cher qui était le sien.

Atteinte d'une maladie neurologique gravissime, la paralysant et la confinant maintenant au fauteuil, elle ne peut parler que très difficilement, ne peut plus exercer son métier, ni subvenir aux besoins de sa famille. Sa situation financière est plus que fragile. L'écriture de sa thèse est extrêmement difficile, et sa soutenance problématique.

Mon devoir, comme personne et directeur de ce département de médecine générale, est de me mobiliser. Il est aussi de vous en informer et de vous demander de vous mobiliser.

Cette mobilisation est d'abord financière : En donnant tous, même peu, nous lui dirons qu'elle n'est pas seule face à cette terrible adversité, et nous lui permettrons de mieux s'occuper de ses enfants.

De notre côté d'enseignants, avec tous les membres du DUMG, et l'accord et le soutien inconditionnel de notre Doyen, à qui je me suis ouvert de cette situation, nous mettons également tout en œuvre pour lui permettre de terminer et si possible soutenir sa thèse. 

Merci par avance à tous 

 

Très cordialement et confraternellement 

 

Le Directeur / Coordinateur local du DUMG

 

NB : Adresse de la cagnotte en ligne

Enquête santé mentale jeunes et futurs médecins

Les jeunes et futurs médecins sont des catégories de soignants particulièrement touchées par le risque suicidaire. Une étude internationale publiée dans le JAMA fin 2016, a annoncé ces chiffres : 11,1% de risques suicidaires chez les étudiants en médecine et 27,2% de dépression.

A l’initiative de l’ISNI, et avec la participation de l'ANEMF, de l'ISNAR-IMG et de l'ISNCCA, une enquête a été lancée pour mieux comprendre les mécanismes déterminants de la souffrance psychique des jeunes et futurs médecins.

En tant que syndicat d'internes de Médecine Générale, membre du front "jeunes médecins", le SNJMG soutient cette enquête sur les risques psycho-sociaux des étudiants et internes.

Nous incitons donc tous les internes de Médecine Générale à y participer en complétant ce questionnaire (il ne vous prendra qu'une dizaine de minutes à remplir) !

Comme le fait remarquer l'ISNI : "Plus le taux de réponse sera élevé mieux nous arriverons à à identifier les facteurs de risque et donc à améliorer vos conditions de travail !"

 

Précisions légales de l'ISNI sur l'enquête :

Déclaration CNIL n°2024150
Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent. 
Vous pouvez accèder aux informations vous concernant en adressant un mail à questionssociales@isni.fr.
Vous pouvez également, pour des motifs légitimes, vous opposer au traitement des données vous concernant.
Pour en savoir plus, consultez vos droits sur le site de la CNIL.
 
Remarque sur la protection de la vie privée :
Ce questionnaire est anonyme.
L’enregistrement de vos réponses à ce questionnaire ne contient aucune information permettant de vous identifier, à moins que l’une des questions ne vous le demande explicitement. Si vous avez utilisé un code pour accéder à ce questionnaire, soyez assuré qu'aucune information concernant ce code ne peut être enregistrée avec vos réponses. Il est géré sur une base séparée où il sera uniquement indiqué que vous avez (ou non) finalisé ce questionnaire. Il n’existe pas de moyen pour faire correspondre votre code à vos réponses sur ce questionnaire.

Vaccination anti grippale des soignants : Non à la démagogie, oui à la science !

La vaccination a été l'une des polémiques qui ont éclaté lors de l'emballement politico-médiatique de ce début d'année à propos de l'épidémie de grippe.

 

Parmi les boucs émissaires brocardés lors de cet épisode figurent les soignants, qui seraient coupables de ne pas se faire vacciner et mettraient ainsi en danger leurs patients. Au-delà d'éternels "experts", qui ne respectent pas la loi en omettant trop souvent de préciser leurs liens d’intérêt lorsqu'ils s'expriment dans les médias, l'obligation vaccinale des soignants séduit désormais de hauts responsables : le président de l'Ordre des médecins, le Dr Bouet (1), et la Ministre de la santé, Mme Marisol Touraine(2)

 

En 2009, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) était intervenu dans le débat sur la grippe A. Ainsi, il avait été l'une des premières organisations médicales à s'interroger, comme le Formindep(3), sur la pertinence des décisions des autorités de santé en la matière. Le SNJMG dont l'indépendance médicale est l'une des missions fondatrices est très attaché à la médecine fondée sur les preuves (Evidence Based Médicine - EBM) et, depuis le fiasco gouvernemental de 2009, il informe tous les ans les internes, remplaçants et médecins généralistes installés sur la vaccination anti grippale(4) et sur la prise en charge des cas suspects de grippe(5).

