Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) s’est ému de l’agression mortelle dont a été victime Elodie Multon, infirmière d’une unité psychiatrique du centre hospitalier Nord Deux-Sèvres à Thouars, jeudi 13 Février 2020 (1).
Le SNJMG apporte son soutien à la famille et aux proches de la victime ainsi qu’à l’ensemble de la communauté soignante psychiatrique choquée par ce drame.
Le SNJMG apprécie le passage sur place de Mr Franck Bellivier, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, et de Mr Olivier Véran, nouveau ministre en charge de la Santé.
Outre le manque de moyens que le SNJMG a plusieurs fois dénoncé en communiqués de presse (2), la question de la sécurité des soignants en psychiatrie ne peut être éludée, même si elle doit s’affranchir du seul dogme du contrôle physique. En effet, une vision purement sécuritaire de la santé mentale, avec la gestion de la dangerosité plutôt que de la santé des patients, dans laquelle les patients sont avant tout l’objet des violences, ne peut qu’accentuer les tensions, l’opposition entre soignants et soignés et donc le risque d’agression mutuelle.
Engagé depuis le 14 novembre 2019 dans la mobilisation des hospitaliers, le SNJMG est pleinement conscient des difficultés du secteur de la santé mentale car les médecins généralistes en sont les premiers témoins dans leur pratique quotidienne.
Syndicat de jeunes médecins généralistes fortement concernés par les questions de santé mentale, le SNJMG continue à penser une psychiatrie émancipatrice qui respecte les usagers tout en permettant aux soignants de travailler dans des conditions de soin et de sécurité les meilleures possibles.
Contact Presse : Benoit Blaes – presidence@snjmg.org – 07.61.99.39.22
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