L’ensemble des structures d’étudiants en médecine et de jeunes médecins (ANEMF, ISNAR-IMG,ISNCCA, ISNIH, ReAGJIR et SNJMG) et déplorent que soient mises par écrit des idées et des propositions réactionnaires, basées sur des faits et des expériences non représentatifsde la réalité du terrain.
Nous condamnons fermement les propositions 57 à 59 qui sont en totale contradiction avectoutes les études réalisées sur les phénomènes régissant l’installation des jeunes médecins.
Les jeunes médecins fuient déjà massivement l’exercice libéral. Pour ceux d’entre eux qui s’yengagent, il a clairement été démontré par plusieurs études que, pour une très grandemajorité des jeunes médecins, le remplacement est une étape importante et indispensableavant l’installation définitive.
Brider le remplacement et la primo-installation, c’est brimer ces jeunes médecins qui ontchoisi l’exercice libéral, c’est aggraver le manque d’attractivité pour ce mode d’exercice et encourager la fuite vers d’autres pratiques.
CMSF et SML s’accordent pour dire, dans leur proposition 67, qu’“il faut préférer la carotte aubâton”. Pourquoi alors détourner le bâton vers leurs plus jeunes confrères ?
Loin des conflits de générations, et dans un esprit de solidarité intergénérationnelle, les tudiants en médecine et jeunes médecins n’aspirent qu’à travailler de concert avec leursaînés pour bâtir le système de soins de demain.
Nous refusons encore une fois de supporter seuls le poids d’une gestion désastreuse de ladémographie médicale durant les trois dernières décennies.
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