 

Il a donc connaissance qu'il n'existe en ce début 2017 aucune preuve flagrante, scientifiquement établie, de l'effet protecteur de la vaccination anti grippale des soignants sur leur patients. Ce qui fait dire à Michael Osterholm, Directeur du Center for Infectious Disease Research and Policy (CIDRAP) à l'Université du Minnesota, dans un article publié vendredi dernier(6) : "We have to make public health recommendations based on good science (...) but we do not have the justification to take punitive action against healthcare workers if they don't get vaccinated".”

 

Le SNJMG espère donc que les responsables ordinaux et ministériels sauront s'extraire de la démagogie ambiante de ce début d'année et en rester aux données de la science.

 

(1) https://www.conseil-national.medecin.fr/node/1994

(2) https://twitter.com/FrancoisBeguin/status/826394217425547264

(3) http://www.formindep.org/La-Grippe-et-le-Loup.html?debut_memerub=50

(4) http://www.snjmg.org/blog/post/epidemie-de-grippe-2016-2017/1332

(5) http://www.snjmg.org/blog/post/vaccination-anti-grippale-2016-2017-en-metropole/1307

(6) http://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2017/01/health-worker-flu-vaccine-data-insufficient-show-protection-patients

 

 

Contacts Presse :

Dr Emilie FRELAT - Présidente - 06 19 90 26 57 - presidente@snjmg.org

Inscription aux Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes #4

 
Event registration formpowered by Typeform

Le SNJMG soutient Sabrina Ali Benali face aux calomnies

Dans le contexte de l'emballement politico-médiatique engendré par l'épidémie de grippe, Sabrina Ali Benali, une interne de Médecine Générale en Ile de France, et à ce titre salariée par l'AP-HP, son CHU de rattachement, a publié sur Internet le 12 janvier 2017 une vidéo pour dénoncer « le plan com » de la ministre de la Santé et les conditions de travail au sein des services de médecine d’urgence de Paris.
 
La ministre de la Santé n’a pas répondu à l’interne. En revanche, le 18 janvier 2017, sur France Inter, M. Martin Hirsch, le directeur de l’AP-HP, nommé par la ministre de la Santé, a dénié à Sabrina Ali Benali son statut d'interne de l'AP-HP, au motif qu'elle n'était pas ce semestre en stage dans un hôpital de l'AP-HP et a conclu : "pour défendre l'hôpital public, il n'y a pas besoin d'inventer ou de mettre en scène des difficultés".
 
Malgré la réponse argumentée de l’intéressée dans une video postée sur Internet dans les heures suivantes, des soutiens politiques de l’actuel gouvernement (à commencer par M. Gabriel Attal, conseiller de la ministre de la Santé) se sont empressés d’accuser l’interne de mauvaise foi. Plus grave, le lendemain matin, en se référant aux seuls propos de M.Martin Hirsch, M. Patrick Cohen, animateur de la matinale sur France Inter, déclarait "s'être fait un peu fait avoir" par Sabrina Ali Benali.
 
Si, dans la journée et les jours suivants, de nombreux médias (Le FigaroLe MondeLibérationLes InrocksArrêts sur Image…) rétablissaient la réalité des faits, le buzz du "scandale" gonflait sur Internet et donnait naissance à un véritable cas de « fake news ». Cette construction était facilité par le ton de la campagne de communication de l’AP-HP sur Internetpar l’absence de correctif apporté sur France Inter par M. Patrick Cohen et par l’intervention mensongère du médiateur de Radio France.
 
C’est ainsi que le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a constaté avec atterrement la multiplication sur Internet de propos diffamatoires sur la personne de Sabrina Ali Benali présentée comme une « pseudo interne » ou un « agent électoral » (Sabrina Ali Benali n'a jamais occulté son appartenance au Parti de Gauche, ndlr). Mais, cet atterrement a cédé le pas à l’indignation, devant les insinuations et attaques racistes qui se sont répandues sur Internet.
 
