Depuis sa création en 1991, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) n'a eu de cesse d'oeuvrer pour l'amélioration des conditions d'exercice d'abord des résidents puis des internes de Médecine Générale.
Malgré les nombreux progrès obtenus après plusieurs grèves d'internes (rénovation du statut, revalorisation des indemnités de garde, application du repos de sécurité...), le SNJMG constate que dans leur vie quotidienne, les internes ne sont pas respecté à la hauteur de leur activité en stages.
Le SNJMG, syndicat indépendant regroupant internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, est régulièrement interpellé par des internes se plaignant de :
- organisation du travail non réglementaire (au bon vouloir des chefs de services ou des maîtres de stages),
- difficultés d'indemnisation des astreintes,
- contournement du repos de sécurité,
- non respect des demi journées consacrées à la formation (alors que les impératifs universitaires ne cessent de s'alourdir).
Tout ceci pour une rémunération qui, bien que revalorisée, relève plus du travailleur précaire alors que les internes sont avec les médecins à diplôme étranger les soutiers médicaux de l'hôpital...
Comment, dès lors, s'étonner qu'une étude réalisée en 2011 montre que 1 interne de Médecine Générale sur 2 soit en situation de burn out ?
Aussi, le SNJMG renouvelle ses revendications pour :
- une réévaluation annuelle de la rémunération des internes en fonction du taux d' inflation
- une mise à plat du statut de l'interne de médecine dans le cadre d'une harmonisation européenne et en respectant le code du travail français.
Il est hallucinant de croire en 2012 qu'il est possible de bien former des médecins en les maintenant dans des situations délicates et contraignantes lors de leurs études. Améliorer le statut des internes, c'est aussi un impératif de santé publique...
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