Blog Snjmg - Communiqués de Presse

Une amélioration de la couverture maternité des femmes médecins qui oublie les remplaçantes

Le SNJMG rappelle que les difficultés de démographie médicale résultent de mauvais choix politiques répétés depuis les années 1990 et qu'il est alimenté par deux grandes problématiques, la crise de la Médecine Générale et les échecs d'aménagement du territoire en général.

Après avoir procédé à une consultation express des internes et à l'issue d'une discussion avec son avocat, le SNJMG ne réclame pas l'annulation des choix mais demande à l'ARS de re-proposer aux T3 et T2 les postes laissés vacants par les T1 ce mercredi midi.

Le responsable de l'ARS a clairement pris une décision unilatérale, en rupture avec les pratiques habituelles des ARS, relevant d'une censure spécifique à l'égard d'un syndicat d'internes. C'est la responsabilité des Ministères concernés (Santé et Enseignement Supérieur) et de l'ARS Île-de-France de rétablir sur le terrain la neutralité de l'administration et le respect du pluralisme syndical.

La pagaille d'hier a perduré aujourd'hui provoquant le mécontentement légitime des internes.

Le SNJMG ne peut s’empêcher de constater que son éviction des choix ce jour par l'ARS tombe très à propos, pour permettre à cette dernière d'échapper à ses responsabilités dans le fiasco organisationnel de ce jour.

L’absence du SNJMG est préjudiciable pour les internes qui ne peuvent pas choisir sereinement et démocratiquement leur syndicat et peut être interprétée comme une préférence politique vis à vis d'un/des syndicat(s), ce qui va à l'encontre du principe de neutralité de l'administration.

Les choix 2017 donnent un aperçu des aspirations professionnelles des internes de la promotion 2017.

Pour le SNJMG, qui tient à saluer la réaction de la ministre de la Santé, cette correction ne relève pas de l'anecdote.

Le SNJMG demande aux ministères concernés de revoir l'arrêté du 15 août 2017, au besoin en recourant à une discussion avec les fédérations sportives et les spécialités médicales concernées (à commencer par les MG).