Le SNJMG, dont la marque distinctive est le tempérament indépendant et engagé, tient à prendre publiquement position pour soutenir Sabrina Ali Benali. Ce n’est pas seulement parce que celle-ci est membre du syndicat (le SNJMG aurait eu la même attitude avec n'importe quel interne), mais pour des raisons d’éthique : dans cette histoire, finalement, la victime de la polémique, c’est bien elle et non la ministre de la Santé initialement interpelée, et ce qui occupe les medias, c’est la « polémique dans la polémique » et non la question première : « le plan com »  de la ministre sur la grippe et les services d’urgences, qui choque les soignants, aussi bien hospitaliers que libéraux, par son total décalage avec les problèmes actuels du système de soins français. 
 
NB : le SNJMG a publié un fil d'infos de soutien à Sabrina Ali Benali sur Internet.
 
 
Contact presse :
Bernadette Zambon - vice présidente - responsable "internes de MG" - nerbadette@hotmail.com

Revue Jeune-MG #15

Diffusion du numero d'hiver 2016-2017 du bulletin trimestriel des Jeunes Médecins Généralistes :

RAPPEL : Le bulletin "Jeune-MG" est envoyé gratuitement à tous les inscrits sur le site internet du SNJMG. Pour le recevoir chez vous, il suffit donc de s'incrire à ce site...

Facultés de médecine et industrie pharmaceutique : une indépendance à gagner !

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) salue la publication, le 9 janvier 2017, par la revue scientifique PLOS ONE, de l'article « Conflict-of-Interest Policies at French Medical Schools : Starting from the Bottom »  (Scheffer et al.) : cet article fournit pour la première fois un classement des facultés de médecine françaises en fonction de l’indépendance qu’elles garantissent à leurs étudiants vis-à-vis des laboratoires pharmaceutiques.
Le SNJMG, seul syndicat médical "junior" à n'avoir jamais eu de lien, ni direct ni indirect, avec l'industrie pharmaceutique et des produits de santé, a fait de l'indépendance médicale l'une de ses missions fondatrices il y a 25 ans. 
Après avoir dénoncé différentes situations concernant les internes de Médecine Générale (Par exemple : Bordeaux, Clermont Ferrand, Tours), le SNJMG n'est pas surpris par les résultats de ce classement : seules 9 facultés sur 37 ont pris des initiatives pour se prémunir contre les conflits d’intérêts qui surgissent en cas de liens de l’établissement ou de ses enseignants avec l’industrie du médicament. 
Le SNJMG soutient une nouvelle fois l'action de l'association Formindep (impliqué dans cette étude) et veut voir, comme les auteurs de l'article, des raisons d'espérer, à l'instar de ce qui s'est produit aux USA avec l'étude qui a servi de modèle au classement français. Ainsi, le SNJMG salue l'évolution, ces dernières années, de l'Association Nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMF), qui s'engage de plus en plus résolument dans la voie tracée par les étudiants de la Troupe du Rire et suivie par l'Esprit Critique Nicois.
En cette période pré électorale, le SNJMG va mettre ce sujet à l'ordre du jour du débat démocratique : les 4ièmes Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes organisées par le SNJMG le 04 mars 2016 à Paris seront notamment consacrées à l 'indépendance des médecins (formation et exercice) avec l'intervention de représentants de la Revue Prescrire, du Formindep et de l'ANEMF.

 

Contacts presse :

Emilie Frelat Présidente du SNJMG president@snjmg.org

Assistants Universitaires de Médecine Générale en Ile de France

L'ARS Ile de France lance un l'appel à candidatures AUMG (Assistants Universitaires de Médecine Générale) de la quatrième vague : 2017-2019.
 
Ces postes sont partagés entre l'Université et une structure de soins partenaire du projet. Ils sont financés à 100 % par l'ARS pour la partie universitaire du poste.
 
Ce dispositif  a pour objectifs de :
 
-Soutenir des projets professionnels cliniques/universitaires en permettant à de jeunes médecins de parfaire leur formation post-internat
 
-Soutenir la médecine de premier recours notamment dans des territoires fragiles
 
-Participer à l'encadrement d'internes et/ou d'externes 
 
-Renforcer la filière Universitaire de Médecine Générale en soutenant les moyens dévolus aux Départements de Médecine Générale des Universités.
 
Vous trouverez sur le site Internet de l'ARS :
 
·         Le cahier des charges du dispositif 
 
·         Les trois modes opératoires en fonction de votre profil (université, structure de soins, et AUMG)
 
·         Une fiche métier précisant les fiches de poste des AUMG
 
·         Et un lien vers l'application informatique de candidature.
 
La date limite du dépôt des candidatures est fixée au 31 mars 2017.
 
Afin de sélectionner les différents dossiers de candidatures, l'Agence met en place un jury de sélection spécifique qui se tiendra le 8 juin 2017.